Paracha Réé – Mitsva de la Tsédaka (I) – Rav Baroukh Rosenblum
Paracha Réé Mitsva Tsédaka
Traduit et adapté par Rav Michael Smadja
Une Mitsva parmi les cinquante-cinq Mitsvot mentionnées dans cette Paracha !
La Mitsva de Tsédaka qui inclut une Mitsva positive et une Mitsva négative, la Torah nous enseigne :
‘‘Lorsqu’il y aura en toi un indigent, d’un de tes frères, dans l’une de tes portes, dans ton pays que Hachem ton D-ieu te donne, tu n’affermiras pas ton cœur et tu ne fermeras par ta main à ton frère l’indigent. Car ouvrir, tu lui ouvriras ta main et prêter tu lui prêteras assez pour son manque qui lui manquera. »
»Tu n’affermiras pas » Mitsva négative et »tu ouvriras ta main » Mitsva positive.
Le Rambam écrit ainsi : »il faut faire encore plus attention à la Mitsva de tsédaka plus qu’à toutes les autres Mitsvot positives. Car le fait de donner l’aumône, c’est le signe que nous sommes de la descendance de Avraham car la qualité de vérité ne se révèle que par de Mitsva de tsédaka. Un homme ne deviendra jamais pauvre en accomplissant de Mitsva de Tsédaka, ni ne subira aucun dommage. Tout celui qui s’empêche de donner de Tsédaka alors qu’il en a les moyens, est considéré comme idolâtre et il s’appelle »mécréant » et »fauteur ». Tout celui qui donne l’aumône à un pauvre, avec mauvaise volonté, en lui montrant un visage fermé, même s’il lui donne toute sa richesse perd son mérite ! Mais il faut donner avec un visage souriant et complaisant à la souffrance qu’il endure. Si un pauvre te demande l’aumône et que tu n’as pas de quoi lui donner, apaise le par des paroles, penche toi sur son cas, montre lui que tu t’intéresses à lui et que tu n’es pas indifférent à son malheur. Et il est interdit de lui crier dessus et lui faire honte. »
Le Ramban écrit : »au moment où un homme donne la Tsédaka, il doit penser que son acte ne va pas lui enlever de l’argent mais au contraire, que son acte de bonté va lui rajouter de l’argent ». Il est interdit de penser : je suis venu à la synagogue avec 100 euros et j’ai donné 20 euros. Il ne me reste plus que 80 euros ! Mais il faut réfléchir ainsi : grâce à cette Mitsva de Tsédaka, je suis venu avec 100 euros et je vais recevoir beaucoup plus.
Comment ressentir cette impression de richesse que peut procurer la Mitsva de Tsédaka ? Car la Tsédaka est appelée par les prophètes »semence ». Un homme qui donne l’aumône, sème des semences qui vont fructifier comme il est dit »semez pour vous l’aumône‘‘ pour cela, nous disons dans la prière »qui sème les aumônes et fait pousser les délivrances ». Que veulent dire les mots »qui sème les aumônes ». De la même manière qu’une graine semée, peut donner des milliers de blés, ainsi celui qui donne une pièce pour un pauvre, sème de la même manière son champ de mérites. Pour cela, au moment de donner l’aumône, il faut ressentir que nous semons un champ qui va donner une multitude de récoltes.
Celui qui donne la Tsédaka de manière purement désintéressée, D-ieu sème dans le paradis le même nombre de pièces qui se multiplient chaque année.
*
Nous vous proposons la suite de ce thème
Si vous désirez soutenir nos institutions (Od Avinou Hay) : SOUTIEN
One Comment
Pingback: Parashat Réé Mitsva de Tsédaka (II) Rav Baroukh Rosenblum