Rabénou Yossef Haïm – le Ben Ich Haï. Rav Yoshiahou Yossef Pinto Shalita
Ben Ich Haï
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En l’honneur de la Hiloula de notre maître le Ben Ich Haï
Merci Hachem pour tout ce que tu fais pour ma famille et moi
Merci pour cette femme extraordinaire que tu m’as donnée
Merci pour ces beaux enfants
Par le mérite de l’étude de ce livre, mes enfants puissent bénéficier de la crainte et l’amour de Hachem jusqu’à 120 ans
Qu’ils soient toute leur vie dans la torah et les Mitsvot et que ma femme et moi soyons heureux toute notre vie. Amen.
UN JUIF DE FRANCE
Extrait du livre Hazon Yoshiahou – Le code de la vie Tome 2 de Rav Yoshiahou Yossef Pinto Shlita (Chapitre 123)
Pour la Réfoua Chéléma du Rav Yoshiahou Yossef Pinto Shlita ben Zahrie.
Pour un Zivoug Yaffé pour Léa bat Dina Routh
Nous vous suggérons d’étudier d’autres articles issus du livre sus-mentionné (du tome 1):
- Chapitre 1 : L’amour inconditionnel
- Chapitre 13 : Eloul : parvenir à être le plus près possible de la perfection spirituelle.
- Chapitre 22 : Les jours entre les oppressions : s’éloigner de la colère
- Chapitre 23 : Les jours entre les oppressions : avec lui je suis en détresse
Nous vous suggérons d’étudier d’autres articles issus du livre sus-mentionné (du tome 2):
- Chapitre 1 : Chacun est dans l’obligation d’influencer et de rapprocher les cœurs
- Chapitre 2 : Efforcez-vous de tous vos moyens, de sorte que Hachem vous soutienne
- Chapitre 3 : Appréciation – où allez vous ?
- Chapitre 4 : Appréciation – une pensée juste avant le passage à l’acte
- Chapitre 5 : Grâce à l’appréciation, la mitsva est réalisée dans la perfection
- Chapitre 22 : Tu aimeras ton prochain comme toi même
- Chapitre 54 : Le mois d’av – le mois où l’on amoindrit la joie
- Chapitre 55 : Destruction. Des pleurs pour des générations
- Chapitre 56 : Souvenir de la destruction du Beth Hamikdach
- Chapitre 76 : Tou Béav la force de la joie
- Chapitre 77 : Il n’y a pas eu de jours heureux pour Israël comme Tou Beav.
- Chapitre 117 : Juger favorablement – rendre méritant de l’intérieur et faire des remontrances de l’extérieur.
- Chapitre 121 : Le Saint Rabbi Its’hak Louria – Le Ari Hakadoch
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Rabénou Yossef Haïm – le Ben Ich Haï.
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Rabénou Yossef Haïm – le Ben Ich Haï
רבנו יוסף חיים – הבן איש חי
« Le pharaon envoya appeler Yossef et le fit sortir du cachot » (Béréchit 41, 14).
Voici, nous nous trouvons aujourd’hui à la date de la Hiloula de notre saint maître Rabbénou Yossef Haïm Zatsal, connu de tous sous l’appellation du Ben Ich Haï. Nous avons pensé pouvoir apporter un enseignement en son nom, car qui dit quelque chose au nom de son auteur apporte la délivrance dans le monde. (Avot 6). Ainsi, nos Sages ont dit que ses lèvres remuent dans le tombeau (Berakhot 31b).
Nous connaissons les paroles de nos rabbins, selon lesquelles lorsque l’on étudie les paroles de la Torah, la lecture et l’étude réveillent le temps.
Nous allons comprendre la question de notre maître le Ben Ich Haï ztskl. Dans la Parachat Vayéchev (Béréchit 37, 28), il est écrit : « Ils remontèrent Yossef de la citerne et ils vendirent Yossef à des Ismaélites pour vingt pièces d’argent ».
Notre maître Zatsal pose la question :
Pourquoi ont-ils vendu Yossef précisément pour la somme de vingt pièces d’argent, et pas pour une autre somme ?
Il va de soi que ce montant n’a pas été fixé par hasard.
Il explique que l’origine de la haine des frères de Yossef provenait du fait qu’il était l’aîné, au niveau de l’intention de Ya’acov Avinou, et c’est à l’aîné que revient le statut légal de l’aînesse.
Les frères voulurent donc effacer et faire descendre cette aînesse de Yossef, bien qu’elle n’existât que dans la pensée.
C’est pourquoi ils le jetèrent précisément dans la « citerne ».
Or, le montant de la somme fut fixé à vingt pièces d’argent, valeur numérique de la lettre כ, qui vient s’ajouter au mot « citerne », בור, ce qui donne le mot « aîné », בכור. En associant la lettre כ et la citerne, on obtient le mot « aîné » בכור, et c’est ce que recherchèrent les frères de Yossef.
Mais lorsque Yéhouda vit que Yossef risquait de mourir de faim dans la citerne, il se leva et dit à ses frères : « Nous n’avons aucun intérêt à ce que Yossef meure. Notre intérêt est de le faire descendre dans la citerne, parce que ça efface l’idée qu’il serait l’aîné. »
Par conséquent, le pays d’Egypte peut lui aussi être considéré comme une citerne, mais avec de la nourriture, même si la prison y est véritablement comme une citerne.
C’est pourquoi, lorsque le pharaon l’a fait ressortir de la prison, c’était le remonter de la citerne dans laquelle les pères des tribus d’Israël l’avaient jeté des années auparavant, afin d’effacer l’aînesse que la lettre כ représentant les vingt pièces d’argent et le mot citerne pouvaient ensemble annuler.
En fait, c’est un important fondement que nous enseigne notre maitre le Ben Ich Haï Zatsal pour la vie de tout Juif:
- Il y a une guerre entre la lumière et les ténèbres, entre le bien et le mal, et cette guerre a commencé avec la consommation de l’arbre de la connaissance par Adam Harichone, pour ne plus s’arrêter un seul instant depuis.
Les hauts et les bas, et la guerre permanente entre le bien et le mal, il arrive par moments que cette guerre soit perçue par la discorde entre Caïn et Abel, et qu’elle se poursuive jusqu’à la génération de la division et de la tour de Babel ; et ainsi de suite au niveau de l’histoire, mais également sur le plan individuel de la vie de l’homme.
La grandeur de l’homme, c’est de savoir avec force conserver son bon sens, et bien distinguer l’ordonnance entre le bien et le mal, entre le saint et l’impur. Et même dans des périodes de voilement de la Face (de Hachem), l’homme est obligé de savoir que ce voilement fait partie de son épreuve, que chaque souffrance a une fin et que chaque douleur a ses limites.
Seules comptent la fidélité à la foi pure et en toute simplicité en Hakadoch Baroukh Hou, et la conscience que les souffrances purifient l’âme et raffinent la personne humaine.
Et de la même façon que l’or se purifie, les souffrances purifient l’âme qui est une parcelle divine supérieure.
Tel est le niveau de Yossef a Tsadik, pendant vingt-deux ans, il était descendu dans les ténèbres épaisses depuis la descente dans la citerne imposée par ses frères.
Tout cela était destiné à n’aboutir qu’à un seul résultat, effacer l’aînesse de l’idée de Ya’acov Avinou, car Yossef était son aîné au niveau de l’idée.
Puis, au bout de vingt-deux ans de descente dans la citerne, après la vente pour vingt –valeur numérique de la lettre כ – pièces d’argent, la particularité de l’aîné a été réparée par le remonter de Yossef de la citerne à la veille de Roch Hachana.
Notre maitre le Ben Ich Haï zatsal explique encore au sujet de Yossef :
- « Le maître de Yossef le prit et le mit en prison, et il fut dans la prison » (idem 39, 20).
Notre maître le Ben Ich Haï demande pourquoi nous trouvons ici une répétition ?
Il explique en apportant un fondement important :
Yossef le juste se trouvait en prison, mais rien n’était inscrit dans les registres de la prison. Le motif et l’objectif de son internement n’avaient pas été écrits.
Et pourquoi ?
Qu’auraient-ils pu écrire ?
Que Yossef était accusé d’avoir fauté avec la femme de Potifar ?
C’eût été une honte pour Potifar.
C’est la raison pour laquelle, nous enseigne le Ben Ich Haï dans un enseignement nouveau, Potifar avait livré Yossef au responsable de la prison sans que rien ne fût écrit dans les registres concernant le motif de son arrestation.
C’est le sens de : «il le remit au responsable de la prison », sans aucune mention d’un motif quelconque.
Et c’est le sens de la suite du texte de notre sainte Torah : « Il se trouva là dans la prison ».
Nous nous attacherons de toutes nos forces à nous rapprocher des justes de vérité et de leurs enseignements.
Les paroles de ce Juif saint de Pchis’ha zatsal (cette histoire est rapportée par le livre saint sur la Torah, parachat Noa’h page 8), à propos de la Michna (Kélim 12, 2), « tout ce qui est lié au pur est pur », relèvent une difficulté.
La mesure de rigueur serait-elle éclipsée ?
Est-il concevable qu’il (cet homme qui se lie au juste) soit comme le juste qui a observé le culte du Créateur toute sa vie durant avec abnégation en tout ?
Lui suffirait il d’être attaché au pur pour l’être à son tour ?
Il répond que l’attachement au juste est une lutte sans merci, et que s’attacher au pur est plus dur que d’être pur soi-même.
Puisse Hakadoch Baroukh Hou, en cette génération orpheline, nous permettre de nous attacher aux justes de vérité, aux hommes purs et saints, et, par le mérite de la Torah de notre maitre le Ben Ich Haï zatsal, puissions-nous mériter la délivrance, vraiment très bientôt.
Amen.
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