Séfer Hamitsvot Haqatsar – 97. Mitsva négative 106
Ne pas manger un repas de l’enfant rebelle.
Enfant rebelle. Séfer Hamitsvot Haqatsar.
בס »ד
Pour l’élévation de l’ame de Elie Yossef Ben Cecile H’aloua z »l
Pour le zivoug agoun b »H de Yoram ben Yehoudit, David ben Yehoudit, Rivka bat Yael, David ben Esther, Itshak ben Esther et Itshak Yaakov ben Yehoudit
Pour le travail et la parnassa de Rivka Bat Yael, Itshak Yaakov ben Yehoudit
Le résumé ne dispense pas d’écouter le cours audio qui est plus complet.
Résumé du cours audio:
Mitsva négative n° 106 : Ne pas manger un repas de l’enfant rebelle
Source : Il est enseigné dans le livre de Vaykra , littéralement, Ne mangez pas sur le sang ». Ce verset a plusieurs explications. C’est une interdiction générale qui inclut de nombreuses interdictions
En premier lieu « Ne pas manger ce repas qui va amener au sang », dans le sens où la première fois qu’il enfreint cet interdit (on expliquera plus loin ) on lui donnera malkout (bastonnade), il vole de l’argent à ses parents et achète de la viande et du vin, et la seconde fois il sera ‘hayav Mita (Passible de mort, d’où le verset « ne mangez pas sur le sang »).
Sefer HaH’inoukh
- Le Sefer HaH’inoukh explique qu’il s’agit aussi d’une mise en garde pour ne pas manger des sacrifices avant que le sang ait été aspergé sur l’autel pour les Cohanim.
- C’est également une mise en garde de ne pas manger d’une bête avant qu’elle ne cesse de bouger une fois qu’on lui a fait le cheh’ita.
- Dans ce verset il y a aussi un avertissement pour le Sanhedrine (Tribunal Rabbinique du Beth Hamikdach) qui a condamné à mort un accusé, les membres du tribunal ne doivent rien manger toute la journée où ils ont condamné à mort un accusé.
- Que personne ne mange avant d’avoir prié (a vérifier dans le choulh’an Aroukh les conditions spécifiques, prendre un café ou un thé est permis)
Ce sont diverses significations de ce verset.
Le Séfer Ha’hinoukh pousuit que parmi les nombreuses fautes que l’homme commet, leur principale origine se trouve dans la nourriture et la boisson. Comme la Torah le mentionne dans le verset « Il a étendu Yechouroun (Israël) il a grossi, il l’a rejeté». « Il a grossi, il a rejeté le D.ieu qui l’a créé«
D’après ce verset, nous pouvons voir que trop de nourriture entraîne un rejet de la Torah. La nourriture renforce le coté matériel qu’il y a en l’homme au détriment du coté spirituel. L’homme a besoin de manger pour se maintenir en bonne santé. Mais lorsque le corps reçoit un surplus de nourriture, cela va renforcer le coté matériel de l’homme. Par conséquent, il sera attiré vers les choses matérielles, les mauvaises choses, au détriment de son coté spirituel.
Il est bien de se fixer des limites pour la nourriture, comme par exemple éviter de se servir à nouveau du plat principal. La Kalaba explique que le 1er plat est nécessaire pour vivre et le 2nd va alimenter le mauvais penchant de l’homme.
H’azon Ich – Livre Emouna OuBitah’on
- Lorsqu’un homme ou une femme effectue un travail dans un domaine et va contre sa nature (se limiter dans la nourriture), il y aura une influence sur sa personnalité. S’il y a une maîtrise de soi dans un domaine (la nourriture, la boisson, …) cela l’aidera à se contrôler dans beaucoup d’autres domaines et l’aidera à renforcer sa volonté dans toute la Torah. Par exemple celà va l’aider à maîtriser sa colère.
- Malheureusement, il y a aussi l’inverse qui existe. Lorsqu’une personne se laisse guider par sa nature dans un domaine, par conséquence il se laisse aller dans d’autres domaines.
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Explication sur la mitsva
Cette Mitsva (concernant l’enfant rebelle) concerne un enfant sur une durée très limitée, aux alentours de 13 ans. La faute sera commise dans les 3 mois où il est devenu « grand » (où il commence à avoir des poils dans les parties intimes). C’est à cette période là en particulier, qui est un moment critique, qu’il doit être vigilent à l’excès de nourriture ou boisson.
Parmi les détails de cette loi, il faut qu’il ait volé de l’argent à ses parents et ait acheté de la viande et du vin avec cet argent. Dans le cas où il a volé de la viande et du vin de ses parents, cette situation ne fait pas parti de l’interdit en question (mais entre dans le cadre d’autres interdits).
Donc il faut qu’il ait volé de l’argent à ses parents. Avec cet argent, il a acheté de la viande et du vin. Ils ont été consommés en dehors du lieu d’habitation de ses parents dans un groupement de voyou.
Voici les conditions :
- La viande est consommée à moitié cuite
- Il doit couper le vin d’une certaine façon
- Il doit consommer une certaine quantité de viande
- Il doit boire une quantité de vin en une seule gorgée
Il n’y a pas d’infraction dans le cadre de notre Mitsva (mais d’autres interdits) si l’enfant a :
- Mangé de la viande non cachère (ex : Porc)
- Mangé pendant un jeune même rabbinique (comme le précise la Torah « Ses parents disent, il n’écoute pas notre voix », mais s’il transgresse la voix de la Torah ou des Hakhamim il n’est pas concerné par le présent interdit)
Le cas de notre Mitsva ne se présente que si les deux parents sont d’accord pour l’amener au Beth Din. Un enfant n’est appelé « Rebelle » que lorsque ses parents sont sur la même longueur d’onde. Si les parents sont en harmonie et qu’il se rebelle on peut dire que c’est sérieux; s’ils ne sont pas en harmonie son attitude est « normale », il est déboussolé.
Le Séfer Ha’hinoukh précise que cela ne s’applique qu’en Eretez Israel puisque ce n’est que là bas que sont prononcées les peines de morts avec un tribunal rabbinique formé d’au moins 23 juges qualifiés.
L’application ne concerne que les garçons.
Cours audio donné par le Rav Perets Bouhnik.
Le cours dure 8:54 minutes
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