Pourim katane – Rav Haim Ishay
N’oubliez pas aujourd’hui et demain Pourim katane (18 février 2019 au soir, 19 et 20 février).
On ne dira point les tahanounim, on ne jeûnera point et on ne fera pas d’oraison funèbre.
Il sera bon de faire durant ces deux jours une belle séouda avec des parôles de Torah en souvenir du miracle de Pourim, cependant ceci n’est point une obligation et toute personne ne pouvant le faire par manque de moyens ou par obligation professionnelle ne s’en verra point blâmée dans le ciel.
Il faudra juste prendre un petit moment même court pour remercier l’Eternel pour le miracle de Pourim en ces deux jours au moment de notre repas, il sera bon de le faire en groupe si possible.
(Cf choulhane aroukh Orah Haïm, rama, michna broura, hagaoth maïmoni au nom du Smak et hagaoth tashbatz et le taz.)
Le minhate Itshak nous fait remarquer ici qu’il y a un enseignement extraordinaire lorsque nous avons deux mois de Adar c’est le fait d’être tous tenus de nous réjouir les deux jours de pourim katane alors qu’une année où il n’y a qu’un seul mois d’Adar, les habitants de Jérusalem et autres villes avec murailles ne sont pas tenus de se réjouir le premier jour de pourim katane c’est à dire le 14 Adar aleph mais que le 2éme jour le 15 Adar aleph.
Le kaf ahaïm Soffer rapporte au nom de Hazal qu’une personne qui prendra le temps d’étudier la torah pour le seul nom de la mitsva (lishma) sera considérée comme faisant un repas de fête et des sacrifices en l’honneur d’Ashem à chaque instant de la journée où elle étudiera.
De ce fait, l’essentiel en ces deux jours est de se renforcer dans l’étude de la torah lishma et de prendre chacun le temps d’étudier la torah car cela dépasse de loin le simple mérite de faire un bon repas en souvenir du miracle de pourim.
Rav Haïm ISHAY
Publier le 23 février 2016 – Mis à jour le 18 février 2019