XV Lois du Etrog (concernant le Cédrat) (14§) – Torat Hamoadim
Lois du Etrog
La traduction de ce chapitre est inachevée. Nous espérons la conclure au plus tôt.
N.B : un Cédrat s’appelle en hébreu Etrog אתרוג.
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1) [2-טו-א] Lorsque la Torah parle (Lévitique Ch. 23 v40) de , פְּרִי עֵץ הָדָר du fruit de l’arbre Hadar, il s’agit du Etrog (Cédrat), dont le gout de l’arbre et du fruit sont identiques. Il ne faut pas prendre plus d’un Etrog.
2) [2-טו-ב] Le citron, bien qu’il ressemble au cédrat, n’est pas valable même en cas de force majeure, car nous avons une transmission (de génération en génération) bien établie entre nos mains que פְּרִי עֵץ הָדָר dont parle la Torah est exclusivement le cédrat.
3) [2-טו-ג] Un cédrat qui a été greffé avec une autre sorte, comme avec un citronnier ou une autre sorte, est impropre même en cas de force majeure. L’avis de la majorité des décisionnaires est qu’un Etrog issu d’une greffe est impropre de par la Torah.
Nombre de raisons ont été données par les décisionnaires pour invalider un cédrat issu d’une greffe, certains disent que c’est parce qu’une faute a été faite au moment de la greffe, et donc il s’agit d’une « Mitsva issue d’une faute ». D’autres pensent qu’un Cédrat issu d’une greffe n’est pas considéré comme un cédrat mais est une autre sorte, ou est partiellement un cédrat. D’autres considèrent que c’est comme un cédrat dont il manquerait une partie car une partie de ce cédrat est une autre sorte.
Un cédrat sur lequel il y a un doute s’il est issu d’une greffe ou pas, n’est pas valable même en cas de force majeure, et il ne faut pas du tout faire la bénédiction sur ce cédrat. Il est connu que la grande majorité des Cédrats que l’on trouve de nos jours sont issus d’arbres ayant une présomption d’être des greffes.
En conséquence, celui qui craint les paroles de l’Eternel ne doit acheter un Cédrat que d’une personne qu’il connaît, qui témoigne que cet Etrog a été cueilli dans un verger sur lequel nous avons une tradition claire qu’il n’y a pas de greffe ou bien il devra acquérir un Etrog ayant un certificat de Kashrout provenant d’un spécialiste de la Halakha qui a vérifié l’origine de cet Etrog et sa « généalogie ».
Même pour un Etrog qui a des signes distinctifs montrant qu’il n’est pas issu d’une greffe, il ne faudra pas se fier à ces signes distinctifs et en particulier de nos jours où l’art de la greffe s’est beaucoup développé permettant de produire des Cédrats provenant de greffes ressemblant exactement, intérieurement comme extérieurement, à des Cédrats ne provenant pas de greffe.
4) [2- טו-ד] La taille d’un Etrog ne doit pas être inférieure à un Kabétsa (54 centimètres cubes). Si le Etrog a un volume de Kabeitsa mais qu’il n’a pas encore complètement muri, il est Kasher (apte à être utilisé) mais à condition qu’il n’y ait pas de couleur verte comme un poireau.
Un Etrog qui n’a pas le volume de Kabeitsa n’est pas valable pendant tous les jours de la fête (N. B. y compris les demi-fêtes) (et bien qu’un Etrog qui a un manque est Kasher pendant les autres jours de la fête en dehors du premier jour, malgré tout il faut qu’il ait encore le volume de Kabeitsa). Mais un Etrog qui est très grand, même s’il faut le porter sur les épaules du fait de son grand poids est Kasher.
Si initialement le Etrog avait le volume de Kabeitsa et qu’ensuite il s’est asséché (un peu) et fait dorénavant moins que le volume de Kabeitsa, certains décisionnaires interdisent et d’autres permettent. En ce qui concerne la loi (tranchée) il apparaît que si quelqu’un n’a pas d’autre Etrog, il prendra celui-ci sans bénédiction. Il est bien de ne pas acquérir un Etrog qui a la juste taille requise mais il faudra avoir un Etrog qui a un peu plus que la taille requise (de Kabeitsa).
5) [2- טו-ה] Rédaction réservée
6) [2- טו-ו] Tout ce qui a été dit au paragraphe précédent n’est valable que le premier jour de la fête de Soukkoth, mais les autres jours un Etrog qui a un manque est valable mais à condition qu’il reste la majorité du Etrog et qu’il fasse au moins la quantité Kabeitsa. En cas de force majeure, il y a lieu d’être souple dans un tel cas même lors du second jour de fête qui est spécifique aux personnes résidant en dehors de la terre d’Israël.
7) [2- טו-ז] Un Etrog dont la protubérance (le Pitome) a été enlevée n’est pas valable. Ceci n’est valable que si le Etrog avait une protubérance et qu’elle est tombée, mais un Etrog qui n’a jamais eu de protubérance est apte à l’utilisation (il est Kasher). Il est connu que, de nos jours, la majorité des Cédrats n’ont pas du tout de protubérance.
8) [2- טו-ח] Un Etrog dont a été ôté le pédoncule qui est qui est la tige avec laquelle le Etrog est rattaché à l’arbre, n’est pas valable. Certains sont souples (et permettent) pour faire la bénédiction sur un Etrog qui n’aurait plus la protubérance ou le pédoncule, pendant ‘Hol Hamoêd (Nota Bene : c’est à dire plus précisément en dehors du premier jour). Dans un lieu où il n’y a qu’un tel Etrog il y a lieu de se baser sur leurs propos.
9) [2- טו-ט] Un Etrog asséché n’est pas valable y compris pendant ‘Hol-Hammoed (demi-fête). Tout Etrog qui ne sort pas du tout de liquide lorsqu’on enfonce une aiguille est considéré comme sec (voir dans les A’haronim au début du chapitre 645 du Shoul’han Aroukh, de quelle manière il est possible de vérifier un Etrog avec une aiguille, et de ne pas le rendre impropre car il serait troué).
10) [2- טו-י] Rédaction réservée
11) [2- טו-יא] Un Etrog qui est vert comme un poireau, et il est connu que le fruit est terminé et est « non mûr », et que si on le laisse à côté d’autres fruits il va jaunir, cet Etrog est apte à être utilisé même a priori. Il n’est pas nécessaire de le laisser à côté de fruits afin de le jaunir, et il est apte à être utilisé alors qu’il est encore vert.
12) [2- טו-יב] Rédaction réservée
13) [2- טו-יג] Un Cédrat qui est rond comme une sphère n’est pas valable, car il n’est pas « Hadar » « beau », car ce n’est pas la nature d’un Cédrat d’être rond.
14) [2- טו-יד] Il faudra veiller à prélever les dîmes (Téroumoth Oumaasroth) des Cédrats avant la fête car selon l’opinion de nombre de nos maîtres décisionnaires médiévaux un Cédrat d’une récolte sur laquelle les dîmes n’ont pas été prélevées n’est pas valable pour être utilisé pour la Mitsva des quatre espèces. Certains des décisionnaires invalident ces Cédrats sur lesquels les dîmes n’ont pas été prélevées y compris les autres jours de la fête (c’est à dire non seulement le premier jour mais également les autres jours de la fête pour lesquels la Mitsva de prendre le Loulav et les autres espèces n’est « que » d’ordre rabbinique).
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