Parashath Vayaqhel
Shabbath est le nom du Saint béni soit-Il qui est complet sur toutes ses faces
Le Jardin de la Torah
Parashath Vayaqhel
Ces Divré Torah sont Léilouy Nishmat
Haya Ra’hel Bat Sassya (Lisette) Z »L
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Nous vous proposons cette semaine 4 Divré Torah sur la Parasha :
– Adéreth Eliahou (Ben Ish Hay)
– Adéreth Eliahou (Ben Ish Hay)
– Rav Friedmann
– Rashi explicité
Premier Dévar Torah (Déjà publié en 5772)
Livre Adéreth Eliahou de Rabbi Yossef Haym de Baghdad page 70
Dans notre Parasha au second verset de la Parasha (Exode Ch. 35 v 2) nous avons :
וּבַיּוֹם הַשְּׁבִיעִי יִהְיֶה לָכֶם קֹדֶשׁ שַׁבַּת שַׁבָּתוֹן, לה״
mais au septième vous aurez une solennité sainte, un chômage absolu en l’honneur de l’Éternel;
Il nous faut nous demander pour quelle raison la Torah a-t-elle éprouvé le besoin d’avoir un langage doublé שַׁבַּת שַׁבָּתוֹן, לה״ « Shabbath Shabbatone » et il aurait été suffisant de dire שַׁבַּת, לה״.
Avec l’aide du ciel, il me semble pouvoir expliquer de la manière suivante. Nous trouvons dans le Shoul’han Aroukh, le code de lois juives, dans les lois de Shabbath (Ch. 345) que celui qui est dans le désert et ne sait plus quand est le Shabbath (il a perdu ses repères et ne sait plus quel jour de la semaine il est) essaie d’évaluer de quand date son oubli (quel était le dernier Shabbath) et compte à partir de là 7 jours et sanctifie ce septième jour en y faisant le Quiddoush (à l’entrée de Shabbath) et la Havdala (à l’issue de Shabbath).
Il s’avère de cet enseignement qu’il existe deux sortes de Shabbath : la première sorte est le Shabbath authentique qui est réellement le septième jour de la semaine et la seconde sorte qui est celle que nous avons vue, le cas d’une personne dans le désert qui ne sait plus quel jour est réellement Shabbath, et qui compte six jours à partir de son évaluation et le septième jour le sanctifie comme si c’était réellement Shabbath en y faisant le Quiddoush et la Havdala. En toute probabilité ce jour qu’il sanctifie est un jour de semaine (‘Hol), cependant c’est considéré par lui (et pour lui) comme Shabbath et il est certain que ce jour aura l’influence, la lumière de Shabbath (du vrai) du fait qu’il le sanctifie par le Quiddoush et la Havdala qu’il fait avec les bénédictions d’usage.
C’est pour cela que la Torah a redoublé le langage utilisé, שַׁבַּת שַׁבָּתוֹן, לה, car il y a deux sortes de Shabbath comme expliqué ci-dessus.
*
Second Dévar Torah (Déjà publié en 5772)
Livre Adéreth Eliahou de Rabbi Yossef Haym de Baghdad page 70
Toujours à propos du verset ci-dessus et en ayant la même interrogation à propos de la redondance du langage :שַׁבַּת שַׁבָּתוֹן, לה :
Nous savons que le jour de Shabbath a deux influences, une première sur la semaine précédente et une autre sur la semaine suivante.
En effet, les mercredi, jeudi et vendredi sont une préparation au Shabbath suivant et ont son influence (sa lumière) tandis que les dimanche, lundi et mardi qui suivent Shabbath, bénéficient de son influence.
Il s’avère donc que l’influence du Shabbath s’opère sur deux semaines, la moitié de la semaine qui précède Shabbath et la moitié de la semaine qui suit Shabbath.
C’est à ce propos que la Torah nous dit שַׁבַּת שַׁבָּתוֹן, לה avec redondance dans le langage utilisé, car l’influence est sur deux « Shabbatoth » « Septaines » c’est à dire sur deux semaines (celle qui précède et celle qui succède).
A ce propos, le Rav זרע ברך explique ce que nous enseignent les sages dans le Talmoud : si seulement Israël respectait deux Shabbath avec toutes les lois alors ils [nous] seraient délivrés [de l’exil], il explique que l’intention de cette sentence se rapporte à deux semaines [deux Shabbath peut se comprendre 2 Septaines c’est à dire deux semaines] c’est à dire qu’avec deux semaines on a l’aspect intégral d’un Shabbath (respecté comme il se doit). De là il nous explique les deux termes différents utilisés dans les 10 commandements (qui sont dits deux fois avec un mot différent en ce qui concerne le Shabbath) « Souviens toi du Shabbath » « Garde le Shabbath », car en effet le souvenir est dit à propos de ce qui est déjà passé (et donc s’adresse à la semaine qui succède au Shabbath) et le fait de garder (surveiller) s’adresse à quelque chose qui va arriver dans le futur (la semaine qui précède le Shabbath).
A ce propos nous comprenons l’enseignement du Zohar Haqqadosh qui nous dit « C’est quoi Shabbath ? Le [un] nom du Saint béni soit-Il, le nom qui est complet sur toutes ses faces »
En effet, les jours qui précèdent Shabbath [et qui ont reçoivent une influence de ce Shabbath] sont les 4ème, 5ème et 6ème jours de la semaine, soit en hébreu les jours דה »ו, nous donnent en allusion les deux premières lettres du Tétragramme י »ה »ו »ה, puisque דה »ו a pour valeur numérique 15 (4+5+6=15) identique à la valeur numérique des deux premières lettres du tétragramme י »ה.
Les jours qui suivent Shabbath [et qui ont reçoivent une influence de ce Shabbath] sont les 1er, 2ème et 3ème jours de la semaine, soit en hébreu les jours א »ב »ג, ce qui nous donne en allusion la troisième lettre du Tétragramme ו, puisque la valeur numérique de ces trois lettres est 6 (1+2+3) qui est la même que celle de la lettre ו.
Le Shabbath lui-même est le symbole de la Royauté [on dit la Reine Shabbath, ou bien le fait même de respecter Shabbath est une démonstration de l’acceptation de la royauté divine] et nous savons que la Séfira « Malkhouth / Royauté » est représentée par la dernière lettre du Tétragramme ה׳.
Nous avons donc ainsi une allusion à l’ensemble du nom de D.ieu, le Tétragramme, et c’est ce que nous enseigne le Zohar, « C’est quoi Shabbath ? Le [un] nom du Saint béni soit-Il, le nom qui est complet sur toutes ses faces », c’est à dire que dans le Shabbath nous avons en allusion le nom de D.ieu, nom qui est complet sur toutes ses faces, le langage utilisé est très précis, « ses faces » c’est à dire des deux côtés, la semaine qui précède (qui a donné les deux premières lettres) et la semaine qui succède (qui a donné la troisième lettre).
Nous pouvons ainsi comprendre ce que dit le roi David (Psaume 139, V5) :
אָחוֹר וָקֶדֶם צַרְתָּנִי;
Tu me serres de près derrière et devant,
Car il est connu que le Roi David représente l’aspect « Royauté », ce qui est donc sa « qualité », c’est pour cela qu’il dit en utilisant un langage précis « derrière et devant » [qui est d’ailleurs dans l’ordre chronologique].
*
Troisième Dévar Torah (Déjà publié en 5772)
Tiré du site http://bnei-zion.com, au nom de Orah Shel Sim’ha du rav Piné’has Friedman
(Ce Dévar Torah est un peu difficile, il ne faut pas oublier que certains mots utilisés sont des images afin d’attirer notre attention, ce sont des moyens pour nous donner le maximum de compréhension possible, par exemple il est évident que D.ieu n’a pas de « lumière » puisqu’il n’est aucunement matériel, c’est le seul moyen pour notre esprit limité d’accéder quoi qu’il en soit à une certaine compréhension).
Dans notre Parasha nous avons le verset (Exode Ch. 36 v2) à propos de la construction du Mishkan, le Temple mobile qu’ont construit les Hébreux dans le désert.
וַיִּקְרָא מֹשֶׁה, אֶל-בְּצַלְאֵל וְאֶל-אָהֳלִיאָב, וְאֶל כָּל-אִישׁ חֲכַם-לֵב, אֲשֶׁר נָתַן יְהוָה חָכְמָה בְּלִבּוֹ–כֹּל אֲשֶׁר נְשָׂאוֹ לִבּוֹ, לְקָרְבָה אֶל-הַמְּלָאכָה לַעֲשֹׂת אֹתָהּ.
Moïse manda Beçalel et Oholiab, ainsi que tous les hommes de talent à qui le Seigneur avait départi un génie industrieux, quiconque se sentait digne d’entreprendre l’œuvre, capable de l’exécuter.
A propos de ce verset, le Talmoud (Bérakhoth 55a) nous enseigne :
- Il s’appelle Béçalel, il est appelé au nom de sa sagesse, en effet, au moment où D.ieu a dit à Moïse : va voir Béçalel et dit lui de me construire un Mishkan, l’arche et les ustensiles. Moïse est allé voir Béçalel et a inversé l’ordre de la demande ; il dit à Béçalel de faire d’abord l’arche, ensuite les ustensiles et enfin le Mishkan.
- Béçalel répondit à Moshé Rabbénou, l’usage est d’abord de construire une maison (le Mishkan) puis ensuite on y fait entrer les ustensiles. Tu me demandes de faire d’abord l’arche, ensuite les ustensiles et enfin le Mishkan ; s’il en est ainsi, les ustensiles que je vais faire, où vais-je donc les mettre ? Peut-être le Saint béni soit Il t’a-t-il demandé de construire le Mishkan, ensuite l’arche et les ustensiles ?
- Moshé lui répondit : peut-être étais tu à l’ombre de D.ieu [en coupant le nom de Beçalel on a Béçel E-l qui signifie à l’ombre de D.ieu] et tu sauras ?
Nous devons comprendre ce que signifie la discussion entre Moshé Rabbénou et Béçalel à savoir s’il faut faire d’abord le Mishkan et ensuite les ustensiles ou bien l’inverse.
Il nous semble pouvoir expliciter ce sujet d’après une introduction extraordinaire du « ‘Haqal Yts’haq » qui explique que les ustensile du Mishkan, le Temple mobile, font allusion au nom de D.ieu, au Tétragramme י־ה־ו־ה, tandis que le Mishkan fait allusion au nom de D.ieu אלקים. Ses saints propos sont les suivants :
- Il y a lieu de dire que dans le Mishkan, il y avait quatre instruments qui sont en rapport avec les quatre lettres du tétragramme : l’arche avec la Kaporeth (Propitiatoire) rappelle la première lettre du Tétragramme י, L’autel pour les encens rappelle la seconde lettre, le premier ה ; le Candélabre (Ménorah) rappelle la troisième lettre le ו, du tétragramme, tandis que la table fait allusion à la dernière lettre du Tétragramme, le second ה. Le Mishkan lui-même, les socles, les solives, les tapis azurés, les tapis en poil de chèvre et la couverture sont en regard des cinq lettres du nom de D.ieu אלקים
Des saints propos du « Haqal Yts’haq » nous apprenons que les ustensiles du Mishkan, Temple mobile (le Propitiatoire, l’autel pour les encens, le Candélabre et la Table) nous donnent en allusion le tétragramme י־ה־ו־ה, tandis que le Mishkan lui-même nous donne en allusion le nom אלקים. Les cinq objets dont était composé le Mishkan (Les socles, les solives, les tapis azurés, les tapis en poil de chèvre et la couverture) sont en regard des cinq lettres du nom אלקים.
Tout ceci, nous apprend le « Haqal Yts’haq » est pour inverser l’attribut de justice rigoureuse (représenté par le nom אלקים) en Miséricorde (représenté par le Tétragramme י־ה־ו־ה). C’est pour cela, enseigne le « Haqal Yts’haq » que les quatre ustensiles mentionnés plus haut (le Propitiatoire, l’autel pour les encens, le Candélabre et la Table), qui rappellent le Tétragramme י־ה־ו־ה, le nom de l’attribut de Miséricorde, se trouvent à l’intérieur du Temple Mobile qui lui rappelle le nom אלקים qui est celui de l’attribut de justice rigoureuse. Ceci est pour adoucir envers Israël l’attribut de justice et le transformer en attribut de miséricorde.
Afin d’expliciter ce sujet, rappelons les propos du Magguid de Mézéritch (Zatsal) dans son livre « Or Torah » à propos du verset (Exode Ch. 6 v 2) :
וַיְדַבֵּר אלקים, אֶל-מֹשֶׁה; וַיֹּאמֶר אֵלָיו, אֲנִי י־ה־ו־ה.
D.ieu adressa la parole à Moïse, en disant: « Je suis l’Éternel ».
Voici ses propos, avec plus d’explications :
- Il est connu d’après les écrits du AriZal que si D.ieu (Hashem Ytbarakh) se dévoilait à nous (Ses créatures) avec tout l’éclat de Sa « lumière », alors nous ne serions pas capables de supporter Sa grande « lumière » et notre existence cesserait alors [on ne pourrait plus exister]. Alors, le Saint béni Soit-Il, dans sa grande miséricorde et ses grands bienfaits, a fait une contraction (Tsimtsoum) du grand éclat de Sa lumière afin que nous puissions être capables de supporter Sa lumière. Cela ressemble à la lumière qui provient du soleil qui nous éclaire ; en effet les sages disent dans le Midrash : le globe solaire possède un « étui », comme il est écrit (Psaume 19 v5):
לַשֶּׁמֶשׁ, שָׂם-אֹהֶל בָּהֶם.
là où D.ieu a assigné une demeure [un vêtement, quelque chose qui cache] au soleil.
Nous devons savoir, poursuit le Midrash, que sans « vêtement » nous ne serions pas capable de supporter la force de la lumière solaire, c’est pour cela que l’Eternel dans sa grande bonté a fait un « étui » [un revêtement] au soleil afin de réduire [de contracter] sa lumière et de protéger Ses créatures.
De même Hashem a fait un « étui » en « contractant et en cachant » Sa grande lumière qui jaillit du tétragramme י־ה־ו־ה afin que nous puissions supporter Sa grande lumière, pure et éclatante. Cet « étui » est le nom אלקים, comme nous le dit le roi David (Psaume Ch. 84 v12) :
כִּי שֶׁמֶשׁ, וּמָגֵן– י־ה־ו־ה אלקים:
Car le Seigneur D.ieu est un soleil, un bouclier:
[que l’on peut traduire par : Car c’est un soleil, et il protège le tétragramme י־ה־ו־ה, [qui ?] אלקים]
Car le Tétragramme est une grande et sublime lumière, qui est un aspect « soleil », tellement grande qu’il est impossible de supporter cette grande lumière ; alors que le nom אלקים porte l’aspect « bouclier / protecteur » qui réduit [contracte] la lumière du tétragramme י־ה־ו־ה afin que les créatures soient capables de la supporter [la lumière ou le nom].
C’est également l’explication profonde de ce que dit Resh Laquish dans le talmoud (Nédarim 8a) : « Il n’y a pas de Guéhinam [enfer] dans le monde futur, seulement le Saint béni soit-Il sort le soleil de son « étui » par lequel les Tsadiquim guérissent et les impies sont jugés ».
L’intention de cet enseignement est que le « soleil » fait allusion à la grande lumière du tétragramme י־ה־ו־ה, qui aujourd’hui est caché et contracté dans un « étui » qui est comme nous l’avons vu précédemment le nom אלקים. Par contre, dans le monde futur, le Saint béni Soit-Il sortira le « soleil son étui », c’est à dire que là il dévoilera la grande lumière du tétragramme י־ה־ו־ה, sans contraction, et alors, les Tsadiquim seront guéris et jouiront de cette lumière car ils ont eu [ici-bas] l’étude de la Torah et ont accompli les Mitsvoth qui sont pour eux des « vêtements » et grâce à cela ils seront capables de supporter la grande lumière de Son nom.
Par contre, les impies, qui n’ont ni Torah ni Mitsvoth et donc n’ont pas de « vêtements » sont jugés pour être « brulés » car ils ne seront pas capables de supporter la grande lumière du tétragramme י־ה־ו־ה, lorsqu’elle se dévoilera sans contraction.
Par ce développement nous comprenons bien la décision de Béçalel de faire d’abord le Mishkan (le Temple mobile qui rappelle le nom אלקים) et ensuite les ustensiles. Car le Mishkan, qui couvre les ustensiles, représente le nom אלקים et protège et cache la grande lumière du tétragramme י־ה־ו־ה, et en conséquence Béçalel a répondu à Moshé « les ustensiles que je vais faire, où vais-je donc les faire entrer ? » ; c’est à dire où vais-je faire entrer la grande lumière du nom י־ה־ו־ה ? Ceux qui seront à l’extérieur ne seront pas capables de supporter la grande lumière sans la contraction [de cette lumière] faite par le nom אלקים. En conséquence nous sommes forcés de construire d’abord le Mishkan qui fait allusion au nom אלקים afin qu’il contracte la grande lumière du nom י־ה־ו־ה et seulement ensuite on pourra construire les ustensiles et les faire entrer dans le Mishkan.
S’il en est ainsi il faut d’abord construite le Mishkan qui est l’aspect « vêtement/étui » afin de réduire la grande lumière du nom י־ה־ו־ה, et pour quelle raison Moshé a-t-il inversé cet ordre et a demandé à Béçalel de construire d’abord les ustensiles et seulement ensuite le Mishkan ?
Il y a lieu de dire que Moshé a inversé l’ordre car lui pouvait atteindre la grande lumière du nom י־ה־ו־ה sans revêtement et sans contraction (de cette lumière) comme le témoigne à son propos, le saint béni soit-Il (Nombres Ch. 12 v6-8)
וַיֹּאמֶר, שִׁמְעוּ-נָא דְבָרָי; אִם-יִהְיֶה, נְבִיאֲכֶם–ה׳ בַּמַּרְאָה אֵלָיו אֶתְוַדָּע, בַּחֲלוֹם אֲדַבֶּר-בּוֹ.
il dit: « Ecoutez bien mes paroles. S’il n’était que votre prophète, moi, Éternel, je me manifesterais à lui par une vision, c’est en songe que je m’entretiendrais avec lui.
לֹא-כֵן, עַבְדִּי מֹשֶׁה: בְּכָל-בֵּיתִי, נֶאֱמָן הוּא.
Mais non: Moïse est mon serviteur; de toute ma maison c’est le plus dévoué.
פֶּה אֶל-פֶּה אֲדַבֶּר-בּוֹ, וּמַרְאֶה וְלֹא בְחִידֹת, וּתְמֻנַת ה׳, יַבִּיט; וּמַדּוּעַ לֹא יְרֵאתֶם, לְדַבֵּר בְּעַבְדִּי בְמֹשֶׁה.
Je lui parle face à face, dans une claire apparition et sans énigmes; c’est l’image de D.ieu même qu’il contemple. Pourquoi donc n’avez-vous pas craint de parler contre mon serviteur, contre Moïse? »
En effet, tous les autres prophètes n’ont pu atteindre la prophétie qu’après une contraction du nom י־ה־ו־ה opérée par le nom אלקים tandis que Moshé Rabbénou a eu le mérite d’atteindre le nom י־ה־ו־ה sans contraction, dans l’aspect (Nombres ch. 12 v8) c’est l’image de D.ieu même qu’il contemple [« et l’image de D.ieu il scrutera »]
C’est pour cela que Moshé a répondu à Beçalel « peut être étais tu à l’ombre de D.ieu et tu sauras ? » ; car en effet tout ce que tu as atteint [compris] à savoir qu’il faut d’abord faire le sanctuaire afin de réduire [contracter] la lumière du nom י־ה־ו־ה tu l’as compris parce que tu es, toi Béçalel, dans l’aspect « ombre de D.ieu » c’est à dire que tu dois faire une ombre/un revêtement au nom י־ה־ו־ה afin que ceux qui se trouvent à l’extérieur puissent supporter la grande lumière de Hashem.
Il est bon de rajouter ce que disent les sages, à savoir que Moshé Rabbénou était « l’aspect soleil » comme on le voit dans le Midrash à propos du verset (Ecclésiaste Ch. 1 v5) « Le soleil se lève, le soleil se couche » ; le Midrash d’expliquer : « tant que ne s’est pas couché le soleil de Moshé, le soleil de Josué ne s’est pas levé ». Les sages nous disent de plus (Talmoud Bava Vatra 75a) « La face de Moshé est comme la face du soleil et la face de Josué est comme la face de la lune ».
C’est pour cela qu’il est écrit dans la Torah (Exode Ch. 34 v30) :
וַיַּרְא אַהֲרֹן וְכָל-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, אֶת-מֹשֶׁה, וְהִנֵּה קָרַן, עוֹר פָּנָיו; וַיִּירְאוּ, מִגֶּשֶׁת אֵלָיו.
Aaron et tous les enfants d’Israël regardèrent Moïse et voyant rayonner la peau de son visage, ils n’osèrent l’approcher.
Car la lumière du visage de Moshé rayonnait, comme le soleil qui éclaire par ses rayons la Terre.
C’est pour cela qu’il est écrit dans la Torah, à de nombreux endroits
וַיַּעַשׂ, מֹשֶׁה: כְּכֹל אֲשֶׁר צִוָּה ה׳
« Moshé fit comme tout ce que Hashem lui avait ordonné »
lorsqu’on accole les lettres des deux premiers mots on a ויעשמשה ce qui donne à la jonction des deux mots le mot שמש « soleil » pour nous signifier que Moshé est l’aspect soleil, qui éclaire tous les Enfants d’Israël.
Nous voyons, dans le Zohar Haqqadosh, que Moshé Rabbénou, qui nous a délivrés d’Egypte sera le Roi Messie et nous délivrera dans le futur. Ceci est donné en allusion dans les propos du plus sage parmi les hommes (le roi Salomon) (Ecclésiaste Ch. 1 v9) :
מַה-שֶּׁהָיָה, הוּא שֶׁיִּהְיֶה
Ce qui a été c’est ce qui sera
Où les premières lettres des trois premiers mots donne משה Moshé ! C’est à dire que ce qui a été lors de la première délivrance d’Egypte où Moshé Rabbénou a été celui qui a délivré le peuple d’Israël d’Egypte [l’intermédiaire de D.ieu], de la même manière cela sera lors de la délivrance finale, Moshé Rabbénou sera alors celui qui délivrera Israël des Nations comme le dit le Zohar Haqqadosh à propos du verset (Genèse Ch. 49 v10)
לֹא-יָסוּר שֵׁבֶט מִיהוּדָה, וּמְחֹקֵק מִבֵּין רַגְלָיו, עַד כִּי-יָבֹא שִׁילֹה, וְלוֹ יִקְּהַת עַמִּים.
Le sceptre n’échappera point à Juda, ni l’autorité à sa descendance, jusqu’à l’avènement du Pacifique [de Shilo] auquel obéiront les peuples.
Le Zohar nous enseigne que « Le sceptre n’échappera point à Juda » il s’agit du Messie fils de David et « ni l’autorité à sa descendance » il s’agit du Messie fils de Joseph , « jusqu’à l’avènement du Pacifique [de Shilo] » il s’agit de Moshé dont la valeur numérique (345) est la même que celle de . שִׁילֹה / Shilo (300 +10+30+5=345).
C’est ce que nous disent nos maîtres dans la douceur de leur langage (Nédarim 8a rapporté plus haut), que dans le futur, dans la délivrance qui est proche « le Saint béni soit-Il sort le soleil de son « étui » par lequel les Tsadiquim guérissent et les impies sont jugés » ; c’est à dire que dans le futur, le Saint béni-soit-Il sortira le « soleil » c’est à dire Moshé Rabbénou, qui est l’aspect « soleil », « de son étui » c’est à dire de Son sein (de Sa proximité) afin de délivrer les Enfants d’Israël, et pour frapper les parmi les Goyim ceux qui sont impies.
[Rappel : le Tétragramme est constitué de 4 lettres, comme deux lettres sont identiques, la seconde et la quatrième qui sont un ה, le nombre d’anagrammes du Tétragramme est de 12, chacune de ces douze possibilités éclaire un des 12 mois de l’année ; l’anagramme qui éclaire le mois de Nissan qui est le mois de la délivrance est directement le Nom de D.ieu י־ה־ו־ה dans l’ordre normal].
Il nous faut savoir, que pendant le mois de Nissan, pendant lequel les Enfants d’Israël ont été délivrés d’Egypte, c’est le nom י־ה־ו־ה qui éclaire ce mois (parmi les 12 anagrammes susmentionnés) et en conséquence, les forces extérieures à la sainteté [les ‘Hitsonim, ce sont des forces qui éloignent l’homme de D.ieu, ce sont des forces extérieures à la sainteté elles ont été créées pour préserver le libre arbitre] ne peuvent pas du tout y intervenir et ainsi ils sont soumis et annulés du fait de la lumière importante qui s’y dévoile.
C’est pour cela que nos sages nous ont enseigné (Talmoud Rosh Hashana 11a) « En Nissan nos ancêtres ont été délivrés, et en Nissan il seront délivrés [lors de la délivrance finale] », car pendant le mois de Nissan c’est le nom י־ה־ו־ה (dans l’ordre) qui règne alors c’est le moment adéquat pour soumettre les impies parmi les nations et délivrer Israël.
Il y a lieu d’ajouter ce que nous enseignent les sages (Talmoud Haguiga 12a) : la lumière qu’a créée le Saint béni soit-Il le premier jour de la création permettait à Adam de scruter d’un bout du monde à l’autre (c’est à dire qu’Adam pouvait voir tout ce qui se passait d’un bout du monde à l’autre). Comme le saint Béni soit-Il a vu ce qu’il allait se passer dans la génération du déluge et celle de la tour de Babel, que leurs actions allaient se détériorer, alors il leur a caché cette lumière (afin qu’ils n’utilisent pas cette lumière pour faire du mal) comme il est écrit (Job Ch. 38 v15) :
וְיִמָּנַע מֵרְשָׁעִים אוֹרָם;
Les méchants sont privés de leur lumière à eux,
Et au bénéfice de qui Hashem a-t-il caché cette lumière ? Pour les Tsadiquim dans le monde futur !
Nous trouvons, dans les propos des sages, que le lumière du soleil a un effet bénéfique qui ressemble à cette lumière cachée (cette lumière cachée se nomme « Or Hagganouz »), comme nous le trouvons dans le Midrash « une branche /une subdivision » de la lumière d’en haut c’est le globe solaire. C’est à dire que le globe solaire est un aspect «de la branche » et des restes de la lumière d’en haut qui est cette lumière cachée, le Or Hagganouz.
Il est connu que la nuit est un moment où œuvrent, pour notre détresse, toute sorte de voleurs, qui se cachent dans l’obscurité de la nuit car ils ont peur d’agir à la lumière du jour de crainte d’être démasqués. Cependant, il y a dans cela un sujet bien plus profond. Il faut savoir que la pendant la nuit agissent les forces de l’impureté et le jour elles s’enfuient et se cachent car elles ne sont pas capables de supporter la lumière du soleil, par l’intermédiaire duquel Hashem déverse la lumière de la bonté et de la miséricorde dans le monde.
Nous avons une preuve de cela dans le Talmoud : « Rabbi Yéhouda dit au nom de Rav ; jamais un homme ne doit entrer pendant « Ki Tov », c’est à dire au moment où l’assemblée ou l’officiant lisent un sujet négatif (lorsqu’on lit dans le Séfer Torah par exemple), ni sortir pendant « Ki Tov », c’est à dire au moment où l’assemblée ou l’officiant lisent un sujet négatif, comme il est écrit (Exode Ch. 12 v22)
וְאַתֶּם, לֹא תֵצְאוּ אִישׁ מִפֶּתַח-בֵּיתוֹ–עַד-בֹּקֶר.
Que pas un d’entre vous ne franchisse alors le seuil de sa demeure, jusqu’au matin. »
Nous voyons ainsi que pendant la sortie d’Egypte, Hashem a mis en garde les enfants d’Israël de ne pas franchir le seuil de leur maison jusqu’au matin, c’est à dire jusqu’au lever du jour. Pour quelle raison ? Parce que l’exterminateur (les forces du mal) a le droit d’agir pendant la nuit et il ne fait pas la différence entre les Tsadiquim et les impies, et non seulement cela mais encore il commence par les Tsadiquim». [fin du Talmoud]
Nous voyons ainsi que « l’exterminateur a le droit d’agir la nuit » et donc nous craignons cet « exterminateur » qui commet des dommages, qu’il n’occasionne, à D.ieu ne plaise, un dommage même au Tsadiq. Nous en déduisons que le matin il n’y a pas lieu de craindre les forces qui détruisent et qui endommagent.
Nous voyons de même dans le livre « Shaar Hakkawanoth » du AriZal « que le moment où règnent réellement les forces du mal n’est que la nuit ». En conséquence, écrit le Matté Moshé, nous avons l’habitude de dire « wéhou Ra’houm …. » «[PS ch. 78 v38 et 113 v2] Il est miséricordieux, il pardonne les fautes ; il ne détruit pas, il calme souvent sa colère et ne réveille jamais tout son courroux » avant la prière du soir afin d’annuler ces forces d’impureté (ces Qélipoth). Nous procédons ainsi car le moment principal où règnent ces forces extérieures à la sainteté (les Hitsonim) est la nuit, comme nous l’avons en allusion dans le verset (Psaumes 104 v20)
תָּשֶׁת-חֹשֶׁךְ, וִיהִי לָיְלָה– בּוֹ-תִרְמֹשׂ, כָּל-חַיְתוֹ-יָעַר.
Tu amènes les ténèbres, et c’est la nuit, la nuit, où circulent tous les hôtes de la forêt.
En fait, « les hôtes de la forêt » sont les impuretés et les forces malfaisantes qui veulent arracher la sainteté lorsqu’arrive la nuit (Cependant le vendredi soir on ne dit pas « wéhou Rahoum .. » avant la prière du soir car du fait de la sainteté du Shabbath, les impuretés n’ont aucun règne et aucune force).
Nous apprenons de ce qui précède que le Saint béni soit-Il éclaire le monde par la lumière du soleil, mais pas seulement pour éclairer (physiquement) et réchauffer le monde, mais la lumière du soleil est également une lumière spirituelle qui rejette l’impureté (les Qélipoth) et les « forces qui endommagent » [Maziquim] afin qu’ils ne puissent pas régner pendant le jour. Il y a lieu de dire que c’est pour cela que les sages ont institué dans la prière du matin, dans le Yotser (les bénédictions avant le Shéma) « Qui éclaire la Terre et ceux qui y habitent, avec miséricorde ». En effet ce thème est que le saint béni soit-Il nous éclaire chaque jour avec la lumière du soleil et annule l’impureté (les Qélipoth) et les forces extérieures à la sainteté [Hitsonim] et c’est une grande miséricorde qu’il nous accorde.
Comme nous l’avons vu, cette force avec laquelle le Saint béni soit-Il a une influence sur nous avec la lumière du soleil, pour rejeter les forces extérieures à la sainteté [Hitsonim], a sa racine dans la lumière cachée (Or Hagganouz créée le premier jour de la création alors qu’il n’y avait encore aucun luminaire) à propos de laquelle les sages nous ont enseigné : la lumière qu’a créée le Saint béni soit-Il le premier jour de la création permettait à Adam de scruter d’un bout du monde à l’autre.
Qu’il Te soit agréable, notre Père qui est dans les « cieux », D.ieu de miséricorde, que Tu éclaires, pour nous, avec Ta grande lumière la « nuit » afin que nous puissions surmonter (vaincre) notre Yetser Hara (mauvais penchant) et ses armes qui sont les forces de l’impureté, afin que nous puissions Te servir dans la sainteté et la pureté, avec un grand amour tous les jours ; AMEN
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Quatrième Dévar Torah (5773)
Rubrique désormais habituelle dans laquelle nous allons décortiquer le commentaire de Rashi sur quelques versets de la Parasha. Les explications sont tirées du livre « Rashi Hamméforash ». Le texte de Rashi en Français est tiré principalement du site « sefarim.fr » et est en fait celui du « Houmach avec Rachi » des éditions Gallia. J’y apporte parfois de très légères modifications.
Le texte en gras et en reouge (et souligné) est celui de la Torah ; le texte normal est celui de « Rashi Hamméforash » et le texte en gras est la traduction de Rashi proprement dite.
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Les merveilles de Rashi !!
Exode Ch. 35 v. 1 :
וַיַּקְהֵל מֹשֶׁה, אֶת-כָּל-עֲדַת בְּנֵי יִשְׂרָאֵל–וַיֹּאמֶר אֲלֵהֶם: אֵלֶּה, הַדְּבָרִים, אֲשֶׁר-צִוָּה יְהוָה, לַעֲשֹׂת אֹתָם
Moïse convoqua toute la communauté des enfants d’Israël et leur dit: « Voici les choses que l’Éternel a ordonné d’observer.
וַיַּקְהֵל מֹשֶׁה. לְמָחֳרַת יוֹם הַכִּפּוּרִים כְּשֶׁיָּרַד מִן הָהָר וְהוּא לָ’ הִפְעִיל שֶׁאֵינוֹ אוֹסֵף אֲנָשִׁים בַּיָּדַיִם אֶלָּא הֵן נֶאֱסָפִים עַל פִּי דִּבּוּרוֹ וְתַרְגּוּמוֹ וְאִכְנֵישׁ:
Moshé fit assembler A la fin de la Parasha précédente il est raconté que Moshé est descendu de la montagne avec les secondes tables ce qui eut lieu le jour de Kippour (voir Rashi supra Ch. 34 v. 29) et de ce fait « Moshé fit rassembler » était immédiatement le lendemain du jour de Yom Kippour, lorsqu’il est descendu de la montagne. Le verbe וַיַּקְהֵל est employé à la forme du hif‘il , il a fait une action qui a entraîné que les gens se rassemblent: On n’assemble pas les gens à l’aide de ses mains, mais ils se sont assemblés sur son ordre. Aussi le Targoum Onqelos traduit-il par : et la bonne version dans le Targoum Onqelos est weakhnich (« il fit assembler ») et pas comme c’est traduit dans de nombreux livres « wékhanash » qui signifie que c’est lui-même qui les a rassemblés.
Exode Ch. 35 v. 2 :
שֵׁשֶׁת יָמִים, תֵּעָשֶׂה מְלָאכָה, וּבַיּוֹם הַשְּׁבִיעִי יִהְיֶה לָכֶם קֹדֶשׁ שַׁבַּת שַׁבָּתוֹן, לַיהוָה; כָּל-הָעֹשֶׂה בוֹ מְלָאכָה, יוּמָת.
Pendant six jours on travaillera, mais au septième vous aurez une solennité sainte, un chômage absolu en l’honneur de l’Éternel; quiconque travaillera en ce jour sera mis à mort.
שֵׁשֶׁת יָמִים. הִקְדִּים לָהֶם אַזְהָרַת שַׁבָּת לְצִוּוּי מְלֶאכֶת הַמִּשְׁכָּן לוֹמָר שֶׁאֵינוֹ דּוֹחֶה אֶת הַשַּׁבָּת:
Six jours Bien qu’il les ait rassemblés pour leur parler de l’édification du Mishkan (Temple mobile), malgré tout il a introduit l’interdiction du travail pendant le Shabbath qui est mentionnée avant l’ordre de construire le tabernacle, ceci pour souligner que ce travail du Mishkan ne « repousse » pas le Shabbath.
Exode Ch. 35 v. 3 :
לֹא-תְבַעֲרוּ אֵשׁ, בְּכֹל מֹשְׁבֹתֵיכֶם, בְּיוֹם, הַשַּׁבָּת.
Vous ne ferez point de feu dans aucune de vos demeures en ce jour de repos. »
לֹא תְבַעֲרוּ אֵשׁ. יֵשׁ מֵרַבּוֹתֵינוּ אוֹמְרִים הַבְעָרָה לְלָאו יָצָאת וְיֵשׁ אוֹמְרֵים לְחַלֵּק יָצָאת:
Vous n’allumerez pas de feu Certains de nos maîtres enseignent que c’est pour cela qu’il est revenu et a détaillé le travail d’allumer le feu séparément, alors qu’il est déjà inclus dans l’injonction « tu ne feras aucun travail », pour apprendre que la défense d’allumer du feu est mentionnée à titre d’interdiction, pour nous apprendre que le fait d’allumer du feu pendant Shabbath n’est pas comme les autres travaux pour lesquels la peine encourue est « Séquila » « Lapidation », ou « Kareth » « Retranchement » mais que la peine est plus légère (que celle encourue pour les autres travaux), et celui qui allume le feu pendant Shabbath transgresse uniquement un commandement négatif dont la punition est « Malkouth » « des coups », et certains disent d’autres qu’elle est mentionnée à titre de « fractionnement » (Shabbath 70a, Sanhédrin 35b et 62a, Yevamoth 6b) afin que tu ne dise pas qu’on est passible de « Séquila » « Lapidation », ou « Kareth » « Retranchement » que lorsqu’on a transgressé tous les travaux interdits et c’est pour cela que le texte a détaillé un des travaux à part, pour nous apprendre qu’on est coupable pour chaque travail interdit séparément.
Mis en ligne le 11 mars 2015 – Mis à jour le 27 février 2019.