Toldot Chimchon – Pirké Avot
Chapitre I – Introduction – Michel Baruch
Toldot Chimchon
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Sur les MAXIMES.
פרקי אבות
Traduit et adapté par Michel Baruch.
י »ר שיבובכ »ב וב »ז כבשה »המח’ זצוק »ל א »ס
אמרתי אעשה רצונו של הצדיק לפרסם דבריו הנחמדים ולזכות הרבים המצפים לישועות ולנחמות.
זתעועכ »יא.
Cette étude est dédiée pour la guérison parfaite du jeune homme Binyamin Yaakov ben Zoharit Routh יצ »ו
L’étude qui apporte délivrance et salut !
La Ségoula exceptionnelle des livres :
Zéra Chimchon et Toldot Chimchon
Le Grand maitre Rabbi Chimchon Haïm Nahmani zl (1706-1779 Italie), est un contemporain du Hassid Luzzato Zl et des grands sages de cette génération prestigieuse.
Le Rav a perdu son fils unique et dans l’introduction de son livre il demande avec beaucoup d’insistance que l’on étudie ses écrits. Il dit : « de grâce chers amis, vous qui êtes de la descendance bénie de D, je place devant vous une descendance de lumiére (‘Hi-douché Torah) qui sied aux justes dont vous faites partie. J’implore votre bonté, semez et récoltez selon la bonté de vérité חסד של אמת , celle que l’on fait avec ceux qui ne sont plus, car le salaire de la grâce et de la miséricorde est garanti, il vous parviendra des cieux. Vous verrez alors des enfants et des petits enfants, une nombreuse descendance comme les plants d’oliviers autour de votre table כשתילי זיתים סביב לשלחנכם . Ils seront des érudits intelligents et savants, vos demeures déborderont d’abondance, richesses et gloire ne vous quitteront jamais ainsi que de vos descendants. Jusqu’à que se réalise pour vous la prophétie : Ils verront la Gloire de L’Eternel la splendeur de notre D (Isaïe 35,2). Il élèvera l’étendard vers les nations pour rassembler les exilés des quatre coins de la terre. (Isaïe 11,12)
En découvrant son livre de manière fortuite j’ai été extrêmement touché par ses paroles, je me suis dit alors en moi-même : allons accomplir la volonté du juste !
Que le mérite du Rav vous accompagne et que vous puissiez voir de visu que les justes sont bien plus grands après avoir quitté ce monde que de leur vivant !
Des centaines sinon plus de témoignages de ceux qui après avoir commencé une étude assidue de ce livre ont vu s’accomplir les promesses du Rav. Dans un monde où nombreux de nos frères sont dans l’attente d’une délivrance qui ne semble pas venir, ceux qui ne trouvent de conjoint, ceux qui n’ont pas d’enfants ceux qui sont souffrants ceux qui n’ont pas de moyens de subsistance etc…
ETUDIEZ CE LIVRE ET LE SALUT VOUS TOMBERA DESSUS SANS CRIER GARDE !
Ce livre est un ouvrage d’étude difficile d’accès pour ceux qui n’ont pas l’habitude de l’étude profonde et complexe. Avec l’aide du Seigneur Tout Puissant j’ai essayé de mettre certains passages à la portée du plus grand nombre pour que s’ouvre à eux les portes de la délivrance!
*
Chapitre I.
L’habitude est d’introduire la lecture des chapitres par le passage suivant :
Tout Israël (chacun d’entre eux) a part au monde à venir, comme il est dit : « Et Ton peuple, tous des justes [justifiés], héritera pour toujours de la terre surgeon de Ma plantation, œuvre de Mes mains, pour la glorification » Isaïe 60,21 Sanhédrin 90a.
Il convient de s’interroger sur cet usage, qui fait à présent force de loi, de précéder l’étude et la lecture des Maximes par cette Michna qui se trouve en tête du dernier chapitre de Sanhédrin.
Le texte nous dit que chaque membre du peuple d’Israël possède une part du monde futur et qu’il en héritera le moment venu, pour justifier cette affirmation le Sage fait appel à un verset d’Isaïe. Cette référence au verset semble indispensable, car l’enseignement lui-même ne parait pas crédible. En effet, pour mériter la félicité éternelle dans le monde sublime, il faut en avoir acquis le mérite et nombreux sont ceux qui ne s’acquittent pas de leurs devoirs en ce monde et n’appliquent pas les Mitsvot comment hériteront- ils de cette part ?
Le renvoi au verset suscite l’étonnement, il était largement suffisant de n’en citer que la 1ere partie, qui atteste de la validité de l’enseignement. De plus comment peut-on affirmer que « Ton peuple n’est composé que de justes », ne serait-ce pas là une contre vérité ? Le verset lui-même mérite donc notre attention et que l’on se penche aussi sur sa structure comment les deux parties qui le composent sont-elles liées? Que vient faire « la plantation œuvre de Mes mains »alors qu’il traite de la félicité éternelle qui revient aux justes ? De même le mot « Plantation » est écrit מטעו כתיב (sa plantation) et que nous lisons מַטָעַי קרי (mes plantations) cette modification cacherait-elle quelque secret ? Il faut ajouter à cela le « tout כל ישראל » employé dans la Michna qui a le rôle d’inclure sur le sujet, ici Israël, que viendrait-il y rajouter?
L’intention du Tana est d’exclure les nations que n’ont pas de « part » dans le monde futur, ce terme ne peut s’appliquer qu’à Israël comme dit le verset : car la part de l’Eternel (dans sa création) est son peuple. Deut 32,9. En effet il traduit la particularité de la relation en Ha-Chem et son peuple, devant un maitre d’Israël on récite la bénédiction ; Qui a partagé de son savoir à ceux qui le craignent שחלק מחכמתו ליראיו. Alors que devant un savant des nations nous disons, Qui a donné de son savoir aux hommes שנתן מחכמתו לבשר ודם.
Sur le verset : « Où étais-tu quand Je fondais la terre », le Médrach dit : Vous êtes qualifiés d’Adam mais pas les nations ! Les maitres de la Kabala expliquent que la globalité des âmes d’Israël étaient enfouies et liées au 1er homme, avant la faute son être (corps et âme) ne comportait aucune scorie, il n’avait aucun lien avec le mal et les forces négatives. De sorte qu’à leurs sources les âmes d’Israël ne sont liées qu’au bien, elles ne forment en fait qu’une seule et unique entité. C’est le sens du verset : Qui est comparable à Ton peuple Israël peuple unique sur la terre ? Chroniques I, 17,21. מי כעמך ישראל גיו אחד בארץ. Le mot « Ehad » sous-entend que tous ne font qu’un, la spécificité d’Israël n’en est que la conséquence.
Ha-Chem place l’homme dans le Gan-Eden, Il lui dévoile Sa Torah, le verset dit qu’Il l’y plaça pour y travailler et le garder לעובדה ולשומרה référence aux 248 Mitsvot positives et aux 365 négatives. De cette Torah l’homme en retire la plus grande des jouissances imaginable, son corps et chacun de ses membres de ses organes se délecte de la sublime féerie, c’est un enchantement merveilleux et un ravissement éblouissant. Chaque organe collecte les lumières qui sont alors diffusées et en reçoit sa part חלק.
Et bien que l’homme fauta et qu’il endommagea alors cette harmonie, de sorte que nombre d’âmes éminemment distinguées ont alors étaient englouties et emprisonnées par la structure du mal. Celle-ci prit subitement une ampleur décuplée et se forma en structure puissante, organisée à l’image de celle de la sainteté.
Certaines de ces âmes se retrouvèrent alors enchainées et soumises à ces forces, place pour place. Si au départ elle se trouvait dans le bras d’Adam à présent elle se trouve dans celui de la structure opposée.
Toutefois au fur et à mesure que le temps s’écoule et au fil des générations, ces âmes sont déliées de leurs entraves afin de venir en ce monde, cette ouverture est rendue possible de par la Mitsva de procréer. Cette opportunité leur est donnée afin qu’elles puissent retrouver la place qui était la leur et la « Part » qui leur revient. Il est évident que l’étude de la Torah et l’accomplissement des Mitsvot sont le remède et le traitement pour que cela se réalise parfaitement.
C’est le message que veut nous transmettre le Tana quand il dit : Tout Israël possède une part, mêmes ceux qui sont tombé de « l’autre côté סיטרא אחרא », car l’Eternel trace ses voies afin que celui qui a été banni de Sa Présence ne soit pas repoussé à jamais. ולא ידח ממנו נידח . Samuel II 14,14.
C’est à dire que toutes les âmes qui sont qualifiées « d’Israël » seront amenées à réparation, par l’élimination des scories que se sont glissées et infiltrées en elles lors de la chute. Cependant celles qui ont subies le processus inverse et c’est la partie bonne qui leurs a été retirée, elles ne contiennent plus que des scories, celles-là n’ont plus aucune part et c’est le sens de la suite de cette Michna qui cite tous ces cas.
Le Tana nous propose alors un verset pour soutenir sa thèse, il dit : à la fin des temps tous ceux qui seront qualifiés d’Israël ne seront que des justes. De sorte qu’il faut lire la Michna en y intégrant le verset ; Tout Israël c’est-à-dire tous des justes mériteront le monde de la vie éternelle qualifiée héritage de la terre. Et s’il te prend de dire ; comment donc les appelles-tu tous des justes? Voilà que nombre d’entre eux sont loin de l’être !
Il y a bien aussi parmi les justes ceux qui n’ont pas totalement réussi et atteint la perfection recherchée et le parfait raffinement de leur être. Pour remédier à cette objection, le Tana est dans l’obligation de se servir de la fin du verset ; la pousse qui est mise en terre des mains du Seigneur fait référence à tous les moyens que la providence utilise pour parvenir à ses fins. Les âmes sont ramenées en ce monde de toutes sortes de manières à plusieurs reprises, dans différentes situations et dans de multiples corps afin que le but soit atteint.
Tout comme le jardinier opère sur ses plantes pour les développer, il greffe certains plants pour d’autres il exécute des boutures ou parfois il les marcotte. Tous les moyens sont bons pour que les âmes d’Israël méritent leur part.
Job dit (33,28-29) l’Eternel a exempté mon âme de traverser l’abime ma vie jouira encore de la lumiére : Voilà que cela, le Seigneur Tout Puissant le fait deux trois fois avec l’homme ! Ces versets attestent de ce que nos maitres nomment les secrets de la réintroduction des âmes, celle-ci prend de nombreuses formes et empreinte plusieurs voies.
סוד הגילגול –והעיבור של הנשמות) ) voir Zohar II 94a Cha’ar Ha-Guilgoulim 29.
Du fait que les différents aspects de cette « régénération » émanent tous pratiquement de la même source le mot « Plantation » est écrit au singulier מָטְעוֹ mais il est lu au pluriel מַטָעַי de sorte qui les englobe tous. C’est alors que l’Eternel peut se glorifier de l’œuvre de ses mains, ces créatures, qui après maintes péripéties et périples hasardeux, parviennent enfin à cette perfection.
Il nous est aussi permis de proposer que les greffes et les marcottes de ces plants ou arbres se font de par l’unique Volonté du Seigneur Tout Puissant. (c’est le sens du pluriel מַטָעַי ). Ils s’abattent sur les hommes comme un décret arbitraire qui ne tient pas compte de leurs aspirations. En effet certains justes illustres subissent malgré eux ces boutures et ces marcottes, ils doivent réintégrer ce monde alors que la perfection était à leur portée. Ils sont retirés de ce monde prématurément et doivent y revenir pour achever totalement la tache entreprise. Moché lui-même n’a pas eu le loisir de finaliser son œuvre, il désirait pouvoir vivre encore afin d’y parvenir, mais la Volonté Suprême l’en a empêché. Son âme de par son ampleur est dans l’obligation de réintégrer jusqu’à 600 000 générations pour y parvenir. Voir Zohar T H-Z 70. Cependant Daniel n’a pas eu à subir cela au dernier verset qui conclus son livre l’Archange Mickael lui dit : Et toi vas vers ta fin ; tu entreras dans le repos et tu te relèveras pour recevoir ton dû à la fin des jours. Daniel 12,13.
Nous pouvons de même proposer que le singulier de l’écriture (מָטְעו ) est justifié par le fait que souvent c’est le laisser-aller des individus et leur manque de conviction qui oblige la Providence à les reconduire en ce monde pour compléter ce qui n’a pas été réaliser. Ils auraient pu ressembler à Daniel mais ils n’ont pas choisi cette voie.
Il semble que de notre commentaire nous puissions comprendre celui de Rachi sur cette Michna dans Sanhedrin qui parait obscure. Rachi en commentant la phrase « Tout Israël a une part dans le monde futur » dit : Au début (dans les chapitres précédents) on parlait de ceux qui sont passibles des quatre peines capitales, puis après les avoir détaillées, le Tana passe en revue tous ceux qui n’auront pas de part dans le monde futur » (ce qui correspond à la deuxième partie de notre Michna). Il est étonnant que Rachi parle de ceux qui sont exclus du monde futur en commentant une phrase qui dit exactement l’inverse ?
Néanmoins il est possible de dire que Rachi ait une difficulté, comment le Tana peut-il affirmer que tous ont une part alors que de suite le Tana cite ceux qui n’en ont pas ? Le Tana aurait dû dire que tous ceux qui sont concernés par les chapitres précédents, qui sont condamné pour une transgression grave malgré tout leur mort est une expiation de la faute ils peuvent prétendre à la part qui leur revient. Cependant il y en a d’autres qui n’ont pas cette part. Rachi veut nous dire que l’essentiel de la Michna vient nous citer tous ceux qui n’ont aucune part dans le monde futur. Comment cela est-il possible ? Nous dit le Tana qu’ont droit au monde futur uniquement ceux qui ont l’appellation Israël, comme nous l’avons longuement expliqué plus haut.
La raison de cette habitude d’introduire les Maximes par cette Michna, semble justifiée par l’enseignement qui dit : Tout celui qui aspire à devenir un homme pieux se doit d’accomplir les préceptes exposés dans les maximes des pères. Baba Kama 30a.
מאן דבעי למהוי חסידא יקיים מילי דאבות :
La notion de piété est définie dans le livre du ‘Hassid Luzzato zl dans son ouvrage Méssilat Yécharim, qui est pratiquement entièrement consacré à l’acquisition de cette haute qualité. Il s’agit en fait d’une qualité extrêmement éminente, qui nécessite une progression constante et assidue. Cette qualité est en fait l’apogée de l’ambition de notre vie.
A priori de cet enseignement il ressort que pour arriver à atteindre ce niveau, il s’agit de tous les accomplir, et à ce propos on peut s’étonner, que les préceptes cités le sont par de nombreux maitres chacun insistant sur une qualité ou une habitude, une attitude que lui-même avait la coutume de dire ou de pratiquer. De sorte que ceux de qui nous devons prendre exemple et nous inspirer ne pratiquaient pas tous les conseils. Pourquoi là aussi, ne pas adopter les mêmes pratiques que nos maitres ?
Cette remarque sans aucun doute est plus que pertinente, néanmoins celui qui aspire à un certain niveau de perfection se doit de toutes les pratiquer.
En effet les maitres de la Michna connaissaient les secrets de l’âme et de ses tribulations, ils savaient la cause de leur vie et le pourquoi de leur présence en ce monde. Qu’étaient-ils venus réparer, sur quoi devaient-ils mettre l’accent pour compléter ce qui leur a manqué ? De sorte qu’armaient de ce savoir ils se concentraient à remplir les manques.
Mais les générations suivantes étaient ignorantes de tout cette connaissance, chacun devait alors mettre toutes les chances de son côté en pratiquant tous les conseils des maitres afin d’être certain de ne rien manquer.
C’est le sens de cet enseignement : Prend garde de la petite Mitsva comme de la plus importante car tu ne connais pas le salaire des Mitsvot. En effet si tu es revenu en ce monde pour réparer la petite Mitsva à laquelle tu ne prêtes pas attention même si tu appliques avec grand soin celle qui est importante, pour autant tu n’as pas fait ce pourquoi tu es en ce monde.
De sorte que la pratique de la petite Mitsva est la porte qui s’ouvre pour que tu obtiennes ton salaire sur tout le reste.
C’est ici la raison de l’introduction de cette Michna avant la lecture des Maximes. Elle nous met en garde comme cette attitude de dire il n’est pas obligatoire d’adopter et de pratiquer tous ces conseils, d’une part du fait de la difficulté et d’autre part de se dire qu’il nous est largement suffisant de ressembler à ces grands maitres qui eux-mêmes n’appliquaient que l’une ou l’autre de ces recommandations. Prend garde de bien réussir le pourquoi de ton existence car ne perd pas de vue un instant que tu es revenu en ce monde pour terminer un travail.
Il est à noter que la lecture de ces maximes n’est pas un but en soi mais bien le moyen de les mettre en application, le moyen pour y parvenir est l’étude, l’analyse des textes et leur compréhension, vient ensuite l’adhésion à ces thèses et enfin l’adoption de ces conseils dans la pratique au quotidien. Ils doivent devenir pour nous des actes et attitudes naturelles.
La pierre angulaire de cette démarche est l’adhésion, nous devons arriver à considérer chacun de ces enseignements comme étant les nôtres afin d’avoir la conviction de la pratique. Cette adhésion ne peut être atteinte que par l’étude, qui se doit d’être de qualité. Elle nécessite un investissement de notre part tel que nous parvenions à trouver et à innover un sens nouveau ou une explication nouvelle à ces maximes, c’est alors qu’il nous semblera évident de les appliquer.
C’est le sens de ce que disent les maitres : L’étude est de grande importance car elle amène à la pratique. C’est de cette étude qu’il est dit que les paroles de Torah seront gravées en ton cœur, celui qui s’immerge dans l’étude et s’y adonne en s’abandonnant complètement dans l’immensité du savoir, il objecte, s’interroge, explique et commente et parvient à innover des commentaires inédits, il se remplit de lumières et d’énergies qui lui insuffleront le désir d’accomplir parfaitement ce qu’il a appris. La pratique sera pour lui évidente et aisée elle se fera avec passion entrain enthousiasme et ferveur, ardeur et conviction.
באלאו »א
Le tout petit: Michel Baruch.
Poussière sur l’immense terre du Seigneur Tout Puissant !
אנא עפרא דמן ארעא ע »ה מישל דוד ברוך ס »ט
תבֺרך מפי עליון המצפה לישועה
י »ר שלא ימושו מפי ומפי כל זרעי וזרע זרעי עד בגצ »בבי.
דברי תורה אלו להצופ »ט בשפע רב למדב »רדק ז »ט בק’ ליחב »א בב » א וליד »בא ז »ט לדיב » חא רפואה שלמה ליהונתן אברהם בן מרים בתוך שאר ח »י אמן ואמן בילא »וא. ברכה והצלחה בכל מילי לדר »ג’ לכ משפ’ יאב »א וכל אשר לו ימ »בא וכל אשר לו עליה בכל מעלות הת’ יד »בא יפתח ה’ לנו כל השערים להבין להשכיל ללמוד וללמד ולק ‘ יאיר לנו בתה »ק או »א . עשה עמי אות לטובה !
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