Séfer Hamitsvot Haqatsar 84.
Mitsva négative 87 : Ne pas manger de Tréfah
Ne pas manger de Tréfah. Séfer Hamitsvot Haqatsar.
Ce cours est dédié pour le zivoug Yaffé de Léa bat Dinah Routh
Le résumé ne dispense pas d’écouter le cours audio qui est plus complet.
Résumé du cours audio:
Mitsva lo taasé chelo lekhol tréfah, de ne pas manger de Tréfah. Littéralement Mitsva négative de ne pas manger d’une bête déchirée.
Comme il est dit dans parachat Michpatim « une bête qui a été déchirée dans les champs vous ne la mangerez pas ».
Que signifie TREFAH ?
Le cas de base de Tréfah c’est une bête cacher qui a été frappée par une bête sauvage, ou bien si c’est un oiseau qui a été frappé par un oiseau prédateur, d’une manière qu’il lui a causé un dommage dans son corps, de manière à ce que l’animal qui a été frappé ne pourra plus survivre à cette blessure.Ce qui fait que, même si on voulait profiter et lui faire la Shehita avant qu’il ne meure, ça ne servirait à rien parce que la bête est tréfah : interdite au titre de trefah.
Et c’est ce qu’on l’on appelle « droussa » dans le cadre d’un animal qui l’a frappé.
Mais il y a encore d’autres cas qui rendent tréfah la bête comme cela est détaillé dans les décisionnaires, on va évoquer quelques cas ici :
– Nékouva : une bête qui est percée à certains endroits de son corps, par exemple dans son œsophage.
– Nétoula si l’on a retiré certains membres.
– Nefoula : qui est tombée, qui est manquante, déchirée cassée dans certains membres. Bien sûr cela est détaillé dans la halakha.
Tous ces coups font que la bête n’est pas censée vivre plus d’un an et à partir du moment où elle n’est plus censée vivre plus d’un an à cause de ce coup qu’elle a reçu, que ce soit d’une autre bête sauvage, d’un être humain ou bien Bidé Chamaim (du « ciel ») ça lui est venu comme ça, ou bien que la bête est tombée du toit : elle est interdite. C’est-à-dire que bien qu’elle soit encore vivante on n’a pas le droit de lui pratiquer la Shé’hita et si on pratiquait la Shé’hita de toute façon la bête serait interdite.
Également on rajoute un cas ici :
– Bassar minahay. Si dans un cas extrême ils auraient arraché un membre d’une bête alors qu’elle était encore vivante, ce membre-là sera toujours interdit de consommation.
Cette mitsva est valable en toute époque pour pour hommes et femmes.
Rajoutons que: bien sûr que l’ensemble des mitsvot nous dépassent largement vu qu’elles viennent du Créateur béni soit-il qui est infini, on peut tout de même attraper certaines choses même à notre niveau et ici je vais vous raconter une petite histoire qu’un Shohet m’a racontée :
- À l’époque de la vache folle, une fois, un vétérinaire est venu le voir et a dit au Shohet : « vous étiez au courant vous les juifs du problème de la vache folle ? Parce que j’ai consulté les écrans et j’ai vu que vous ne preniez que les bêtes qui étaient jeunes. Alors que le problème de la vache folle ne se déclarait que chez les animaux qui étaient plus âgés. »
- Le Shohet lui a dit : « non pas du tout on n’était pas au courant, mais nous on le fait pour des raisons très simples : on prend des bêtes jeunes parce que chez les bêtes jeunes il y a moins de problème de tréfah ». En effet lorsque l’on fait la Shehita d’un animal comme on l’a vu dans la halakha précédente, cela ne suffit pas de faire la Shé’hita : ensuite on va vérifier un certain nombres d’éléments qui vont nous prouver que la bête était viable, devait vivre un an. En l’occurrence surtout bedikat harea c’est-à-dire les poumons. Les poumons étant vérifiés systématiquement pour voir s’il n’y a pas de trous. Et s’il y en a alors la bête est tréfah donc elle n’est plus cacher. Et comme en général, on sait très bien que parmi les bêtes qui sont âgées on a beaucoup de problèmes de poumons percés et donc que ce ne sont pas des bêtes qui sont cacher. Donc ce n’est pas la peine de les prendre alors que parmi les bêtes jeunes on a moins de problèmes et c’est pour cela qu’on prend les bêtes jeunes.
Donc on voit ici comment la mitsva en question nous protège de problèmes comme la vache folle etc. Ou autres…Bien sûr ce n’est qu’une raison à notre niveau, mais on voit comment la Torah nous protège en nous disant de consommer des animaux qui sont viables et en bonne santé.
Nous avons terminé la Mirsva négative n°87.
Cours audio donné par le Rav Perets Bouhnik
Le cours dure 4 minutes environ.
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