Souhaits personnels pendant la Amida. Halacha Yomit
Souhaits personnels pendant la Amida
Traduction et adaptation par Rav F. Elbaze
Cette publication de « Halakha Yomit » traite de la possibilité ou non de lire à la lumière d’une bougie ou d’une veilleuse. Les articles de « Halakha Yomit » sont traduits et adaptés par le Rav Freddy Elbaze. Les articles originaux sont issus du site Halacha Yomit
Dans le Traité Berakhot 31, il est enseigné : « un homme peut demander ce qu’il désire dans la Berakha de « Choméa Tefila » ».Ainsi a tranché le Tour au Chap.119, en ajoutant que « Choméa Tefila » est une bénédiction globale qui contient tous les souhaits. Ainsi a tranché Maran le Choulhan Aroukh dans le même chapitre en précisant : « Il est possible de rajouter des demandes personnelles ou collectives dans chaque Berakha (intermédiaire), de la Amida, dans la mesure ou elles sont en rapport avec le thème de la Berakha : comment cela? Si l on veut prier pour un malade, on intercalera sa demande dans Réfaénou (guéris-nous); si l on a besoin de « Parnassa », on demandera dans Barékhénou (Bénis nous); dans Choméa Tefila on peut demander ce que l on veut car cette Berakha est universelle. »
Quand on veut solliciter Hachem, pour nos besoins, il faut tout d’abord entamer la Berakha, puis introduire notre demande : exemple dans Réfaénou, jute avant « Ki Ata Choméa Tefilat Kol Pé » : car Tu écoutes, la Tefila de chaque bouche, on dira « Vétichlakh Berakha Lékholé… et que Tu envois la guérison à Untel fils de Untel » et l’on terminera la Berakha.
Les Posskim recommandent, avant d’introduire notre demande personnelle, de bien la préparer, dans un langage clair, net et précis (en Lachon Hakodech), car il ne faut pas oublier que l’on s’adresse au Roi des rois.
Maran Rav Ovadia Yossef zatsal recommande, lors d’une requête spéciale introduite dans la Amida, de ne pas penser à son propre confort, mais Lechem Chamayim (= au nom du ciel); c’est-à-dire, si l’on intercale dans « Réfaénou, on doit penser obtenir la santé pour mieux servir Hachem; si c’est la Parnassa, dans « Barékhénou » on doit penser obtenir plus de moyens, pour mieux servir Hachem, pour mieux aider son prochain (=Mitsva Tsédaka).
En conclusion, il est permis de demander ce dont on a besoin dans « Choméa Tefila », dès l’instant où la formulation est déjà préparée, qu’elle soit précise et concise, et penser par cela, mieux servir Hachem.
Kol touv
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