Séfer Hamitsvot Haqatsar 89.
Mitsva négative 92: Ne pas manger de la viande qui a été cuite dans du lait
Viande lait. Séfer Hamitsvot Haqatsar.
Ce cours est dédié pour le zivoug Yaffé de Léa bat Dinah Routh
Le résumé ne dispense pas d’écouter le cours audio qui est plus complet.
Résumé du cours audio:
Mitsva lo taasé chelo léékhol bassar chénitvachel béh’alav, Mitsva négative de ne pas manger de la viande qui a été cuite dans du lait.
Comme il est dit, ne fait pas cuire le chevreau dans le lait de sa mère (« Lo Tévachel guédi bah’alev imo »).
Ainsi, celui qui aura mangé un kazait (env. 28 grammes) de ce mélange est passible de la peine de Malkout (flagellation), sachant de manger dans la Torah est relatif à une consommation dans un temps précis (qui varie entre 2 et 9 minutes en fonction de l’avis des décisionnaires).
Ce mélange est également passible de malkout (lorsqu’on le consomme) même si on n’en profite pas, soit par exemple si on le consomme très chaud et qu’on se brûle la gorge, soit par exemple si on le consomme avec un produit amer, ce qui en enlève tout profit éventuel;
Approfondissement :
Règle générale
Pour recevoir la peine de malkout (flagellation), après avoir reçu un avertissement par 2 témoins, il faut avoir consommé la nourriture interdite de la manière normale et en avoir profité. Or, ici il s’agit d’une exception car on a vu précédemment que cette dernière condition n’était pas requise. Pourquoi cela ?
Réponse
La Torah énonce trois fois le verset relatif à cet interdit (« Lo Tévachel guidi bah’alev imo »), ne fait pas cuire le chevreau dans le lait de sa mère
La 1ère fois cela a été écrit pour l’interdiction de cuire ensemble (même si on en mange pas).
On se pose alors la question de savoir pourquoi ensuite l’interdit n’est pas exprimé par le terme de manger et est ex^rimé en termes de ne pas cuire, car ce n’est pas la même chose !
Le séfèr Hah’inoukh répond simplement que si la Torah avait utilisé le terme manger, on aurait cru que seule la consommation normale et profitable de ce mélange entraînerait la peine de malkout. Ainsi, en utilisant le terme cuire (bichoul), la Torah inclut donc la consommation même sans profit.
Par ailleurs, de la viande et du lait qui n’ont pas été cuits ensemble, mais par exemple qui ont macérés ensemble, plus de 24 heures, ainsi le goût se transmet au bout de 24 heures, celui qui en mangera ne commettra qu’un issour midérabane (d’ordre rabbinique) car ils n’ont pas été cuits ensemble (la macération n’est pas considérée comme une cuisson au sens de la Torah).
Il faut savoir que de la viande d’une espèce sauvage casher (ex : le cerf) ou du poulet qui aurait cuit dans du lait est également interdit midérabane (par ordre rabbinique) seulement. En effet, l’expression chevreau (guédi) utilisée dans la Torah n’inclut que la viande rouge d’espèce domestique.
Cet interdit s’applique en tout lieu et toute époque pour les hommes et les femmes.
Nous avons terminé la Mitsva négative n°92.
Cours audio donné par le Rav Perets Bouhnik
Le cours dure 5 minutes et demi environ.
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