Secret de la Couronne.Tomer Déborah (Jour 11)- 11. 12ème Attribut. Michel Baruch
Secret de la Couronne.
Traduit et adapté par Michel Baruch. Tous droits réservés à Michel Baruch (Beth Hamidrach de Sarcelles)
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Nous abordons l’étude du Tomer Déborah (sur un cycle théorique de 30 jour pour finaliser complètement l’ouvrage).
Nous avons la joie de présenter à la communauté francophone le merveilleux livre de notre maître Rabbi Moché Cordovéro זצוק »ל, traduit et commenté par notre ami Michel Baruch, un intervenant majeur sur notre site. Ce livre est un livre de moussar (« Morale ») basé sur des notions profondes de Kabbala. Ecrit au milieu du 16ème siècle à Safed. Le livre décrit le moyen de corriger nos vertus en se rapprochant au plus près des « qualités » Divines (Midoth) c’est à dire des comportements Divins.
Le livre a été découpé en 30 parties afin de pouvoir étudier ce livre sur un cycle mensuel de 30 jours.
Nous présentons le texte du Tomer Déborah et sa traduction en Français puis un commentaire permettant de mieux appréhender les notions abordées dans le texte et qui ne sautent pas aux yeux des personnes qui ne sont pas habituées à ce type de littérature.
Pour retrouver le cours précédent :
- Tomer Déborah Jour 1
- Tomer Déborah Jour 2
- Tomer Déborah Jour 3
- Tomer Déborah Jour 4
- Tomer Déborah Jour 5
- Tomer Déborah Jour 6
- Tomer Déborah Jour 7
- Tomer Déborah Jour 8
- Tomer Déborah Jour 9
- Tomer Déborah Jour 10
Commentaire et explications du TOMER DEBORAH :
Par Michel BARUCH.
11 eme jour du mois :
La 11 eme Midah .
Chapitre II : Secret de la Couronne :
La Séfirah de la Couronne, le Kéter est symbolisée par la pointe du « Yod » du Nom comme pour nous dire qu’elle est imperceptible, elle est bien au-dessus de ce qui nous est accessible. Cependant elle est la raison première et la cause de l’existence, c’est la Volonté רצון de donner la vie. Cette Volonté est enfouie dans les innombrables étapes de la création, elle l’accompagne jusqu’au moindre détail et enveloppe l’ensemble pour la conduire à sa finalité. Le mot רצון possède la même valeur que le mot שמו Son Nom et a les mêmes lettres que le mot צנור conduit, par lequel la vie est dispensée. Le Zohar exprime cette idée à plusieurs reprises en ces termes : כד סליק ברעותיה למברי עלמא. . Lorsque monta (s’éleva) en Sa Volonté de créer le monde. Zohar livre 1, 86b. C’est cette Volonté qui crée le monde, elle est bonté et bien absolu.
עוֹד, לִהְיוֹת הָאָדָם דּוֹמֶה לְקוֹנוֹ, בְּסוֹד מִדַּת הַכֶּתֶר צָרִיךְ שֶׁיִּהְיוּ בוֹ כַּמָּה גּוּפֵי פְּעֻלּוֹת, שֶׁהֵם עִקַּר הַהַנְהָגָה.
Pour qu’un homme ressemble à son Créateur selon le secret de la Couronne Suprême, il se doit de posséder plusieurs des actions qui sont l’essentiel de la conduite de la Providence.
Comme nous l’avons déjà dit, l’homme est à l’image de Son créateur de par la structure de son corps et de par sa possibilité à agir. Toutes les actions dépendent de la pensée qui les précède, il convient donc d’apprendre à contrôler celle-ci de manière à ce qu’elle soit conforme à celle de la Couronne.
Ce chapitre traite de cette ressemblance.
הָרִאשׁוֹנָה הַכּוֹלֶלֶת הַכֹּל, הִיא מִדַּת הָעֲנָוָה, מִפְּנֵי שֶׁהִיא תְּלוּיָה בַּכֶּתֶר, שֶׁהֲרֵי הִיא מִדָּה עַל כָּל הַמִּדּוֹת, וְאֵינָהּ מִתְעַלָּה וּמִתְגָּאָה לְמַעְלָה אָמְנָם יוֹרֶדֶת וּמִסְתַּכֶּלֶת לְמַטָּה תָּדִיר.
La 1ere de ces qualités qui englobe toutes les autres ; est l’humilité car elle est liée à la Couronne, qui est la qualité qui englobe toutes les autres. Elle ne s’élève ni ne se grandit d’elle-même, bien au contraire, elle descend pour jeter son regard vers le bas à tout moment.
Tout le système de la création est fondé sur le principe « du donneur et du receveur ». Ha-Chem donne la vie à l’homme qui la reçoit puis il passe à son tour à celui de donneur de façon à ce que cette chaine de puisse jamais et en aucun cas interrompue hvc. C’est le sens du verset : c’est pourquoi l’homme abandonne son père et sa mère et il s’unit à sa femme ils deviennent alors une seule chair. על כן יעזוב איש את אביו ואת אמו ודבק באשתו והיו לבשר אחד . Quand l’homme est encore dépendant de ses parents il est dans la situation de receveur quand il désire construire son foyer il doit dépasser ce niveau et devenir donneur, cela en premier lieu envers sa femme puis à ses enfants. Ce principe s’applique de la même manière pour celui qui désire passer de disciple à maitre. Pendant toute la période de son apprentissage l’élève reçoit de son maitre, quand il arrive à son tour au niveau de transmettre il se doit d’obtenir l’autorisation du maitre pour pouvoir ouvrir un Béth Hamidrach où il enseignera et pourra s’épanouir à son tour. Voir Rambam Talmoud Torah 5,2.
Tout celui qui est dans la situation de recevoir est enveloppé de la gêne, comme le malheureux qui est dans cette obligation il n’ose même pas lever les yeux vers son bienfaiteur. Le mot « Héssed » bonté vient de la racine Araméenne « Hisda » traduit par blancheur ou honte. Voir Rama Di Fano introduction Yonat Ilém.
La Couronne bien qu’étant à la cime du système n’est que la dernière des Séfirot du monde supérieur qui vient se placer là pour permettre la continuité de la vie. Cette « démarche » traduit l’humilité, elle est portée par la Volonté de perpétuer la vie.
Le verset dit : Mais la Sagesse, où la trouver ? Où est le siège de la Raison ? (Job 28,12)
והחכמה מאין תמצא ואיזה מקום בינה ?
Le mot אין fait référence aux trois Séfirot de l’intellect, le « Aléf » le Un, l’unique est la Couronne qui est insaisissable, extraordinaire les lettres du « Aléf » forment le mot « Pélé »אלף פלא.
Le « yod »fait référence à la Séfira de « ‘Hokhma » la Sagesse comme dit le poète le Yod est la Sagesse première. (Chant Bar Yohai)
Le « Noun » fait allusion aux 50 portes de l’intelligence, c’est la Bina.
Les lettres du mot אין signifie « Rien, néant » forment le mot « Ani אני» « le moi le je, c’est l’affirmation de soi. La Sagesse et l’intelligence ne nous parvienne que du « Rien » la Séfira du Kéter nous lisons alors le verset comme une affirmation : la sagesse se trouve du « Rien ». Cependant le verset dit : Je Suis le premier et Je Suis le dernier, hors de Moi point de D. (Isaïe 44,6) De la cime des mondes jusqu’au plus bas de la création n’existe que le « Je » de l’Eternel et Sa volonté.
La Sagesse mène à la connaissance de la puissance de D, c’est la véritable crainte de Sa Sublime puissance. Cette crainte se place au-dessus du Savoir comme une couronne mais l’humilité est-elle au talon de sa semelle, c’est-à-dire à la dernière extrémité de la Séfira du Kéter.
Nos maitres disent : celui qui se tient en prière doit porter ses yeux vers le bas et son cœur vers le haut. (Yébamot 105b) il est fait ici allusion à l’humilité qui se doit d’être conjuguée à la crainte. Le cœur faisant référence à la connaissance qui mène à la vraie crainte (יראת הרוממות), alors que les yeux dirigés vers le bas traduit la modestie.
וְזֶה מִשְּׁנֵי טְעָמִים, הָאֶחָד, שֶׁהוּא בּוֹשׁ לְהִסְתַּכֵּל בְּסִבָּתוֹ, אֶלָּא מַאֲצִילוֹ מַבִּיט בּוֹ תָּמִיד לְהֵיטִיבוֹ, וְהוּא מַבִּיט בַּתַּחְתוֹנִים
Cela pour deux raisons la première, est qu’elle a honte de regarder vers la cause première de son existence, mais c’est la Source de son émanation qui l’observe constamment pour lui dispenser ses bontés pendant qu’elle regarde ceux du bas.
Comme nous l’avons dit plus haut, celui qui reçoit ne peut regarder vers le haut, mais il reçoit pour transmettre vers ceux qui sont en attente. Cependant pour donner il faut porter son regard vers le bas, vers ceux à qui on transmet. Ce sont les deux raisons pour lesquelles la Couronne ne regarde pas vers le haut mais vers le bas.
כָּך הָאָדָם צָרִיךְ שֶׁיֵּבוֹשׁ מִלְּהִסְתַּכֵּל לְצַד מַעְלָה, לְהִתְגָּאוֹת, אֶלָּא תָּדִיר יִסְתַּכֵּל לְצַד מַטָּה, לְהַפְחִית עַצְמוֹ כָּל מַה שֶּׁיּוּכַל. וַהֲרֵי הַמִּדָּה הַזֹּאת הִיא תְּלוּיָה דֶּרֶךְ כְּלָל בָּרֹאשׁ, שֶׁאֵין הָאָדָם מִתְגָּאֶה אֶלָּא בַּהֲרָמַת רֹאשׁוֹ כְּלַפֵּי מַעְלָה, וְהֶעָנִי מַשְׁפִּיל רֹאשׁוֹ לְמַטָּה.
C’est ainsi que l’homme devrait être gêné de regarder vers le haut et montrer son arrogance, mais il doit toujours regarder vers le bas, de manière à se diminuer autant que cela se peut. Cette qualité dépend surtout de la tête, car l’homme ne montre sa suffisance quand redressant sa tête alors que le pauvre la rabaisse.
Nos maitres enseignent : Il est interdit à l’homme de marcher la tête haute, ce qui est la marque de l’arrogance et de la suffisance. Il doit au contraire pencher sa tête vers le bas comme il convient à l’homme sage. (Rambam Dé’ot 5,9). Il ne marchera pas la tête découverte, là est mentionné le port de la Kipa, les sages disent que cela n’est pas une obligation absolue mais une attitude qu’il convient d’adopter pour les hommes pieux. Le port de la Kipa amène sur l’homme la crainte comme cela est rapporté dans le Talmud.
De même que l’humilité est la source de toutes les qualités, l’orgueil est la mère de tous les défauts et la cause de tous les maux qui frappent les hommes.
וַהֲרֵי אֵין סַבְלָן וְעָנָו כֵּאלֹהֵינוּ בְּמִדַּת הַכֶּתֶר, שֶׁהִיא תַּכְלִית הָרַחֲמִים, וְלֹא יִכַּנֵס לְפָנָיו שׁוּם פְּגָם, וְלֹא עָוֹן, וְלֹא דִּין, וְלֹא שׁוּם מִדָּה מוֹנַעַת מִלְהַשְׁגִּיחַ וּלְהַשְׁפִּיעַ וּלְהֵיטִיב תָּדִיר.
Nul n’est plus patient ou humble que notre Dieu dans la qualité de la Couronne. Car Elle concentre les parfaites miséricordes, devant Lui ne pénètre aucun défaut, ni péché, ni jugement ou quelque autre cause qui pourrait empêcher la Providence de dispenser et de rependre les bontés en tout temps.
Nos maitres disent : là où tu trouves la grandeur du Saint béni Soit-Il, tu trouves Son humilité. Méguila 31a. Le Chlah dit que cela fait référence à la Séfira du Kéter.
Ici apparait le lien entre la patience et l’humilité. Nos maitres rapportent plusieurs situations où Hillel l’ancien a agi avec une immense patience et ils disent en introduction : toujours l’homme se doit d’être modeste comme Hillel, il ne sera pas irascible comme Chamaï. (Chabbath 31b, 32a)
La patience signifie prendre le temps pour l’autre, lui donner l’importance qu’il doit avoir, comme le fait Hillel. Un vendredi veille de Chabbath, Hillel est dans son bain, on frappe à sa porte pour une urgence, il se sèche, s’habille et sort pour savoir de quoi il retourne. L’homme lui dit j’ai une question, Hillel lui dit je suis à ton écoute. L’homme lui pose sa question qui se trouve être ridicule, mais Hillel lui dit c’est là une très grande question que tu poses et lui donne la réponse. Il retourne prendre son bain et au bout de quelques minutes l’homme revient à la charge avec un autre grand problème existentiel. L’homme va recommencer son « manège » à plusieurs reprises obligeant Hillel à s’interrompre de nombreuses fois. Cependant il sera déçu car le maitre restera imperturbable, identique à lui-même, prenant le temps de l’écouter et de lui répondre avec gentillesse et amabilité. La bienveillance légendaire du maitre est mise à l’épreuve, l’homme avait parié qu’il arriverait à faire sortir Hillel de sa serviabilité et de son indulgence, il essayait de le pousser à bout mais rien n’y fit.
Cette attitude exceptionnelle du maitre est la conséquence de la véritable humilité, comme dit le ‘Hassid Luzzato zl au chapitre 22 du Méssilat Yécharim l’humilité dépend de deux critères qui sont la pensée et l’action. En effet, il faut en 1er lieu que l’homme soit modeste dans ses pensées afin d’acquérir cette qualité. L’humilité suppose que l’on ne doit avoir aucun sentiment d’amour propre, une analyse poussée et méticuleuse prouvant que l’on est digne ni des honneurs ni de la gloire et bien sûr que l’on est bien loin d’être supérieur et au-dessus de nos semblables. L’humilité dans les actes s’exprime dans la manière de parler, marcher de s’asseoir, de supporter les affronts de haïr la fonction dirigeante et de fuir les honneurs. Et enfin la manière que l’on doit faire honneur à tout homme quel que soit sa position sociale ou son importance.
כָּךְ צָרִיךְ הָאָדָם שֶׁשּׁוּם סִבָּה שֶׁבָּעוֹלָם לֹא תִמְנָעֵהוּ מִלְּהֵיטִיב, וְשׁוּם עָוֹן אוֹ מַעֲשֵׂה בְּנֵי אָדָם בִּלְתִּי הָגוּן לֹא יִכָּנֵס לְפָנָיו כְּדֵי שֶׁיְּעַכְּבֵהוּ מִלְהֵיטִיב לְאוֹתָם הַצְּרִיכִים טוֹבָתוֹ בְּכָל עֵת וּבְכָל רֶגַע
De même pour l’homme il se comportera de façon à ce qu’aucune cause ne puisse l’empêcher de faire du bien aux autres, aucun péché ou autres actions des personnes indignes ne doivent pouvoir pénétrer devant lui et l’empêcher de faire le bien à tous ceux qui en ont besoin, à tout moment et en chaque instant.
Comme pour la conduite de ce monde rien ne peut perturber la Volonté de perpétuer la vie et l’existence de ce monde, le projet du Tout Puissant dépasse toutes les accusations et toutes les transgressions. Lors de la sortie d’Egypte il est dit que les chiens se sont tus ils n’ont pas aboyés au passage des enfants d’Israël. Les chiens font référence aux forces de l’accusation qui accablent Israël et dévoilent tous leurs égarements et toutes leurs dérives. Cependant quand le projet divin est en marche ils ne peuvent l’enrayer ni le freiner. La volonté de dispenser la vie se situe bien au-delà de ceux qui la reçoivent, elle dépasse de loin la réalité illusoire des individus. C’est-à-dire qu’Ha-Chem ne donne pas la vie et tout ce qu’elle contient parce que les hommes sont en attente mais uniquement parce que Sa Volonté est de la donner. Ainsi Il donne beaucoup plus que ce que les créatures pourraient consommer.
וּכְמוֹ שֶׁהוּא יוֹשֵׁב וְזָן מִקַּרְנֵי רְאֵמִים וְעַד בֵּיצֵי כִנִּים וְאֵינוֹ מְבַזֶּה שׁוּם בְּרִיָּה, שֶׁאִלּוּ יְבַזֶּה הַבְּרוּאִים מִפְּנֵי פְּחִיתוּתָם לֹא יִתְקַיְּמוּ אֲפִלּוּ רֶגַע, אֶלָּא מַשְׁגִּיחַ וְנוֹתֵן רַחֲמִים עַל כֻּלָּם
Tout comme Il nourrit des bêtes les plus grandes(Réém) jusqu’à la couvée de la vermine, sans mépriser aucune créature. Car s’Il en venait à mépriser les créatures de par leur insignifiance, elles ne pourraient exister ne serait-ce qu’un seul instant. Mais au contraire Il les surveille pour leurs dispenser à toutes Ses miséricordes.
Cela signifie que le Tout Puissant s’occupe Lui-Même de toutes les créatures de ce monde, Il accorde à chacune ce qu’il lui faut pour sa subsistance, c’est Lui qui gère cette distribution directement. Tout ce qui existe en ce monde possède une source, une racine dans les mondes du haut. Les moindres éléments qui composent la complexité de l’ensemble de la création sont liés aux flux de vie qui les font exister dans le monde physique, ces flux émanent directement du Tout Puissant.
Devant le D Tout Puissant et Infini, il n’y a aucune différence entre un être fort et respectable et une créature vile et méprisable tous sont devant Lui le néant. Si c’est ainsi nous devons à notre tour agir et nous comporter envers les faibles et les anodins comme nous le ferions pour des gens « d’importance ». Analysons par exemple comment le commerçant se comporte avec un bon client qui a l’habitude de dépenser sans compter. Il est aux petits soins avec lui, affable, aimable, gracieux, souriant accueillant etc. Comment ce même commerçant se comporte-t-il avec le petit client qui n’a pas de gros moyens ? Est-il aussi avenant envers lui ?
כָּךְ צָרִיךְ שֶׁיִּהְיֶה הָאָדָם מֵיטִיב לַכֹּל, וְלֹא יִתְבַּזֶּה שׁוּם נִבְרָא לְפָנָיו, אֲפִלּוּ בְּרִיָּה קַלָּה שֶׁבַּקַּלִּים תִּהְיֶה מְאֹד חֲשׁוּבָה בְּעֵינָיו וְיִתֵּן דַּעְתּוֹ עָלֶיהָ, וְיֵי טִיב לְכָל הַמִּצְטָרֵךְ אֶל טוֹבָתוֹ. וְזוֹ מִדָּה תְּלוּיָה בַּכֶּתֶר בְּסוֹד הָרֹאשׁ דֶּרֶךְ כְּלָל.
Ainsi l’homme se doit d’être bon envers tous les êtres, il n’en méprisera aucune. La plus insignifiante des créatures sera importante à ses yeux, et il en sera concerné. Et il fera le bien à tous ceux qui sont en attente de sa bonté. Cette qualité est reliée à la Couronne selon le secret de la tête dans sa globalité.
Ici il est bien précisé que nous devons avoir la même attitude avec tous les individus sans aucune distinction. Pour tous il faut adopter la qualité du Seigneur Tout Puissant, agir toujours par bonté sans tenir compte du statut de celui qui se trouve devant nous. La Séfira de la Couronne est détachée des dimensions de l’espace et du temps, elle se situe dans l’éternité. La bonté que nous devons prodiguer est de la même nature, le statut social, la richesse et l’importance des individus sont attachés à la dimension temporelle. Elles ne sont qu’un revêtement illusoire qui habille les hommes, alors que le bien est relié à l’éternité.
Fin du cours 11 :Secret de la couronne
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