Séfer Hamitsvot Haqatsar 72. Mitsvot négatives

67 : Ne pas juger négativement un racha qui vient se présenter au jugement.

68: Ne pas défavoriser un converti ou un orphelin dans son jugement

Ne pas juger négativement. Séfer Hamitsvot Haqatsar. 

Ce cours est dédié au zivoug Hagoun de Léa Bat Dinah Rout

Le résumé ne dispense pas d’écouter le cours audio qui est plus complet.

Résumé du cours audio:

Dayan = Juge Rabbinique

Mitsvah négative 67 : mitsvat lo taassé al  hadayan chélo léatot mishpat ‘hoté mipné richho

Mitsvah négative concernant le Dayan (Juge Rabbinique) qui ne doit pas faire pencher négativement le jugement s’ il s’agit d’un rachah (mécréant) qui vient se présenter au jugement. Comme il est dit : lo tatèh mishpat evionkha bérivoh ( ne défavorise pas le jugement du pauvre dans sa querelle) le pauvre ici n’est pas le pauvre en argent mais le pauvre en mitsvots, c’est-à-dire : c’est un rachah, il fait des péchés, et l’autre partie qui se présente contre lui pendant le procès, c’est un homme casher, une personne honnête.

Donc le Dayan ne doit pas se dire : vu que celui-ci est racha, il a donc une présomption au mensonge, que forcément il doit avoir tord dans ce différend, et que l’autre comme je le connais, il est casher, forcément, il doit dire la vérité et que donc la partie serait déjà jouée d’avance dans l’esprit du Dayan (cela est interdit dans la torah)

Chaque différend, chaque jugement, doit être analysé en faisant abstraction du fait que celui là est casher et celui-là est un racha. Cela s’applique en tout lieu et toute époque.

Dans le livre du minhat hinoukh il ajoute qu’il est également interdit de défavoriser un goï dans le jugement contre un juif, c’est la même mitsvah, (le procédé est le même que cité plus haut).

Mitsvah négative 68 : mitsvat lo taassé al hadayan chélo lékhatot mishpat guer véyatom

Mitsvah négative concernant le Dayan (Juge Rabbinique) qui ne doit pas défavoriser, un converti ou bien un orphelin dans son jugement.

Comme il est dit : lo taté mishpat guer yatom

Le Min’hat Hinoukh précise que : s’appelle yatom (orphelin), tout orphelin, de père ou de mère, par forcément qu’il soit orphelin de ses deux parents, dès lors qu’il lui manque un parent, on l’appelle orphelin ; et ce jusqu’à ce qu’il soit autonome financièrement, car à partir moment ou il devient autonome financièrement, on ne l’appelle plus orphelin.

Et cette définition de yatom (orphelin) est valable pour toutes les mitsvots de la torah ou il y a écrit orphelin ; par exemple : ne pas opprimer la veuve et l’orphelin: même si il est orphelin d’un seul parent.

Si le Dayan a transgressé la loi en défavorisant le jugement d’un converti ou d’un orphelin, alors il a transgressé deux interdictions négatives, celle que nous venons d’exposer et également : lo tassou avel bamishpat; Que l’on verra beésrat hashem dans la prochaine mitsvah négative, à savoir, ne pas faire d’injustice, dans le jugement.

Cette Mitsva s’applique en tout lieux, et toute époque.

Cours audio donné par le Rav Perets Bouhnik

Le cours dure 3 minutes environ.

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