Tout ce qui se passe en ce jour saint (Lag Ba’Omer) a la capacité de réussir grâce au mérite de Rabbi Chimon Bar Yohay. Rav Yoshiahou Pinto
Mérite de Rabbi Chimon
Extrait du livre Hazon Yoshiahou – Le code de la vie 2
Ces jours-ci sont particulièrement propices à la délivrance et au succès, et tout particulièrement le saint jour de Lag Ba’Omer, le jour de la Hilloula du grand luminaire Rabbi Chimon Bar Yo’haï, qui est un temps particulier d’entre tous les autres temps.
En ce jour, il est particulièrement important d’éprouver une grande joie.
L’histoire du Ari Hakadoch est connue.
Il se trouvait à cette date en compagnie de ses élèves sur le mausolée de Rachbi (Rabbi Chimon Bar Yohay). L’un d’eux pleurait.
Le Ari s’approcha de lui et lui demanda : « Pourquoi pleures-tu?» Il lui répondit : « Le jour où est mort Rachbi, comment pourrais-je ne pas pleurer ?» Le Ari lui dit : « Je suis certain qu’il ne terminera pas son année. » Or cet élève, l’un des plus grands du Ari, mourut la même année.
C’est difficile, pourquoi faut-il être particulièrement joyeux le jour du décès de Rachbi, alors que ce n’est pas le cas pour Moshé Rabbénou?
Le 7 adar (jour de la mort de Moché Rabbénou), on jeûne et on éprouve de la tristesse.
Il est possible cependant d’apporter une explication.
Le jour du décès de Moshé Rabénou, il y a une grande souffrance.
Premièrement, Moshé Rabénou n’a pas mérité́ d’entrer en terre d’Israël, et c’est une souffrance.
Deuxièmement, le jour du décès de Moshé Rabénou, trois mille halakhot ont été́ oubliées du peuple d’Israël et c’est aussi une grande souffrance.
Et on sait que Rachbi hérita de l’âme de Moshé Rabénou, c’est pourquoi, le jour de son décès, il a complété́ ce qu’il manquait depuis le départ de Moshé Rabénou. C’est la raison pour laquelle la joie est grande en ce jour saint, et on multiplie la joie.
Hakadoch Baroukh Hou est proche des hommes au cœur brisé, et Rachbi plaide en faveur de tout le peuple d’Israël dans les Cieux, et tout particulièrement pour tous ceux qui se réjouissent et s’attachent au juste.
Les justes de vérité́ ont dit que le jour de Lag Ba’Omer, il y a une force aussi grande que le jour de Kippour, en matière d’acceptation des prières où les portes des Cieux sont ouvertes comme le jour de Kippour.
D’autres justes, le jour de Lag Ba’Omer, se rendaient au mikvé et disaient avant de se tremper : « Je prends sur moi la sainteté́ du jour ». Ils faisaient aussi attention à porter des habits de shabbat ce jour-là̀.
Rabénou Ovadia de Bartinora, qui vivait il y a environ cinq cents ans, et qui expliqua la Michna, écrivit : « Beaucoup de femmes stériles ont pu être enceintes et beaucoup de malades ont été́ guéris après avoir fait le vœu d’apporter un don pour cet endroit ».
Nous avons la force de la foi et de la simplicité́. Une personne qui nous apprécie et qui nous est chère était en proie à une grande souffrance. Dans son pays, beaucoup de ses associés dans les affaires, ont été́ livrés par un dénonciateur au gouvernement, qui a arrêté́ la plupart des associés et des travailleurs. Et lui, qui était l’un des premiers de la liste, est entré dans une chambre de sa maison, a refermé́ la porte sur lui et allumé des bougies dans chaque pièce en hommage à Rachbi.
Puis, dans une grande simplicité́, il s’était mis à chanter avec force pendant des heures : « Bar Yo’haï, tu as reçu l’onction, heureux sois tu !». Or, alors qu’il était en tête, il fut oublié d’entre tous les autres.
Notre maître et Grand Père Rabbi Meir Abou’hatsira disait : « Tout ce qui se passe en ce jour saint a la capacité de réussir grâce au mérite de Rabbi Chimon Bar Yohay. »
Par le mérite de Rachbi, Hachem nous délivrera de tout malheur et accordera la force à tous ceux qui s’abritent sous Lui.
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