Séfer Hamitsvot Haqatsar 69. Mitsvot négatives
61: Ne pas retenir le gage si l’emprunteur en a besoin.
62: Ne pas durcir son cœur pour la Tsédaka.
Donner le Maasser. Séfer Hamitsvot Haqatsar.
Ce cours est dédié léilouy nichmat :
- Elie yossef ben cecile Haloua
- Hanna bat cecile Haloua
Le résumé ne dispense pas d’écouter le cours audio qui est plus complet.
Résumé du cours audio:
Mitsva négative n° 61 : Ne pas retenir le gage de l’emprunteur au moment où il en besoin
Par exemple, s’il s’agit d’un oreiller pris en gage, alors il faudra le rendre la nuit pour dormir.
Le Séfer Ha’hinoukh précise que si le gage a été pris par le prêteur au moment du prêt, alors il peut le garder. Le cas de notre Mitsva est lorsque le gage a été pris par l’émissaire du Beth Din après que le prêt ait été contracté comme nous l’avons vu dans le cours précédent.
Il faudra rendre le gage au moment où l’emprunteur en aura besoin, uniquement si le gage a été pris par le beth din après que le prêt ai été consenti. Le Séfer Ha’hinoukh poursuit : si on se demande à quoi sert de prendre un tel gage s’il faut le rendre lorsque le prêteur en a besoin à chaque fois, il faut comprendre que cela traduit l’utilité de l’objet pris en gage :
- Un tel prêt ne sera pas annulé après la 7ème année.
- Si l’emprunteur meurt pendant que le gage est chez lui, alors le prêteur peut se faire payer avec ce gage qui ne doit pas constituer un héritage pour les héritiers de l’emprunteur.
- Un délai de 30 jours après l’échéance du prêt se fait valoir, si l’emprunteur n’a pas remboursé ce qu’il doit alors le prêteur peut garder le gage et se faire payer avec s’il le veut.
Mitsva négative n° 62 : Ne pas durcir son cœur et ne pas s’empêcher de tendre sa main pour donner de la tsedaka à un pauvre juif
Comme il est dit (Dévarim Ch. 15 v7) : Que s’il y a chez toi un indigent, d’entre tes frères, dans l’une de tes villes, au pays que l’Éternel, ton Dieu, te destine, tu n’endurciras point ton cœur, ni ne fermeras ta main à ton frère nécessiteux
Cette Mitsva s’applique en tout lieu et toute époque pour les hommes et pour les femmes.
Ouvrons une parenthèse : Donner le Maasser.
Le maaser constitue 10% des revenus perçus. Lorsque l’on s’engage à donner, il faut dire béli neder (sans engagement) pour se couvrir en cas d’oubli de donner ce don et ne pas avoir de faute. Il faut donner au plus vite sauf si on l’a précisé avant; car la tsédaka doit être donnée immédiatement.
Il est bon de s’engager à donner 10% de ses revenus à la Tsédaka, bien que d’après de nombreux décisionnaires, il n’est pas obligatoire de donner le Maasser. Il faut tenir un cahier du Maasser, pour savoir combien il nous reste à donner.
Il faut utiliser l’argent de son maaser pour des causes de tsédaka telles que des galas d’écoles ou d’institutions juives et d’autres sollicitation faites par des associations sérieuses. Entre dans le maaser la somme d’argent que doivent prévoir les parents pour le mariage de leurs enfants.
Par contre on ne pourra pas payer avec l’argent du maaser l’argent remis aux pauvres de matanot laévyonim au moment de Pourim, car le principe est que toute somme qu’il est obligatoire de payer ne peut entrer dans le compte du maaser. Cependant, si on comptait donner plus pour Matanot Laévyonim, alors la somme au-dessus de ce qui a été prévu peut, elle, rentrer dans le maaser.
Si on donne le maaser, alors cela facilitera de donner la Tsédaka, car on aura juste à déduire les sommes données au maaser, somme que l’on s’est engagée à donner. Cependant, la halaka précise que l’on doit donner un peu d’argent aux pauvres qui demandent la Tsédaka car ne les connaissant pas, il se peut qu’ils ne soient pas réellement pauvres contrairement aux associations qui mènent des études auprès des familles nécessiteuses qui recevront la Tsédaka faite.
Cette Mitsva s’applique en tout lieu et toute époque pour les hommes et pour les femmes.
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Cours audio donné par le Rav Perets Bouhnik.
Le cours dure 9 minutes et 47 secondes
Pour télécharger le cours :