Prier pour la paix de l’état – Pirké Avot Ch. 3 Michna 2

(Sms Torah)

Prier pour la paix de l’état

« Rabbi ‘Hanina, l’assistant du Cohen Gadol, dit : prie pour la paix de l’État car sans sa crainte, les hommes se mangeraient vivants » (Pirké Avot Chapitre 3 Michna 2).

Rabbi ‘Hanina était lui-même digne d’être Cohen Gadol, comme le raconte la Guemara Yebamot 61a sur Martha la fille de Baïtus, qui a payé au roi Yanaï 30 cabim de dinards pour qu’il nomme Yehochou’a ben Gamla son mari, Cohen Gadol.

Apparemment, Rabbi H’anina n’était pas assez riche pour payer le poste au roi, et il est donc resté l’assistant.

C’est donc possible que ceux qui aimaient la Torah aient été remplis d’amertume envers les coutumes de l’État en la matière. C’est pourquoi Rabbi ‘Hanina a ordonné que malgré tout, il fallait prier pour la paix de l’État. Car sans sa crainte, les hommes se mangeraient vivants ! C’est à cause de leur crainte de la police qu’ils n’osent pas voler au grand jour, ni assassiner.

Le prophète Jérémie (Ch. 29 v. 7) a dit : « Recherchez la paix de la ville où Je vous ai exilés, et priez Hachem pour elle, car par sa paix vous connaîtrez la paix« .

Il faut apprendre de là qu’il faut prier non seulement pour la paix du royaume d’Israël mais aussi pour celle du royaume des nations du monde, comme l’a dit le prophète Jérémie « la ville où Je vous ai exilés« , et comme nos Sages l’ont dit dans la Guemara Souka 55b, que pendant la fête de Souccot, les Bné Israël sacrifiaient 70 taureaux, correspondant aux 70 nations du monde (Anaf ‘ets avot, ramené dans le Derekh ‘Haïm – Hevrat Pinto, Iyar 5763)

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