Séfer Hamitsvot Haqatsar
37. Mitsvot positives 69 : Rendre un objet trouvé – 70 : Décharger une bête croulant sous son fardeau
Le cours est dédié au zivoug yaffé de ma fille Léa.
Résumé du cours audio
- Mitsva positive n°69: Cette mitsva consiste à rendre un objet perdu à un Israël, car comme il est dit, « tu le rendras à ton frère ». Si quelqu’un n’a pas rendu l’objet à son propriétaire juif, alors il a annulé cette mitsva et en a transgressé une autre, et ce, même s’il s’agit d’un racha (mais cela ne s’applique pas à un racha apikouros, c’est-à-dire qui faute volontairement dans le but d’énerver Hachem). Si quelqu’un a fait tomber un objet qu’il considère sans valeur au point de ne pas se baisser pour le ramasser, alors on n’a pas l’obligation de le rendre. Mais la Torah considère qu’il y a une mitsva de le faire quand même et de prendre soin d’autrui en général. Le Sefer Ha’Hinoukh précise qu’on doit « publier » qu’on a trouvé un objet quand son propriétaire est capable de nous donner un siman, un signe particulier qui prouve que l’objet appartient bien à son propriétaire.
- Mitsva positive n°70: Cette mitsva consiste à décharger la bête de son ami qui est en train de plier sous le poids de son fardeau, car comme il est dit, « si tu vois l’âne de ton ennemi plier sous son fardeau, tu l’aideras à décharger ». Le Sefer Ha’Hinoukh précise de quel ennemi il s’agit: de quelqu’un qu’on est en droit de haïr parce qu’il a fait en secret un pêché, et malgré nos remontrances, il recommence sa faute. Celui-là, la Torah nous permet de le haïr. Il faut décharger même gratuitement la bête. Il faudra aussi l’accompagner sur une certaine distance sauf si le propriétaire le refuse. Le Sefer Ha’Hinoukh nous enseigne là que puisqu’il faut sauver l’argent de son prochain (sa bête), à plus forte raison faut-il apaiser un être humain qui souffre
Cours audio donné par le Rav Perets Bouhnik.
Le cours dure environ 6 minutes