Le saviez-vous Paracha Pin’has ?
Le saviez-vous Paracha Pin’has ?
Pourquoi avoir fait chevaucher sur deux Parachiot et découper l’acte de Pinhas en deux parties, une dans la paracha « Balak » et l’autre dans la paracha « Pinhas » ?
La première partie parle de l’acte lui – même de Pin’has et la deuxième partie par du salaire que Pinhas a reçu de cet acte.
Pour nous dire que l’acte et le salaire n’ont pas de lien de causalité à priori. Et qu’il faut rechercher profondément ce lien qu’il peut y avoir.
Pinhas par son acte a empêché l’idolâtrie les relations interdites et le meurtre de se propager dans le peuple d’Israël.
Nous comprenons qu’il a arrêté l’idolâtrie et les relations interdites. Mais le meurtre, où voyons nous cela?
Car D-ieu aurait tuer tout le peuple si Pinhas n’avait pas tuer Zimri ben Salou.
Et pour ces trois fautes qu’a reçu Pinhas en tant que salaire?
Il a eu trois Salaires
1/ il a eu le mérite de devenir saint et par cela devenir Cohen gadol du fait d’avoir arrêté la faute des relations interdits.
2/ il a eu le mérite de faire le service dans le temple car il a empêché l’idolâtrie de se propager au sein de la communauté d’Israël.
3/ il a eu l’éternité car il a empêché la mort de se diffuser dans le peuple d’Israël. Il est devenu le prophète Éliyahou.
Rav rosenblum
Le saviez-vous Paracha Pin’has
Hier nous avons vu que du fait qu’il a tué Zimri et arrêté la plaie sur la communauté d’Israël, Pinhas a eu le mérite d’atteindre l’éternité de son vivant et de devenir le prophète Éliyahou.
Où se trouve la qualité divine « mesure pour mesure » « מידה כנגד מידה » dans cette récompense? Il tue et il devient immortel!
A propos du meurtre de Abel par Kaïn, il est ecrit que LES SANGS de Abel criaient vengeance devant D-ieu.
Pourquoi « LES SANGS »? Il aurait été plus juste de dire « LE SANG »! Seulement pour inclure dans ce meurtre non seulement le sang de Abel lui – même mais aussi de tous ses descendants potentiels que Kaïn a empêchés de venir dans ce monde.
Ainsi Pinhas en tuant Zimri, il a sauvé de la mort non seulement les enfants d’Israël qui se trouvaient dans le camps au moment de la faute mais il a permis à tous les descendants de ces hommes de venir au monde. Des millions et des millions de personnes. Cela équivaut à l’éternité.
Le saviez-vous? Paracha « Pinhas »
Dans la paracha « Balak » il est déjà mentionné l’ascendance de Pinhas.
Pinhas Ben Éliézer ben Aharon Ha cohen.
Pourquoi la mentionner une nouvelle fois dans la Paracha « Pinhas »?
Le Ari Zal explique qu’au moment où pinhas à voulu tuer Zimri ben Salou, toute la tribu de shimon s’est dressée devant lui. Il a eu tellement « peur » que son âme s’est envolée
et il en ai mort. Jusqu’à ce que descendent en lui les âmes de Nadav et Avihou et le fassent revivre pour avoir la force de se tenir devant Moshé et lui demander la loi et ainsi accomplir la vengeance divine.
C’est ce que nous enseigne la Torah. La première fois il est mentionner l’ascendance de Pinhas réellement étant le fils de Éliézer qui lui était le fils de Aharon. Mais dans la Paracha « Pinhas », il est mentionné qui a reçu les âmes de Nadav et Avihou. Et ainsi il faut lire le verset
» Pinhas fils de Éliézer (et aussi le) fils de Aharon. Car ayant reçu les âmes de Nadav et Avihou.
Le saviez-vous Paracha Pin’has
Il y a lieu de se poser une question. Pourquoi spécialement ce sont les âmes de Nadav et Avihou qui ont revécues dans le corps de Pinhas à ce moment précisément?
Le Talmud donne trois raisons pourquoi ces deux justes sont morts en faisant le service dans la tente des rendez-vous. L’une d’elle est car ils n’ont pas demandé à Moshe la loi s’ils devaient faire le service des encenses ou pas.
L’acte de Pinhas était un acte qui ne pouvait pas etre evoquée devant le tribunal car il est interdit à tout juge de décréter que Zimri devait être tuer par tout vengeur.
Pinhas a été devant Moshé pour demander la loi de tuer Zimri alors qu’il n’en était pas du tout obligé. Car en fait les âmes de ces deux justes ont animé le corps de Pinhas afin de réparer la faute qu’ils avaient commise en apportant les encenses sans avoir au préalable demander à Moshé la loi
Le saviez-vous?
Quelle différence fondamentale y a t-il entre celui qui accepte le joug des Mitsvot et celui qui ne les accepte pas?
Celui qui accepte le joug des mitsvot place son ego en – dessous de la Torah alors que celui qui n’accepte pas le joug des Mitsvot place l’ego au-dessus de la Torah.
Et bien que le « religieux » a aussi un ego qui peut à tout moment le faire capoter allant à uriliser la Torah à des fins personnels. Mais la Torah est là en tant que garde – fou.
…
Celui qui n’accepte pas la Torah a en fait un ego sur dimensionné sans limites. Ses seules limites pourraient être la morale et l’éthique mais l’ego peut très vite balayer celles – ci en prétextant que tout ce qu’il fait est pour le bien d’autrui.
Alors que la Torah est là pour limiter au depart, cet ego. Ses lois sont fixées et immuables. L’ego ne pouvant pas jouer avec à priori.
Mais tout ceci n’est que lorsque la Torah est appréhendée sans intérêt personnel bien sûr c’est-à-dire sans ego. Alors l’ego se trouvera en dessous de la Torah qui le jugulera parfaitement. Mais si tout intérêt personnel est réveillé alors la Torah aura du mal à juguler l’ego.
Seul le Moussar pourra venir en aide afin de combattre l’ego. Il va enseigner ce qu’est en realité l’illusion de l’ego, comment il apparaît et comment il peut être annulé.
Mais sans cela, même le religieux est confronté aux affres de l’ego, du mal et de son royaume.
Un religieux haïssant le non religieux autant que le non religieux haïssant le religieux.
D’où naît cette haine de l’autre? Justement de cet ego qui veut avaler tout ce qui se dresse contre lui. Devenant aimable avec celui qui pense comme lui car le faisant véritablement exister et devenant hargneux avec celui qui est à son opposé car ressentant une annulation de son emprise. La haine étant un moyen fort pour l’ego d’exister.
Le saviez-vous Paracha Pin’has ?
Nous avons déjà remarqué que l’acte de Pinhas à été scindé en deux parties
1/ l’acte en lui – même
2/ le salaire
Et nous avons répondu que la raison était pour nous montrer que le salaire était plus difficile à percevoir que ce que l’on croyait.
1/Il faut expliquer ce qui se cache derrière cette réponse.
2/ que veut dire « מידה כנגד מידה » mesure pour mesure?
Pour répondre, il faut expliquer à la manière de Rabbenou Yérouham cette michna » cours après la Mitsva et enfuie toi de la faute car le salaire de la mitsva est la mitsva et le salaire de la faute est la faute ».
D’un point de vue dualiste, nous comprenons que l’accomplissement d’une mitsva entraîne une autre mitsva et que la transgression d’un interdit entraîne un autre interdit.
En vérité d’un point de vue de la conduite dite de l’unité, le salaire de la mitsva se conçoit dans la même mitsva elle – même. C’est -à-dire ce plaisir que la mitsva procure lorsqu’elle est accomplie de manière complètement désintéressée, plaisir de l’âme, plaisir du monde futur. Et ce plaisir va se matérialiser par un empressement à accomplir la mitsva. Et pareil le plaisir à transgresser un interdit va être le salaire lui – même de l’interdit.
Et donc le but d’un homme dans ce monde est de se dégoûter de l’interdit afin de trouver plaisir à accomplir la mitsva. « Cours après la Mitsva grace au plaisir que procure l’accomplissement de la mitsva et enfuie toi de la faute grâce au dégoût de celle-ci car le salaire de ka Mitsva est la mitsva et le salaire de la faute est la faute ».
Ainsi donc la Torah veut nous enseigner par le fait de séparer l’acte et le salaire que le salaire n’est pas une conséquence de l’acte mais dans l’acte lui – même est contenu le salaire. Si le salaire avait été enseigné de suite après l’acte, j’aurais eu à l’esprit que le salaire est la conséquence de mon acte. En séparant le salaire de l’acte, je comprend que le salaire n’est pas une conséquence de l’acte que j’ai produit. Car dans l’unité tout est programmé depuis les six jours de la création. Seul le plaisir que je produis en l’accomplissant est le révélateur si je suis dans ce monde où dans le monde futur ou le plaisir est un plaisir uniquement spirituel.
Ainsi nous pouvons comprendre la notion de « מידה כנגד מידה » »Mesure pour mesure ». Non pas comme nous le comprenons dans ce monde de la dualité: j’agis et un retour me revient du même acabit que mon acte.
Dans le monde de l’unité, tout est unité donc un acte n’entraîne pas un autre acte.
Mais plutôt ainsi: » l’énergie c’est-à-dire le plaisir que tu développes en accomplissement une mitsva va perdurer et se diffuser dans toutes les autres mitsvot ». Celui qui accomplie les mitsvot de manière contraintes et forcées verra toute sa vie se dérouler de manière contrainte et forcée. Il ressentira aussi une attirance très prononcée pour les interdits. Mais celui qui trouve un réel plaisir spirituel dans l’accomplissement des Mitsvot ressentira les événements de la vie avec ce même plaisir et ainsi ressentira un dégoût de plus en plus prononcé pour les interdits.
Retrouvez toutes nos publications sur la Paracha de Pin’has