Parashat Ki Tissa – Pourim – Zera Chimchone
Ki Tissa : La grandeur du Maitre et la stature du disciple! Impressionnante Sagesse!
Pourim: Ils acceptèrent la Torah orale avec joie et enthousiasme ferveur et entrain !
Zéra Chimchone Parashat Ki Tissa
Traduit et adapté par Michel Baruch. Tous droits réservés à Michel Baruch (Sarcelles)
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בינו עמי עשו
Parashat Ki Tissa:
Traduit et adapté par le tout petit : Michel Baruch.
דברי תורה לע »נ אמי מורתי הכ »מ רוחמה דזי קולט בת נינט ע »ה
רפואה שלמה לכל חולי עמו ישראל ובכללם
Cette étude est dédiée pour la guérison parfaite des personnes suivantes :
Jocelyne Na’omi bat Yvette Esther יצ »ו
Haïm bar Simi, Mordé’hai bar Iza, Amram bar Yakut Kouta, Moché bar Hava יצ »ו
Binyamin Yaakov ben Zoharit Routh יצ »ו David ben Saada יצ »ו
Tal Zoharit Vivianne bat Na’omi
Gabriel Elihaou bar Pénina, Chimon bar Joséphine,
Yaakov bar Rivka, Yéhochou’a Yossef bar Esther יצ »ו
Yéhochou’a Daniel ben Zharie Colette יצ »ו
זכות הרב המחבר ז »ל יגן עליהם
Ki Tissa : La grandeur du Maitre et la stature du disciple! Impressionnante Sagesse!
Voyez, l’Eternel a proclamé le nom de Bétsalel : ראו קרא ה’ בשם בצלאל. Rabbi Itshaq dit : On ne désigne un dirigeant de la communauté qu’après avoir consulté le peuple. Le Saint béni Soit Il demande à Moché ; Penses-tu que Bétsalel soit digne de cette fonction ? Moché répond à Ha-Chem ; S’il est apte devant Toi alors certainement qu’il l’est aussi pour moi. Néanmoins va et demande à Israël. Moché s’adressant au peuple leur dit : pensez-vous que Bétsalel soit digne de cette fonction ?
Ils lui répondirent s’il est digne devant Ha-Chem et devant toi à plus forte raison qu’il l’est aussi devant nous ! Bérakhot 55a. Pourquoi Ha-Chem pose-t-il cette question en deux temps, l’une à Moché et l’autre au peuple, il était suffisant de les inclure les deux dans la même question ? De plus si Ha-Chem a choisi Bétsalel pourquoi avoir interrogé Moché ? Autre question comment Rabbi Itshaq apprend-il de là qu’il faut consulter la communauté pour nommer un dirigeant, voilà que le cas de Bétsalel est particulier il n’avait que 13 ans (Sanhédrin 69b) c’est pour cela que le peuple est consulté.
Nos maitres enseignent qu’il est formellement interdit à un disciple de trancher la Halacha en présence de son maitre, même si celui-ci lui en donne l’autorisation. En effet l’autorisation du maitre n’est suffisante que dans le cas où l’élève ne lui doit pas tout son savoir, mais qu’il a acquis une partie de ses connaissances chez un autre Rav. Moché est l’unique maitre de Bétsalel (רבו מובהק) comme celui de l’ensemble d’Israël, il ne peut donc prétendre à aucune fonction, et cela même si Moché lui en donne la permission. C’est pour cette raison qu’au début du chapitre (Chémot 31,1-2) Ha-Chem s’adresse à Moché, Il lui dit: Vois, J’ai proclamé le nom de Bétsalel … Je l’ai rempli de l’esprit divin, de savoir, de discernement et de connaissance de savoir-faire pour le travail.
C’est-à-dire qu’à présent, Bétsalel a acquis une partie de son savoir directement par Ha-Chem, de sorte que Moché n’est plus son unique maitre. C’est pourquoi Ha-Chem demande alors à Moché d’accorder à Bétsalel la permission d’enseigner et de fixer la Halacha, car dans ce cas cela est possible.
Dans un second temps Ha-Chem demande à Moché de prendre l’avis du peuple. Cette consultation du peuple est à priori superflue, en effet Moché ayant conféré à Bétsalel le Titre de ‘Hakham en l’autorisant à décréter la Halacha, Bétsalel n’est plus considéré comme un jeune étudiant de 13 ans mais comme un maitre. Comme dit la Michna, il y a des cruches neuves pleines de vin vieux, le peuple se doit alors d’honorer et de respecter le ‘Hakham en la personne de Bétsalel. Ainsi de cette consultation du peuple Rabbi Itshaq apprend cette règle: on ne nomme un dirigeant de la communauté qu’après l’avoir consultée. Il est à noter que Bétsalel en construisant le Michkan prend l’initiative de changer ce que Moché lui transmet, comme l’ordre de la construction. Moché lui dit fait les objets en premiers et seulement ensuite construit le Michkan, Bétsalel fera l’inverse. De même Moché lui dit de faire une Arche en bois enduite d’or à l’intérieur et à l’extérieur, mais Bétsalel fait trois boites une en bois et deux en or comme le rapporte Rachi. Nous voyons bien que Bétsalel fait des choix et fixe des Halachot pour cette construction. Zéra Chimchon Ki Tissa 2.
Pourim: Ils acceptèrent la Torah orale avec joie et enthousiasme ferveur et entrain !
L’intention de Mordé’hai et d’Esther était que ces jours soient des jours chômés où il est interdit d’effectuer des travaux comme tous les «Yom Tov». Mais ce point n’est pas accepté par le peuple, bien qu’il soit de coutume de ne pas travailler le jour de Pourim. Méguila 5b. Ch Aroukh 696,2.
Lors du don de la Torah Ha-Chem force le peuple à l’accepter en renversant sur eux la montagne. Il dit si vous l’acceptez tant mieux sinon là sera votre fin. Toutefois à l’époque de Pourim ils l’acceptèrent de bon gré, avec joie et ferveur. Chabbath 88a.
Pour tous les jours de fêtes il est dit que nous devons en consacrer la moitié pour le service divin et l’autre moitié pour notre plaisir. Péssahim 68b.
C’est pour cela qu’il est interdit de travailler les jours de fêtes afin de se consacrer à l’étude, à la prière, à la méditation et à la compréhension profonde de notre lien à Ha-Chem. Nous devons aussi consacrer l’autre moitié de la journée à nous réjouir autour d’un repas de fêtes, de boire et d’exprimer notre bonheur. Cela est valable aussi pour la fête de Chavouot, alors qu’on aurait pu penser qu’il fallait la consacrée uniquement à Ha-Chem. Cependant le repas de Chavouot traduit la joie et l’enthousiasme d’avoir eu le mérite de recevoir la Torah. En voulant faire de Pourim un jour chômé, Mordé’hai et Esther voulaient souligner le fait qu’à présent le peuple accepte la Torah de son plein gré avec joie et entrain, qu’ils puissent se consacrer, ce jour au service divin sans aucun autre souci.
Mais le peuple ne voit pas cela d’un bon œil car une telle chose sous-entend que pendant 1000 ans ils n’ont appliqué la Torah uniquement par obligation et parce qu’elle leur a été imposée. Et là à Pourim il y a une nouvelle acceptation de la Torah qui n’a pas de lien avec celle de Chavouot. Ils disent à Mordé’hai notre acceptation de la Torah est liée à celle de Chavouot, ce n’est pas un acte indépendant qui viendrait annuler celui du départ. La prise de conscience d’Israël de s’investir dans l’étude et l’application des Mitsvot avec joie, amour, enthousiasme et ferveur est l’aboutissement d’un processus de maturité, cette progression n’est possible que parce qu’au départ la Torah a été imposée. Nos maitres enseignent: De tout temps, tu te consacreras à la Torah et aux Mitsvot même si tu le fais par intérêt ou par obligation, car plus tard tu parviendras à dépasser ce stade et à l’appliquer de manière totalement désintéressée avec passion et enthousiasme. Péssahim 50a. לעולם יעסוק אדם בתורה ובמצות אפילו שלא לשמה שמתוך כך בא לשמה .
C’est pour cela qu’il n’est pas convenable que le jour de Pourim soit officiellement chômé mais pour marquer cette étape l’habitude est de ne pas travailler. Zéra Chimchon M Esther 14.
Boire jusqu’à en perdre sa lucidité ! C’est ainsi qu’il faut s’immerger dans la Torah !
Rava enseigne: chacun a l’obligation d’exalter (parfumer) son esprit (en buvant) le jour de Pourim jusqu’à ce qu’il ne sache plus faire la différence entre maudit soit Hamann et béni soit Mordé’hai. Méguila 7b.
Cette obligation de boire jusqu’à en perdre sa lucidité mérite réflexion. A priori ce n’est pas le genre d’attitude que recommandent les sages. De plus quel est le sens de cette confusion entre le juste qui mérite la bénédiction et le méchant qui doit disparaitre?
La Torah est parfois comparée au pain comme dit le sage: Allez, mangez de Mon pain. Proverbes 9,5. Ailleurs il est dit: Vous qui êtes assoiffés allez vers les eaux étancher votre soif. Isaïe 55,1. Dans le Cantique(1,2) il est dit: Tes caresses sont meilleurs que le vin. La Torah écrite est comparée au pain car elle est l’essentielle. La Torah orale possède deux facettes d’une part la Halacha fixée de manière claire et limpide dont tous ont besoin pour savoir appliquer les Mitsvot. Cette partie est comme l’eau qui est indispensable à la vie des hommes.
L’autre face est l’étude approfondie, la compréhension profonde des textes et la connaissance de la raison des Mitsvot. Cette partie nécessite des capacités intellectuelles et une assiduité tous n’en sont pas capable. C’est comme les grands vins qui ne seront appréciés que par les connaisseurs.
L’obligation de boire doit accompagner le repas, il faut donc manger allusion à la Torah écrite et boire du vin allusion à l’étude approfondie. De sorte qu’il faille boire bien plus que ce qu’on mange car la Torah orale est bien plus vaste et complexe que l’écriture. Ceux qui désirent s’y investir doivent le faire sans restriction aucune, il s’agit de s’y abandonner totalement jusqu’à perdre conscience de la réalité de ce monde. C’est à ce prix que la connaissance nous sera octroyée.
Comme nous l’avons dit plus haut c’est le sens du repas des fêtes, nous devons montrer par-là combien nous sommes attachés à cette Torah. Il s’agit donc de s’enivrer de cette Torah Orale, de sa profondeur et de ses secrets jusqu’à en perdre notre lucidité, c’est parvenir à nous détacher des liens qui nous relient à la réalité physique de ce bas monde. Et là nous arrivons à la confusion, nous risquons sans le vouloir et s’en en être conscient de dire: «Béni soit Hamann» quel est le sens de cette phrase?
Parfois le ‘Hakham qui est totalement absorbé par son étude, qui possède une vivacité d’esprit et une rapidité à raisonner, peut se tromper de par son empressement et son emballement à répondre aux objections. Dans d’autres cas son emportement lui permet de cibler la juste réponse. C’est à ces deux aspects de l’étude que font allusions les maitres, boire jusqu’à perdre sa lucidité et dire « Beni soit Hamann » ou « Maudit soit M ». Zéra Chimchon M Esther 15.
Cette partie du commentaire est de M B.
Comme nous l’avons dit Hamann symbolise les forces de la Toum’a dans toutes leurs puissances, Amalek n’est pas totalement détruit, il est juste affaiblit. Cette Klipa contient en elle une étincelle de Sainteté de laquelle elle tire sa vie et son existence, en ce grand jour de Pourim cette étincelle de Kédoucha se réveille, nous voulons lui octroyer des énergies et aussi en puiser. C’est le sens de cette «Bénédiction» dite sans conscience de sorte que la Klipa elle-même ne puisse en jouir mais uniquement cette étincelle qui est enfouie en elle. De sorte qu’en renforçant la Kédoucha nous affaiblissons la puissance d’Amalek jusqu’à lui retirer toutes ses forces vives. C’est le sens de cet enseignement des maitres: Certains des descendants d’Hamann ont enseigné la Torah à Béné Béraq. Sanhedrin 96b. בבני ברק מבני בניו של המן הרשע לימדו תורה.
Ce lieu Béné Béraq de valeur numérique 364 fait référence aux forces de la Klipa en effet le mot «Ha-Satan» possède la même valeur de 364. Ce qui signifie que par la puissance de la Torah nous avons réussi à extirper de Hamann lui-même des énergies de sainteté qui eux-mêmes à leurs tours insufflent et diffusent la Torah pour éliminer les forces du mal et les chasser de la terre d’Israël. Il est à noter que cette ville est celle de Rabbi Akiva qui lui-même descend de convertis. De plus toute la Torah orale qui nous est parvenue est la transmission des enseignements de Rabbi Akiva. M B.
באלא »א
Le tout petit: Michel Baruch. Poussière sur l’immense terre du Seigneur Tout Puissant !
אנא עפרא דמן ארעא ע »ה מישל דוד ברוך ס »ט
תבֺרך מפי עליון
המצפה לישועה י »ר שלא ימושו מפי ומפי כל זרעי וזרע זרעי עד בגצ »בבי.
דברי תורה אלו להצופ »ט בשפע רב למדב »רדק ז »ט בק’ ליחב »א בב » א וליד »בא ז »ט לדיב » חא ויצחק בר רג’לא מערבי בר מרגלית.
ברכה והצלחה בכל מילי לדר »ג’ לכ משפ’ יאב »א וכל אשר לו ימ »בא וכל אשר לו עליה בכל מעלות הת’ יד »בא יפתח ה’ לנו כל השערים להבין להשכיל ללמוד וללמד ולק ‘ יאיר לנו בתה »ק או »א .
עשה עמי אות לטובה !