Parachat Chémot Le Malbim – Rav Michaël Smadja (Exode Chapitre I)
Parachat Chémot Malbim
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Je voudrais vous inviter à un voyage en Égypte du temps de l’esclavage par l’intermédiaire et le prisme du Malbim. Il nous plonge dans un univers complètement différent de ce que nous percevons du sens simple de la Torah. Ce périple avec l’aide de D-ieu où plutôt ce périple que D-ieu va nous dévoiler lui-même va commencer par l’esclavage puis par la naissance de Moshé suivie des dix plaies, de la sortie d’Egypte et du don de la Torah en finissant par la construction du Mishkan, d’une manière extraordinaire.
Meïr Leibush ben Jehiel Michel Weiser (Volochysk, Volhynie 7 mars 1809-Kiev, 18 septembre 1879), connu par son acronyme Malbim (hébreu : מלבי »ם), est un rabbin russe, et commentateur de la Torah. Le nom « Malbim » dérive des initiales de son nom.
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Parachat Chémot Explications du Malbim
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Chapitre 1 Verset 9 (Parachat Chémot Malbim)
« Et le roi dit à son peuple: voici le peuple d’Israël est plus nombreux et plus puissant que nous«
Question: du fait qu’il est dit: « le peuple est plus nombreux » cela veut dire donc qu’ils sont déjà en expansion et plus nombreux que le peuple égyptien. Comment peut-il être dit alors dans le verset suivant « venons, ingénions nous contre ce peuple de peur qu’il se multiplie? »
Réponse: le verset commence à parler des intentions de Parrho et de son plan diabolique. Puis le verset va parler des souffrances que les enfants d’Israël ont subies. L’intention du verset est de raconter l’enchaînement des événements et de montrer combien était grande la méchanceté de Parrho et de son peuple afin de justifier le terrible décret qui allait s’abattre sur l’Égypte et les redoutables plaies qui allaient découler de ce décret afin de balayer cette question que nombre de personne se sont posée:
- « puisque l’exil a été décrété depuis l’époque de Avraham notre patriarche, et aussi l’esclavage et les souffrances qui en découlent, les égyptiens n’étant que les émissaires que D-ieu a choisis, pourquoi ont-ils été punis?
Pour anticiper cette question, le verset montre et dévoile qu’ils étaient, par leurs actes, susceptibles de mériter cette terrible punition ». Ainsi, le verset dévoile le complot fomenté par Parrho à son peuple: « Voici ce peuple est plus nombreux et plus puissant que nous« . Cela ne veut pas dire qu’il s’était déjà multiplié car plus tard il va dire « de peur qu’il se multiplie« , mais le verset dévoile le prétexte que Parrho va dire à son peuple afin d’asservir les hébreux.
De plus, même à la sortie d’Égypte, les enfants d’Israël ne seront jamais aussi nombreux que les égyptiens car ceux-ci étaient d’une puissance et d’une multitude incroyable. En fait les mots « le peuple d’Israël était nombreux » veulent exprimer qu’ils se multipliaient d’une manière exponentielle plus que les égyptiens car de soixante-dix ils sont passés à sept mille qui est une proportion cent fois plus de ce qu’ils étaient au départ au contraire des égyptiens qui n’augmentaient pas dans cette proportion aussi vertigineuse mais plutôt de l’ordre du double sans pour autant dépasser la population égyptienne.
Chapitre 1 verset 10
« Préparons-nous à nous ingénier contre lui de peur qu’il se multiplie«
Car à la fin, il va se multiplier d’une manière exceptionnelle et malgré qu’ils sachent pertinemment que même s’ils se multiplient, ils ne pourront jamais se révolter contre les égyptiens car l’Égypte est un grand pays composé de nombreux peuples. Le seul souci qu’ils pourraient avoir maintenant, est que si une guerre éclate alors les hébreux auraient la possibilité de se rajouter à leurs ennemis et pourraient s’échapper de la terre d’Égypte. Et il est évident que même si une guerre survenait, ils n’auraient jamais peur qu’ils soient attaqués par les hébreux et qu’ils envahissent leur pays. Mais la seule crainte qu’ils avaient étaient que les hébreux avaient une envie profonde de quitter l’Égypte pour retourner vivre en terre d’Israël car ils ne sont jamais venus en Égypte pour s’y installer comme il est écrit: » pour résider dans la terre, nous sommes venus » (et non pour nous y installer).
Seulement les égyptiens ne voulaient pas les laisser retourner dans leur terre car leur intention était de les asservir, jusqu’à ce que même du temps de Yossef, les enfants d’Israël ne pouvaient sortir pour enterrer leur patriarche sans l’autorisation de Parrho, les obligeant à laisser leurs progénitures et leurs troupeaux en terre de Gochen en tant que garantie de leur retour en Égypte.
Et Yaacov et Yossef au moment de leurs morts leur ont promis que D-ieu les ramènerait vers la terre de leurs ancêtres car ils ne pouvaient pas sortir d’eux-mêmes du fait de l’emprise physique et psychologique des égyptiens. Et donc la guerre était le seul moyen pour eux de se dégager de leur emprise afin de remonter en terre d’Israël.
A cause de cette crainte, Parrho a voulu établir un plan d’action: « voici le peuple des enfants d’Israël » c’est-à-dire, du fait qu’ils étaient un peuple différent et autonome qui refusait de se mélanger aux égyptiens et de se marier avec eux car ils espéraient à tout moment repartir chez eux. Pour cela, Parrho avait de quoi se soucier pour le futur. Et pour cela, a été dévoilé le complot machiavélique du méchant roi et de son peuple car en fait ils ne cherchaient qu’un prétexte pour pouvoir les asservir.
1/ car maintenant ils n’ont absolument pas multiplié comme ils le craignent. Ce n’est qu’une crainte potentielle et non réelle comme Parrho le dit: « de peur qu’il se multiplie » dans le futur ».
2/ car même au moment où ils sont devenus nombreux, les égyptiens n’avaient pas peur de leur puissance et n’imaginaient en aucun qu’ils partiraient en guerre contre eux. Pour cela, ils ont dit: « De peur qu’une guerre éclate« . Car le mot « mikré » en hébreu désigne un accident, un événement inhabituel selon les lois de la nature. C’est-à-dire que cette supposition d’une guerre serait un véritable événement inattendu et imprévisible. Pour cela le mot est employé au pluriel « tikrahéna » car il faudrait une suite plus que hasardeuse, d’événements pour en arriver à une guerre car d’une manière normale il est impossible qu’un peuple puisse en arriver à aller en guerre contre la plus grande puissance du moment.
3/ et même s’ils se multiplient d’une manière anormale et qu’il survienne une guerre tout aussi improbable, ils n’auraient jamais eu peur que les enfants d’Israël puissent leur faire du mal. La seule crainte qu’ils puissent avoir, est qu’ils réussissent à s’enfuir et à ce moment si les hébreux avaient voulu rentrer chez eux, les égyptiens n’auraient eu aucune raison légale de les contraindre à rester. Aucune loi ne pouvait les empêcher de partir. Car ils ne sont venus en Égypte que pour y séjourner non pour s’installer et prendre l’identité égyptienne.
Et donc le fait de vouloir les empêcher de partir est pure méchanceté qui allait contre les lois du pays et à plus forte raison toutes les ruses qu’ils ont déployées pour les asservir en tant qu’esclaves et les faire souffrir, il n’y avait pas plus grande acte criminel que cela.
Chapitre 1 – verset 11 (Parachat Chémot Malbim)
« Et ils ont placé sur lui des princes d’impôts afin de le faire souffrir par leur fardeaux et ils construisirent des villes d’engrangement….. »
Après que la Torah ait raconté le complot machiavélique des égyptiens, elle commence à raconter pourquoi ceux-ci ont mérité de recevoir ces terribles punitions pour avoir fait souffrir les enfants d’Israël, car ces souffrances qu’ils leur infligeaient étaient beaucoup plus terribles que ce qui avait été décrété au moment de l’alliance avec Avraham notre patriarche, l’alliance « d’entre les morceaux » où il est écrit: « ils les serviront« , c’est-à-dire que Israël servira les égyptiens de leur plein gré en leur donnant un impôt d’eux-mêmes comme tous les étrangers résidant en Égypte qui donnaient un impôt au roi.
Pour cette raison, il n’est pas écrit dans le verset: « et ils placèrent sur eux des impôts » car ils donnaient déjà l’impôt de leur plein gré mais il est écrit: « et ils placèrent sur eux des princes d’impôt » qui sont des oppresseurs qui les opprimaient et les obligeaient à payer toutes sortes d’impôts selon les volontés de ceux-ci. Et il est connu que ce genre de collecteur d’impôt « sucent » le sang des pauvres c’est-à-dire les taxent d’une manière exagérée et outrageuse car sans défense et il faut à chaque fois leur donner des « pots de vin » afin qu’ils n’alourdissent pas leurs charges. Et c’est cela la réalité des mots « afin de le faire souffrir par leurs labeurs« , c’est-à-dire le labeur des collecteurs car le fardeau qu’imposait les collecteurs était beaucoup plus pénible que les impôts eux-mêmes.
Et ce fardeau n’est pas venu en conséquence du fait qu’ils ne voulaient pas donner l’impôt, car d’eux-mêmes, ils le donnaient sans que les collecteurs aient besoin de les oppresser. En fait ils n’agissaient ainsi que pour faire souffrir gratuitement le peuple. Et c’est ce qui est écrit à propos de l’alliance d’avec Avraham notre patriarche, où il est dit: « et aussi le peuple qui vous asservira, je le jugerai« . Il ne sera pas seulement jugé sur la souffrance causée par l’esclavage, mais aussi sur la nature de l’esclavage si elle était anormalement supérieure à la souffrance infligée selon les lois du pays.
Et après tout cela, ils ont commencé à les asservir physiquement: « ils construisirent alors des villes d’engrangement pour Parrho ». Car à partir du moment où la loi a été fixée qu’1/5 ème de la récolte appartenait à Parrho, ils avaient des réservoirs remplis de récoltes et ils se mirent à obliger les hébreux à construire des villes entières de réservoirs où ils entassaient toutes les récoltes du roi.
Nos sages disent que le nom de ces villes Pithom et Ramsès montrent que ces villes étaient construites à des endroits où le sol n’avait aucune stabilité, faits d’eau et de sable se transformant en boue et sable mouvant. Et chaque hébreu qui commençait à construire les fondations se faisait écraser par les pierres et avaler par le sol. Car le but de ces constructions était de faire travailler les esclaves d’un travail sans fin et sans but afin de les faire souffrir encore plus.
Chapitre 1 verset 12
« Et comme ils le faisaient souffrir ainsi il se multipliait et ainsi il débordait de ses limites et ils étaient dégoûtés à cause des enfants d’Israël«
Et toutes les souffrances que les égyptiens ont fait subir aux enfants d’Israël n’ont pas pu empêcher cette multiplication exponentielle du peuple d’Israël et plus ils les affaiblissaient plus ils étaient puissants. Alors la haine s’est emparée des égyptiens car jusqu’à présent toute leur intention n’était que de les empêcher de fuir mais plus le temps passait plus la haine aveuglait les yeux des égyptiens.
Chapitre 1 verset 13
« Et les égyptiens asservissaient les enfants d’Israël par un travail épuisant«
Et alors les enfants d’Israël ont été soumis à l’esclavage physique de tout instant. Et pas uniquement au service royal mais ils étaient assujettis aux travaux de tous les égyptiens et étaient devenus les esclaves des esclaves n’appartenant à aucune autorité administrative. Tous pouvaient les prendre de force pour leurs services sans que les autorités de l’Égypte ne disent quoi que ce soit. Et puis il y a eu une deuxième étape dans l’asservissement des enfants d’Israël, car ce n’était plus un asservissement utile pour les besoins des égyptiens mais cela s’était transformé en travail inhumain sans limite et sans but seulement afin de les épuiser physiquement et moralement.
Chapitre 1 verset 14
« Ils rendirent amère leur vie par un travail dur avec la fabrication du ciment et des briques et de tous travaux de champ qu’ils effectuèrent avec dureté«
Le but de l’esclavage était de rendre amère leur vie et le verset explique que la nature du travail était d’une pénibilité incroyable à fabriquer de l’argile et des briques et ce travail forcé était dans toutes sortes de travaux des champs afin de les empêcher de se reproduire et chaque travail était effectué de manière à briser le corps et l’esprit sans repos et par cela le verset nous dévoile que tous les égyptiens se sont associés pour briser les hébreux, pour cela eux-aussi ont été inclus dans les châtiments que va recevoir l’Égypte.
Chapitre 1 verset 15 (Parachat Chémot Malbim)
״Et le roi d’Égypte dit aux sages-femmes hébreux dont leurs noms sont pouah’ et chiffra«
Selon le sens simple il faut comprendre le verset ainsi: et le roi d’Égypte dit aux sages-femmes égyptiennes qui accouchaient les femmes hébreu. Et non » et le roi dit aux sages-femmes qui sont elles-mêmes hébreux ». Car pour quelle raison dévoilerait-il son complot aux hébreux eux-mêmes?
Il y avait deux sortes de sages-femmes:
1/ une catégorie qui s’occupait de l’accouchement en lui-même qui s’appelait « chiffra ».
2/ une autre catégorie qui s’occupait à couper le cordon ombilical et de nettoyer le bébé qui s’appelait « pouah' ».
Il n’est pas possible d’expliquer qu’il s’agissait en fait que de deux personnes car le peuple était trop nombreux. Mais le verset parle de deux sortes de sages-femmes ou bien que ces deux personnes étaient les chefs des sages-femmes. Et ce que le verset mentionne que Parrho leur a parlé sans expliquer ses paroles est parce qu’il leur répète ce qu’il a déjà dit auparavant aux égyptiens « voici le peuple d’Israël est nombreux et puissant » et le complot qu’il a fomenté. Et maintenant il le répète aux sages-femmes afin d’agir pour ne pas qu’ils se multiplient.
Chapitre 1 verset 16 (Parachat Chémot Malbim)
« Et il dit: au moment où vous accoucherez les hébreux et vous verrez sur le siège d’accouchement si c’est un garçon et vous le tuerez et si c’est une fille et vous la laisserez vivre«
Son complot était de tuer les garçons au moment de la naissance pour cela, il n’est pas précisé à ce moment » et il a ordonné aux sages-femmes » comme il est écrit plus tard lorsque Moshé est né: » et il a ordonné à tout son peuple » car ce n’était pas un ordre mais un conseil afin qu’elles accomplissent ces assassinats en secret et que personne ne le sache. C’est cela la différence entre un ordre et un conseil. Si cela avait été un ordre, les sages-femmes auraient été condamnées à mort pour ne pas avoir accompli les directives royales car cela aurait été considéré comme une rébellion à l’ordre du roi. Et si celui-ci avait voulu le faire aux yeux de tout le monde, il ne l’aurait pas fait au moyen des sages-femmes mais il aurait demandé à tout égyptien de jeter tout bébé dans le fleuve. Seulement au commencement, il n’a pas osé faire ce genre d’atrocité aux yeux de tous, pour cela, il a demandé sans ordonner aux sages-femmes de le faire croyant que leur haine des hébreux suffirait pour accomplir leur forfait.
Chapitre 1 verset 17
״Et les sages-femmes craignaient D-ieu et n’ont pas fait ce que leur avait conseillé le roi d’Égypte et elles ont fait vivre les nouveau-nés«
Du fait que cela n’était pas un ordre et que tout dépendait uniquement de leur choix, jusqu’à ce que la responsabilité leur incomberait, alors ils craignirent Elokim, la conduite divine de la nature, c’est-à-dire les conséquences de leurs actes et non D-ieu, et donc « et elles n’ont pas fait comme il leur avait demandés » et non seulement qu’elles n’ont pas tué les bébés mais au contraire « et elle faisaient vivre les enfants » c’est ce que la deuxième sorte de sages-femmes appelé pouah’ a accompli. Elle avait pour fonction de donner les premiers soins au bébé. Et nos sages expliquent qu’elles allèrent jusqu’à leur donner à boire et à manger car pourquoi avoir besoin de préciser « et elles les faisaient vivre »? Cette information est en trop car cela était leur attribution habituelle de les aider à respirer…seulement cela voulait dire qu’elles leur donnaient aussi à manger et à boire.
Chapitre 1 verset 18
״Et le roi d’Égypte appela les sages-femmes et leur dit: pourquoi avez-vous fait cette chose de donner subsistance aux bébés«
Il ne leur a pas demandé: pourquoi vous n’avez pas fait ce que je vous ai demandées c’est-à-dire de tuer les bébés puisque elles ont fait encore pire en leur donnant de quoi subsister et sur cette acte, elles ne pouvaient prétexter qu’elles avaient peur d’accomplir l’ordre royal.
Chapitre 1 verset 19
« Et les sages-femmes dirent à Parrho que les femmes hébreux ne sont pas comme les égyptiennes car elles connaissent la science de l’accouchement et avant que viennent les accoucheuses, elles avaient déjà enfanté«
Elles lui ont répondu sur ce qu’il avait demandé: « pourquoi avez-vous donné subsistance aux bébés? » Sur cela elles répondirent « car les femmes hébreux ne sont pas comme les égyptiennes » c’est-à-dire qu’elles étaient aussi spécialistes que des sages-femmes et donc il était impossible de les tromper au risque d’être découvertes et suspectées et donc nous étions obligées de faire les soins habituels. Et pour le fait que nous ne les avons pas tué est du fait que « car avant que nous arrivions elles avaient déjà accouché« .
Chapitre 1 verset 20
״Et D-ieu fit du bien aux sages-femmes et le peuple s’est multiplié et est devenu très puissant«
Il nous est enseigné que Parrho avait compris en vérité qu’elles n’avaient pas tuer les bébés du fait qu’elles craignaient D-ieu et que son intention n’était que de leur faire du mal. Mais uniquement « parce que D-ieu leur a fait du bien » en les protégeant du mal que voulait leur faire Parrho qu’elles ont pu rester en vie et ainsi D-ieu leur a donné leur salaire dans ce monde-ci. Mais lorsque Parrho a vu que le peuple se multipliait et devenait puissant » et il s’est multiplié et est devenu nombreux » alors….
Chapitre 1 verset 21
״Et ce fut du fait que les sages-femmes craignaient D-ieu alors il leur fit des maisons«
Alors Parrho a changé ses plans et a abandonné l’idée de tuer les bébés par l’intermédiaire des sages-femmes en secret et il lui est devenu obligatoire de décréter ces assassinats aux yeux de tout le monde malgré que cela soit une honte. Et pour cela, le plan machiavélique a commencé par la construction de maisons spéciales où les sages-femmes étaient confinées « alors il leur fit des maisons » afin que les égyptiens soient au courant en temps réel quand une femme hébreux accouchait car ils avaient posés des gardes à l’entrée de ces maisons et au moment de l’accouchement, les sages-femmes quittaient leur maison pour aller dans la maison de la femme enceinte et ainsi les égyptiens étaient prévenus et arrivaient au bon moment pour prendre le bébé.
Chapitre 1 verset 22
« Et Parrho ordonna à tout son peuple en disant: tout garçon né vous le jetterez dans le Nil et toute fille vous les laisserez vivre«
Alors Parrho a ordonné à tout son peuple: de conseil secret il en a fait un décret royal obligatoire sous peine de mort. Que tout celui qui verrait les sages-femmes sortir de leurs maisons devaient les suivre afin de jeter le bébé dans le Nil si c’est un garçon.
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Fin de l’article « Parachat Chémot Le Malbim – première partie » mis en ligne le 7 janvier 2015 et mis à jour le 15 janvier 2020
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