Usages de Tou Bichvat – Halacha Yomit

Usages de Tou Bichvat Halacha Yomit

Usages de Tou Bichvat

Il est interdit de jeûner le jour de Tou Bichvat; Certains ont l’habitude d’organiser un Limoud, une étude particulière, le jour de Tou Bichvat ; en introduisant des passages de Michna et de Zohar Hakadoch, en relation avec ce Saint jour.

Le Gaon Rabbi Yaacov Reka’h ז״ל a édité un livre particulier à ce jour, au nom de « Péri Ets Hadar« . Notre Maître Rav Ovadia Yosseph zatsal a dit qu’il faut y étudier c’est-à-dire comprendre le contenu de ce livre, et ne pas se contenter uniquement d’une simple lecture sans compréhension. En particulier, il convient d’étudier les lois relatives à Tou Bichvat, c’est-à-dire les règles du Maasser (la dîme), Terouma…. Une lecture d’un texte sacré est considéré comme Limoud (=étude), que s’il y a compréhension; Néanmoins, en ce qui concerne le Zohar Hakadoch, une simple lecture même sans comprendre, est considérée comme Limoud.

On a l’usage de multiplier la consommation de fruits la veille de Tou Bichvat, pour bien exprimer qu’il s’agit du nouvel an des arbres, et afin de réciter les Berakhot qui conviennent à chaque fruit. Ce Minhag est évoqué par beaucoup de Maîtres Kabbalistes, et ceci ‘est un bon usage.

Il faut tacher de bien vérifier les fruits qui peuvent contenir des Tolayim (=insectes), car cette infraction est très grave, comme nous l’enseignent Hakhamim dans le Traité makot : Quiconque consomme (même sans le vouloir) une petite bestiole, transgresse 5 interdictions (équivalents à 5 assiettes de cochon). On ouvrira les fruits puis on les vérifiera, avant de dire la bénédiction adéquate. Le Gaon Péri Hadach ז״ל recommande aux Rabbanim, de parler plus souvent de la gravité des lois sur les Tolayim, plutôt que de commenter sans cesse des versets, et de philosopher sur un tas de sujets non indispensables; La consommation de vers souille l’âme, empêche de pénétrer dans le fond des problèmes spirituels, et nous empêchent de servir Hachem comme il se doit. Les Posskim recommandent de bien faire attention aux fruits secs, en particulier, aux figues sèches, qui sont très souvent « infestées » de Tolayim, et leur Bedika (vérification) est très compliquée. Le Gaon Rabbi Haim Palagi ז״ל a été jusqu’à interdire la consommation de figues, aussi bien fraiches que sèches, tant la gravité est de taille.(NDT si j en avais le pouvoir j interdirais la consommation de figues, en particulier celles servies dans les différentes manifestations communautaires) Il est également rapporté que les sages de Alep en Syrie ont décrété, l’interdiction formelle de la consommation de feuilles de vigne farcies au riz tant le risque de Tolayim était grand.

S’il se présente à nous un nouveau fruit on dira la Berakha de Chéhéhyanou; celle-ci se dit après la Berakha sur le fruit; exemple: pour une datte de la nouvelle saison, on dira Boré Péri Haets sur celle-ci, puis avant de la goûter « Chéhéhyanou ».

Si deux espèces différentes de fruits se présentent à notre table, si les deux fruits sont réellement devant nous, on ne dira qu’une seule fois Chéhéhyanou sinon, on la dira pour chaque espèce consommée.

Les articles de « Halacha Yomit » sont traduits et adaptés par le Rav Freddy El Baze. Les articles originaux sont issus du site Halacha Yomit

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L’article Usages de Tou Bichvat Halacha Yomit a été publié le 4 février 2015 juin 2017. Mis à jour le 26  janvier 2020