V Lois concernant le doute et les erreurs dans le compte du Omer (21§)
Les semaines doivent être complètes
1) [2–ה-א] Si quelqu’un a oublié de compter le Omer une nuit, et s’en rend compte la nuit suivante, ce cas a donné lieu à une discussion entre les décisionnaires médiévaux pour savoir si cette personne a le droit de continuer avec bénédiction les nuits suivantes ou non. Certains pensent qu’il peut continuer à compter le Omer avec bénédiction car chaque nuit est une Mitsva en elle-même et d’autres décisionnaires pensent que les sept semaines doivent être complètes et que s’il manque au compte une fois (une nuit) alors les semaines ne sont plus complètes et il ne pourra plus continuer à compter avec bénédiction les nuits suivantes mais devra compter sans bénédiction.
Ce dernier avis a été retenu par Maran dans le Shoul’han Aroukh (code de lois juifs de Rabbi Yossef Qaro). Malgré tout, s’il est possible d’associer une autre discussion entre décisionnaires pour permettre de faire la bénédiction, alors on peut prendre en considération cette discussion pour faire un « Safeq Séféqa » [c’est à dire dans un cas où se présentent deux discussions, on associe ces deux discussions ; soient deux discussions A et B chacune avec deux avis A1, A2 et B1, B2 on dira « peut être que la loi est comme A1 (qui permet) et même si tu dis que la loi est comme A2 (qui interdit) alors peut être que la loi est comme B1 » (qui permet et A2 est d’accord avec B1)] comme nous le verrons dans les paragraphes suivants.
Un enfant qui est devenu Bar Mitsva ou un non-juif qui s’est converti pendant la période du Ômer
2) [2–ה-ב] Un enfant qui a grandi et est devenu Bar Mitsva pendant la période du compte du Ômer, son compte n’est pas considéré comme « complet » à partir du jour où il est devenu astreint aux Mitsvoth (13 ans révolus) et il ne peut plus continuer à compter le Ômer avec bénédiction cette année-là à partir du jour où il est devenu astreint aux Mitsvoth. Il en est de même pour un non-juif qui s’est converti pendant la période du compte du Ômer (voir plus haut au chapitre II §3-4).
Compte du Ômer pendant la journée et erreur dans le compte du Ômer
3) [2–ה-ג] Si quelqu’un a oublié de compter le Ômer une nuit et s’en rend compte le lendemain dans la journée, dans ce cas nous avons une discussion parmi les décisionnaires médiévaux pour savoir si cette personne peut dans la journée, a postériori, compter le Ômer avec bénédiction ou non. La Halakha (tranchée) est qu’il doit compter le Ômer sans bénédiction et que la nuit suivante et par la suite, il comptera le Ômer avec bénédiction, car dans ce cas nous avons un « Safeq Séféqa» pour permettre :
- Peut être que la Halakha est comme l’avis qui pense que chaque nuit est une Mitsva en soi (et donc si j’oublie un jour je compte avec bénédiction les autres jours) et il n’y a pas besoin que les semaines soient « complètes » et si tu dis que les semaines doivent être complètes (si la Halakha est comme l’autre avis) peut être que compter le Ômer pendant la journée est considéré comme un compte valable (et donc je peux continuer à compter avec bénédiction les autres jours).
- En conséquence cette personne continuera à compter la nuit suivante et par la suite avec bénédiction. Cette Halakha est tranchée en ce sens par Maran dans le Shoul’han Âroukh.
4) [2–ה-ד] Il en est de même si quelqu’un s’est trompé une des nuits et s’est trompé dans le compte (il a compté 12 au lieu de 11 par exemple) et s’en rend compte le lendemain dans la journée et a compté dans la journée le bon compte sans bénédiction, alors cette personne pourra continuer à compter, à partir de la nuit suivante, avec bénédiction.
De même, quelqu’un qui a un doute pendant la journée s’il a compté le bon compte du Ômer la veille au soir, comptera pendant la journée le bon compte sans bénédiction et la nuit suivante il pourra continuer à compter le Ômer avec bénédiction.
Par contre, si quelqu’un s’est trompé et a compté un soir un mauvais compte (il a compté 12 au lieu de 11 par exemple) et ne s’en est pas rendu compte avant la nuit suivante, dans ce cas il ne pourra plus compter par la suite avec bénédiction car dans ce cas les semaines ne seront pas « complètes ».
5) [2–ה-ה] Certains ont l’habitude de (re)compter chaque jour après la prière du matin (Sha’harith) afin que s’il y a quelqu’un dans la communauté qui n’a pas compté la veille au soir (ou s’est trompé dans le compte), cette personne puisse compter avec la communauté pendant la journée. La nuit suivante il pourra continuer à compter avec bénédiction ; cet usage s’est répandu parmi les communautés séfarades et orientales et c’est un bon Minhagh.
6) [2–ה-ו] Si quelqu’un a oublié de compter le Ômer une des nuits et s’en rend compte le lendemain après le coucher du soleil au moment « entre les soleil » (moment entre le coucher du soleil et la sortie des étoiles, qui est un moment de doute à savoir s’il fait déjà nuit ou non) avant la sortie des étoiles, il comptera immédiatement le Ômer correspondant au compte de la nuit précédente, sans bénédiction, et après la sortie des étoiles continuera à compter le Ômer avec bénédiction.
Il est bon qu’à partir de cette nuit il soit vigilant à ne compter qu’après la sortie des étoiles (bien que nous ayons vu plus haut au chapitre III §4 qu’il est permis, en cas de nécessité, de compter le Ômer entre le coucher du soleil et la sortie des étoiles) car du fait que cette personne a considéré, une fois, la période de ben Hashémashoth comme le jour précédent, il n’est pas convenable de le considérer par la suite (un autre jour) comme étant déjà la nuit [on aurait considéré cette période comme la nuit et par la suite un autre jour comme la journée, ce qui est une contradiction].
7) [2–ה-ז] Si quelqu’un a oublié et n’a pas compté le Ômer le jeudi soir et s’en rend compte le lendemain avant le coucher du soleil mais après avoir pris Shabbath sur lui [il a pris Shabbath par la prière du soir] et a prié la prière du soir alors qu’il fait encore jour, malgré cela il comptera le Ômer de la nuit précédente sans bénédiction et par la suite, le même soir qui est vendredi soir et les autres jours il continuera à compter avec bénédiction.
8) [2–ה-ח] Dans tous les cas qui précèdent, il n’y a pas de différence entre le fait d’avoir oublié, ou dans un cas de force majeure, que ce soit par mégarde ou volontairement ; dans tous les cas on comptera le Ômer pendant la journée sans bénédiction. Si on ne s’en est pas rendu compte pendant la journée mais seulement la nuit suivante alors on ne pourra plus continuer à compter avec bénédiction mais on continuera à compter sans bénédiction.
9) [2–ה-ט] Si au moment où quelqu’un fait la bénédiction il ne sait pas quel jour du compte du Ômer il est, ou même si au moment où il fait la bénédiction il pense à un mauvais compte (il croit être au 12ème jour alors qu’il est au 11ème par exemple) et tout de suite après la bénédiction il apprend le bon compte (il apprend qu’en réalité c’est le 11ème jour) alors il continue à compter le Ômer et ne recommence pas la bénédiction.
S’il a déjà compté un compte erroné du Ômer et ensuite se rappelle du bon compte, s’il s’en rend compte dans un temps inférieur à celui nécessaire pour dire « Shalom Alékha Ribbi » il dira le bon compte et ne recommencera pas la bénédiction. S’il s’en rend compte dans un temps supérieur à celui nécessaire pour dire « Shalom Alékha Ribbi » il recommencera la bénédiction et recomptera le Ômer.
Cas d’une personne qui a un doute si elle a compté le Ômer
10) [2–ה-י] Si quelqu’un est pris d’un doute, une nuit de la période du Ômer, s’il a compté le Ômer la veille ou non ; de même s’il est pris d’un doute s’il a fait le bon compte la veille ou non (et il n’a pas du tout compté le Ômer pendant la journée qui a suivi) alors il continuera à compter le Ômer avec bénédiction (car il y a un « Safeq Séféqa» pour permettre c’est à dire : peut-être a-t-il compté convenablement la veille et s’il n’a pas compté le Ômer du tout ou n’a pas compté le Ômer convenablement, peut être que la Halakha est comme l’avis qui pense que chaque nuit est une Mitsva en soi et qu’il n’est pas nécessaire que les semaines soient complètes).
11) [2–ה-יא] De même, même si quelqu’un n’a pas du tout compté la veille au soir et a un doute s’il a compté dans la journée, ou non, ou s’il a fait le bon compte ou non et s’en rend compte la nuit qui suit, alors il a le droit de continuer à compter le Ômer avec bénédiction (car dans ce cas il y a un « Safeq Séféqa» pour permettre, comme vu au paragraphe précédent).
12) [2–ה-יב] Si tard dans la nuit quelqu’un a un doute s’il a compté le Ômer au début de la nuit ou non, alors il comptera le Ômer sans bénédiction, car en cas de doute sur une bénédiction on s’abstient de faire cette bénédiction, et la nuit suivante il aura le droit de continuer à compter le Ômer avec bénédiction.
Cas d’erreur ou d’oubli dans le compte des jours ou des semaines
13) [2–ה-יג] Si quelqu’un a compté le nombre de jours convenablement mais n’a pas compté les semaines (compter les semaines signifie donner la décomposition en semaines et en jours restants, « modulo 7 ») convenablement, comme par exemple s’il se trouve le 40ème jour et a dit « Aujourd’hui, 40ème jour du Ômer qui font 5 semaines et six jours » au lieu de dire « qui font 5 semaines et cinq jours » ou bien s’il est le 25ème jour du Ômer il a dit « Aujourd’hui 25ème jour du Ômer, qui font 3 semaines et 3 jours » au lieu de dire « qui font 3 semaines et 4 jours » alors cette personne est quitte de son obligation, a postériori.
Malgré tout, s’il s’en rend compte le soir même alors il recomptera sans bénédiction et mentionnera le bon compte de jours et de semaines (la raison pour laquelle il ne recommence pas avec bénédiction est que certains décisionnaires pensent que la Mitsva de compter le Ômer, a priori, est de ne pas donner le compte des semaines sauf en fin d’une semaine complète, voir à ce propos le Tour au chapitre 489 ; et selon leur opinion, puisqu’il a compté le nombre de jours convenablement il est quitte de son obligation et nous avons un grand principe entre nos mains « en cas de doute sur une bénédiction on s’abstient de faire cette bénédiction »).
De même, s’il s’en rend compte le lendemain dans la journée alors il recommencera le compte du Ômer sans bénédiction et mentionnera le nombre de jours et de semaines convenablement. S’il ne rend compte que le lendemain soir, qu’il n’a pas compté le nombre convenable de semaines, malgré tout il pourra continuer à compter le Ômer avec bénédiction (car il y a un « Safeq Séféqa » pour permettre : peut être était-il quitte de son obligation lorsqu’il a compté le Ômer sans donner le bon compte de semaines et il suffisait de donner le bon nombre de jours, et même si tu dis qu’il n’est pas quitte [car la halakha serait comme l’autre opinion qui oblige à donner le bon compte de semaines] alors peut être que la Halakha est comme l’opinion de ceux qui pensent que chaque nuit est une Mitsva en soi et qu’il n’est pas nécessaire que les semaines soient « complètes »).
14) [2–ה-יד] S’il s’est produit qu’une personne a compté le bon nombre de jours mais s’est trompée dans le nombre de semaines (le compte des semaines est la décomposition en semaines et en jours modulo 7) à la fin d’une des semaines de la période du compte du Ômer, comme par exemple le septième jour ou le 14ème jour etc.. et s’en est rendu compte par la suite, comme par exemple s’il s’est trompé et a dit « Aujourd’hui, 7ème jour du Ômer qui font une semaine et un jour » au lieu de dire « qui font une semaine » ; ou bien s’il a dit « Aujourd’hui, 14ème jour du Ômer qui font une semaine et six jours » au lieu de dire « qui font deux semaines », certains décisionnaires pensent qu’il est quitte de son obligation, a postériori même dans un tel cas, et d’autres pensent qu’il n’est pas quitte de son obligation même a postériori.
En ce qui concerne la Halakha (tranchée) il apparaît que s’il s’en rend compte pendant cette nuit là (où il s’est trompé) alors il recompte de la bonne manière sans bénédiction (car « en cas de doute sur une bénédiction on s’abstient de faire cette bénédiction »). De même, s’il s’en rend compte le lendemain pendant la journée il comptera sans bénédiction. S’il ne s’en rend compte que le lendemain soir, malgré tout il pourra continuer à compter avec bénédiction (car même dans ce cas il y a un « Safeq Séféqa » pour permettre comme montré au paragraphe précédent).
15) [2–ה-טו] Si quelqu’un a dit le bon « compte de semaines » [c’est à dire la décomposition en nombre de semaines et en jours modulo 7] mais s’est trompé dans le compte des jours comme par exemple si le 8ème jour du Ômer il a dit « Aujourd’hui, 9ème jour du Ômer qui font une semaine et un jour » et n’a pas dit au départ « 8ème jour du Ômer » (la décomposition est bonne) ou bien le 20ème jour du Ômer il dit « Aujourd’hui 21ème jour du Ômer, qui sont 2 semaines et 6 jours » mais n’a pas dit au départ « 20ème jour du Ômer » alors il est quitte de son obligation, a postériori.
Malgré tout, s’il s’en rend compte cette même nuit, il recommencera et comptera à nouveau sans bénédiction, et dira le bon nombre de jours et de « semaines » (la raison pour laquelle il ne recommence pas et ne refait pas la bénédiction est que d’après le Raavia la Mitsva du compte du Ômer, a priori, est de ne dire le nombre de jours qu’en fin d’une semaine, c’est à dire le 7ème jour et le 14ème jour etc ..et d’après son avis, puisque cette personne a compté les « semaines » alors elle est quitte de son obligation ; et nous avons un grand principe entre nos mains « en cas de doute sur une bénédiction on s’abstient de faire cette bénédiction »).
De même s’il s’en rend compte le lendemain dans la journée il recomptera sans bénédiction et comptera les jours et les « semaines ». S’il s’en rend compte le lendemain soir, qu’il n’a mentionné que les semaines et pas les jours, alors il pourra continuer à compter le Ômer avec bénédiction (car il y a dans ce cas un « Safeq Séféqa » pour permettre).
16) [2–ה-טז] Si un tel cas (§ précédent) se produit à la fin d’une des semaines c’est à dire qu’une personne aurait en fin d’une semaine compté les « semaines » comme il faut (la décomposition en semaines et en jours restants) mais pas le bon nombre de jours comme par exemple si quelqu’un le 7ème jour a dit « Aujourd’hui, 6ème jour du Ômer qui font une semaine » et n’a pas dit au départ « Aujourd’hui, 7ème jour du Ômer » ; ou de même le 14ème jour du Ômer il a dit « Aujourd’hui, 13ème jour du Ômer, qui font deux semaines » et n’a pas dit initialement « Aujourd’hui, 14ème jour du Ômer », certains décisionnaires pensent que même dans un tel cas il est quitte de son obligation, a postériori et certains décisionnaires pensent qu’il n’est pas quitte de son obligation même a postériori.
Dans la Halakha tranchée, il apparaît que s’il se rend compte de son erreur cette même nuit alors il recomptera convenablement sans bénédiction (car « en cas de doute sur une bénédiction on s’abstient de faire cette bénédiction » comme vu plus haut). De même, s’il s’en rend compte le lendemain pendant la journée il recomptera convenablement sans bénédiction. S’il s’en rend compte [seulement] le lendemain soir, malgré tout il pourra continuer à compter avec bénédiction (car même dans ce cas il y a un « Safeq Séféqa » pour permettre, comme vu plus haut).
17) [2–ה-יז] Dans tout ce qui a été vu plus haut (§13-16) il n’y a pas de différence si la personne s’est trompée dans le nombre (c’est à dire qu’il mal compté les jours mais bien compté les « semaines » ou l’inverse lorsqu’il fait le bon compte de jours mais n’a pas bien compté le nombre de « semaines » ) ou s’il a omis complètement de dire les jours ou de dire les semaines (c’est à dire qu’il a compté uniquement les jours comme la Halakha l’exige mais n’a pas du tout compté les semaines ou bien s’il a compté uniquement les semaines comme la Halakha l’exige mais n’a pas du tout compté les jours) dans tous ces cas il y a lieu de procéder comme nous l’avons éclairci car toute personne qui s’est trompée dans le compte c’est comme si elle n’avait pas du tout mentionné ce compte.
Compter le Ômer avec des lettres ou en utilisant une soustraction
18) [2–ה-יח] Si quelqu’un a compté avec des lettres comme par exemple au lieu de dire « Aujourd’hui, 32ème jour de Ômer » il a dit « Aujourd’hui ל״ב jour du Ômer » (qui signifie 32ème jour du Ômer en utilisant la valeur numérique des lettres hébraïques) ou a dit en remplissant les lettres « Aujourd’hui, למ »ד בי »ת jour du Ômer », dans un tel cas nous avons une discussion entre les décisionnaires pour savoir si cette personne est quitte de son obligation.
En ce qui concerne la Halakha (tranchée) il faudra que cette personne recompte sans bénédiction (car « en cas de doute sur une bénédiction on s’abstient de faire cette bénédiction »). De même, s’il s’en rend compte le lendemain pendant la journée il recomptera sans bénédiction. S’il ne s’en rend compte que le lendemain soir après la sortie des étoiles il pourra continuer à compter avec bénédiction (car il y a dans ce cas un « Safeq Séféqa » pour permettre : peut être a-t-il été quitte de son obligation en comptant avec les lettres et si tu dis qu’il n’est pas quitte de son obligation peut être que la Halakha est comme l’opinion de ceux qui pensent que chaque nuit est une Mitsva en soi et il n’est pas nécessaire que les semaines soient « complètes »).
19) [2–ה-יט] Si quelqu’un a compté avec une soustraction c’est à dire que par exemple quelqu’un a dit « Aujourd’hui 20ème moins 1 jours du Ômer » au lieu de dire « Aujourd’hui 19ème jour du Ômer », il est quitte de son obligation, a postériori. Il est bien qu’il recommence le compte comme il faut sans utiliser de soustraction. De même, si quelqu’un a compté en utilisant le féminin comme par exemple s’il a dit « היום , יום אחת» ou bien « היום , שתי ימים » ou bien « היום , שתי שבועות » ou équivalent, il sera quitte de son obligation, a postériori.
Compte du Ômer en cas de doute
20) [2–ה-כ] Si quelqu’un a un doute, à savoir quel est le bon compte du Ômer de cette nuit là, comme par exemple s’il a un doute si cette nuit là est le 30ème jour du Ômer ou bien le 31ème jour du Ômer et n’a pas la possibilité de sortir du doute alors il comptera, dans le doute, les deux possibilités (30ème et 31ème) ; cependant, il n’aura pas le droit de faire la bénédiction lorsqu’il compte dans un cas de doute (car « en cas de doute sur une bénédiction on s’abstient de faire cette bénédiction »). Si le lendemain (soir) il apprend le bon compte et a (dans ces éventualités) fait le bon compte dans le doute [c’est à dire a mentionné le bon compte du Ômer dans ses alternatives] alors il aura le droit de continuer à compter le Ômer avec bénédiction.
Ecouter la bénédiction faite par un tiers, dans un cas de doute
21) [2–ה-כא] Dans tous les cas où une personne n’a plus le droit de continuer à compter le Ômer, comme par exemple si elle a oublié de compter pendant une des nuits et s’en est souvenu la nuit suivante, ou bien un enfant qui est de venu Bar Mitsva pendant la période du compte du Ômer, il est bon que cette personne entende la bénédiction faite par un tiers et pense à se rendre quitte de la bénédiction par ce tiers (et il demandera à celui qui fait la bénédiction de penser à le rendre quitte de la bénédiction). Après avoir répondu « Amen » par la bénédiction faite par ce tiers (cet ami) il comptera le Ômer lui-même (dans un tel cas on ne répond pas « Baroukh Hou Ouvaroukh Shémo à la bénédiction faite par son prochain).