La position des pieds lors de la ‘Amida – Rav David Pitoun
La position des pieds lors de la ‘Amida
*
Lorsque l’on prie la ‘Amida, il faut positionner les pieds l’un à côté de l’autre, comme s’ils ne formaient qu’une seule jambe, afin de ressembler aux Anges du service Divin, sur lesquels il est écrit dans le livre du Prophète Ye’hezkel (chap.1 verset 7) :
« Leurs jambes formaient une jambe unique ». C’est-à-dire, comme s’ils n’avaient qu’une seule jambe ».
Il faut joindre totalement les pieds l’un à côté de l’autre, de sorte que les plantes des pieds se tiennent l’une à côté de l’autre, pour que les 2 talons, ainsi que les orteils des 2 pieds, se rejoignent.
Cependant, de nombreux A’haronim (décisionnaires ultérieurs au Shoul’han ‘Aroukh) tranchent qu’il est suffisant que les talons se rejoignent, même si les orteils des 2 pieds restent séparés. Le Gaon Rabbi David YOSSEF shalita écrit que les personnes qui prient la ‘Amida sans joindre également les orteils des 2 pieds, ont sur qui s’appuyer dans la Halakha.
Si l’on a prié sans avoir joint les pieds, selon la quasi-totalité des Poskim (décisionnaires), on est quitte a posteriori de son devoir de prier, et il n’est pas nécessaire dans ce cas là, de recommencer la ‘Amida.
Par contre, si l’on a prié la ‘Amida en position assise, dans le mesure du possible, il faut recommencer la ‘Amida (excepté pour un malade ou un autre cas de force majeure).
C’est pourquoi, si l’on a le choix entre prier la ‘Amida en position assise, mais avec les pieds joints, ou debout, avec les pieds séparés, il est préférable de prier debout, avec les pieds séparés, plutôt que de prier assis, avec les pieds joints.
Lorsque l’on prie la ‘Amida, il faut baisser les yeux vers le bas (ou vers le livre).
Les gens qui regardent devant eux lorsqu’ils prient la ‘Amida, les Anges du service Divin se moquent d’eux, et il faut les réprimander.
Il est dit dans le Zohar Hakadoch : Celui qui prie la ‘Amida, doit fermer ses yeux, afin de ne pas contempler la Shekhina (la Présence Divine). Celui qui ouvre les yeux lorsqu’il prie la ‘Amida, ne méritera pas de voir la Shekhina au moment où il quittera ce monde, mais le Mal’ah HaMavet (lAnge de la mort) viendra à sa rencontre, et il ne bénéficiera pas de mourir par « le baisé Divin ».
Le SEFER HA’HAREDIM rapporte au nom du livre de Rav Hamenouna Saba (un disciple de Rabbi Shim’on Bar Yo’haï) qu’il s’agit ici de « Mida Kenegued Mida »(mesure pour mesure). En effet, quelqu’un qui dédaigne la Shekhina au moment de la ‘Amida, en regardant devant lui, lors de son départ de ce monde, lorsque cette personne voudra bénéficier de la mort par « baisé Divin » en contemplant la Shekhina, il ne méritera pas de voir la Shekhina.
Comme il est dit dans un verset du livre du prophète Shemouel (Tome 1 chap.2 verset 30) :
- « J’honore ceux qui m’honorent, mais ceux qui me dédaignent seront perdus ».
Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768 [email protected]
Article de l’auteur, Rav David Pitoun, initialement publié sur son blog http://ravdavidpitoun.blogspot.com/
Pour retrouver tous les cours de Rav David Pitoun sur notre site
Cet article vous à plu ? Notre site vous apporte les connaissances qui vous sont utiles ? Peut être souhaiteriez vous contribuer un peu à la vie de notre site. Quelques euros pour le Jardin, en contribuant à notre cagnotte Paypal
Merci d’avance !!