Paracha Béshalla’h
Rav Moshé Shapira
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Traduit et adapté par Rav Michael Smadja
Dans la prière du matin, nous constatons que les gens de la grande assemblée ont repoussé « le chant de la mer », « alors Moshé chantera » à la fin des versets de chant. Ce n’est pas compréhensible car les paroles de Torah précèdent les paroles des prophètes. De plus, nous voyons dans le texte de la bénédiction de « qu’il soit source de bénédictions celui qui a dit » [Baroukh Shéamar] qu’il est écrit: « et par les chants de David ton serviteur…par des louanges et des chants » avec des louanges et des chants. Cela n’a rien avoir avec le chant de l’ouverture de la mer! La bénédiction n’a pas été instituée pour le chant de la mer mais pour les louanges du roi David. On exclut explicitement le « chant de la mer » de cette bénédiction. Dans le Rambam, il est écrit qu’à son époque, dans l’ordre de la prière, on faisait les « versets de chant » et on concluait par la bénédiction de « ishtabah' » et ensuite on disait le « chant de la mer ».
En fait cela est vrai que le « chant de la mer » n’a rien à voir avec les « versets de chant ». Dans le Talmud, il est écrit: » Et que ma part soit avec ceux qui terminent le Hallel chaque jour ». Sur cela, le Talmud s’interroge: « voici, celui qui dit le Hallel chaque jour est considéré comme quelqu’un qui insulte et qui maudit D-ieu! » ! Le maharal explique que le Hallel se dit sur un miracle alors que les « versets de chant » sont des louanges sur la conduite naturelle de ce monde par D-ieu. Cet ordre naturel nous entraîne automatiquement à louer D-ieu sur ce dévoilement majestueux. Ces louanges ne sont pas dites sur les miracles qui sortent de la conduite naturelle du monde, c’est ce qui est dit: « qu’il soit béni celui qui a dit et le monde fut ». Mais lorsque l’on introduit le « chant de la mer » dans les « versets de chant », ce n’est tout simplement pas possible car les « versets de chant » que nous disons chaque jour, évoquent les miracles naturels continuels alors que le « chant de la mer » est l’évocation d’un miracle au-delà de la nature et c’est sur ce chant qu’il est dit: » Tout celui qui dit le chant de la mer, tous les jours….. »
Le Maharal explique la raison pour laquelle quelqu’un qui dit le Hallel tous les jours est considéré comme quelqu’un qui blasphème. Il y a écrit dans le Talmud: » les romains demandèrent aux sages: si votre D-ieu haït l’idolâtrie, pourquoi ne l’efface-t-il pas? Rabban Gamliel leur répond ainsi: « du fait que des imbéciles se servent de mes créatures pour en faire des divinités, je vais détruire mon monde? Seulement tel que je l’ai créé, il fonctionne. Et les imbéciles qui l’utilisent pour en faire des divinités, ils seront jugés plus tard« . Ainsi celui qui dit le Hallel tous les jours (il remercie D-ieu sur le changement de conduite, de naturelle à miraculeuse) contredit le monde que D-ieu a créé selon l’ordre établi. Car cet homme est en train de proclamer que le monde n’est pas régi par des lois naturelles. Il ne reconnaît pas que D-ieu a mis des principes pour diriger ce monde. Et donc s’il ne reconnaît pas ce principe, revient l’argument des romains: « que D-ieu détruise son monde » puisqu’à ce moment l’homme ne reconnaît pas l’utilité de Ses créatures. Alors que les « versets de chant » sont écrits pour louer la conduite fixée par D-ieu dans ce monde d’une manière dite « naturelle » qui est une conduite exemplaire et nécessaire non basée sur les miracles qu’il peut faire en changeant les lois de la nature. Alors comment inclure le « chant de la mer » qui mentionne cet extraordinaire miracle avec les « versets de chant »? Il n’y a pas eu plus grand miracle que ce changement total de l’ordre de la nature. Le Zohar répond à cette question: « au moment où les enfants d’Israël finissent les louanges divines des « versets de chant », alors on dit le « chant de la mer ». Une fois que l’on a élevé la nature à sa vraie valeur, expression de la présence divine sur terre, alors nous chantons le « chant de la mer » en tant qu’introduction aux bénédictions qui amènent au « shéma Israël », acceptation du joug divin sur nous.
Il faut maintenant comprendre ce qu’est la lecture du « Shéma »? Le Zohar l’appelle « une prière faite assise » contrairement à la « prière » qui est une prière faite debout. Comment peut-on définir le « Shéma » comme une prière? Ce ne sont que des versets de la Torah, un commandement, une promesse. Quelle sorte de prière cela peut-il être? Dans le Talmud, il est dit que « écoute Israël » est avant « et se sera si vous écoutez » afin de recevoir le joug divin en premier puis le joug des commandements. Le Rambam exprime la vérité de cet enseignement ainsi: « le « Shéma » est avant « et ce sera » car il y a à l’intérieur l’unité divine c’est-à-dire « écoute Israël » puis l’amour qu’on lui porte « et tu aimeras ton D-ieu de tout ton coeur » et enfin son étude « et tu enseigneras à tes enfants ». D’après le Rambam, l’acceptation du joug divin se découpe en trois parties: « Son unité, la seule réalité sur laquelle nous nous appuyons est la réalité divine et son unité. Aucune autre réalité n’est réelle ». (Notre réalité serait-elle irréelle?) « Son amour » notre lien avec D-ieu ne peut se créer qu’avec l’amour. Cet amour que l’on a pour nous-mêmes. Car cet amour est lié à notre propre existence. Sans amour-propre, nous ne pourrions avoir d’existence propre. En développant cet amour instinctif et en le faisant déborder de ses limites égoïstes, nous pouvons nous relier à la réalité divine devenant ainsi notre propre réalité. Aimer l’existence de D-ieu comme sa propre existence.
« Son étude » nous recevons sur nous le joug de l’étude, Sa Torah. Tout ce qu’Il nous a dévoilés, nous a ordonnés, tout ce qu’Il nous dispense, se trouve dans la Torah. Et nous recevons sur nous ce joug. La Torah est un pilier en lui-même. Recevoir la Torah s’appelle » un service ». Étudier la Torah, être dépendant de la Torah s’appelle « service ». L’homme simple demande: « que doit faire un homme pour devenir sage? Que doit faire un homme pour s’unir à la Torah? Qu’il s’assoit beaucoup et qu’il diminue le commerce. Beaucoup ont essayé et peu ont réussi. Seulement qu’il demande miséricorde à celui qui a créé la sagesse ». Il faut demander miséricorde pour recevoir la Torah. Se tenir devant D-ieu et dire « sans la Torah, la vie n’est pas une vie ». « Cela je désire, je veux me lier à la Torah. Je veux penser Torah, respirer Torah, me lever Torah me coucher Torah, vivre Torah. C’est cela qui s’appelle « recevoir la Torah ». Alors D-ieu lui donne la sagesse.
Maintenant il faut essayer de comprendre ce qu’il y a de si extraordinaire dans l’ouverture de la mer? Que s’est-il passé à ce moment-là? Les sages demandent: « pourquoi sommes-nous appelés hébreux? Avant nous nous appelions « hébreux » car nous sommes les enfants de Avraham qui a traversé le fleuve. Et les sages rajoutent qu’il était le seul à être passé de l’autre côté du fleuve. Il n’était pas du même côté que tout le reste du monde. Il était unique et nous sommes ses enfants. Mais les sages nous enseignent que ceci était avant. Maintenant nous sommes appelés « hébreux » car « nous avons traversé la mer ». C’est-à-dire qu’en traversant la mer des joncs, nous avons reçu un nouveau nom. Comme il est écrit dans le Rambam: « celui qui veut faire un retour vers D-ieu complet et parfait, doit changer de nom, ce qui veut dire que je ne suis plus le même homme puisque pour appréhender ma personnalité, il faut appeler un nouveau nom, donc une nouvelle personne. Depuis la traversée de la mer des joncs, nous sommes de nouveaux hommes. Sur le verset: » et tout celui qui passa dans le dénombrement ». Un avis dans le Talmud explique ce verset ainsi: » tout celui qui a traversé la mer avec tous ceux qui sont nommés ». Le prophète Yona qui est parti en bateau, a traversé une tempête. Le bateau voulait se briser. Alors il s’est couché et s’est endormi. Il y a eu un tirage au sort pour savoir à cause de qui est venue la tempête. Et le tirage est tombé sur Yona. » Qui es-tu? De quel peuple viens-tu? » demandèrent les passagers du bateau. Et Yona répondit: » je suis hébreu (je suis celui qui a traversé) ». Et je crains D-ieu ». Ils lui demandèrent: « comment as-tu réussi à dormir par une pareil tempête? » Et il répondit: « cette tempête ne me fait pas peur. Je suis déjà passé par cette épreuve. Mais vous avez raison, c’est pour moi que cette tempête est venue. Malgré cela, je n’ai pas été affecté et j’ai pu dormir ». Par la traversée de la mer des joncs, nous sommes devenus une nouvelle sorte d’êtres humains.
Aux enfants d’Israël, D-ieu a donné une terre que personne n’a eu. Il a coupé la mer et leur a donné un endroit que seuls les enfants d’Israël peuvent habiter. Aucun autre peuple n’a de mérite pour habiter cette terre. Nous nous trouvons de l’autre côté, seuls, aucun autre peuple ne s’y trouve. Tout cela par le mérite de l’ouverture de la mer. « Il est aussi dur de marier un homme et une femme que d’ouvrir la mer. Il est aussi dur de subvenir aux besoins d’un homme que d’ouvrir la mer ». L’ouverture de la mer nous est propre. Les égyptiens se sont noyés dedans. Tout le monde peut se marier sans que cela soit aussi dur que l’ouverture de la mer. Pourquoi nos mariages sont-ils liés à l’ouverture de la mer? Pourquoi la subsistance des enfants d’Israël est-elle liée à l’ouverture de la mer? Même les animaux trouvent facilement leurs nourritures! Et pour nous, cela est aussi dur que l’ouverture de la mer?! Si la loi était la même pour tous les peuples, alors personnes ne pourrait survivre. Car eux n’ont pas vécu l’ouverture de la mer. Nous sommes les seuls hébreux, les seuls qui ont traversé. Pour nous, il est vrai que cela est aussi dur que l’ouverture de la mer car notre subsistance et nos mariages viennent par la force du miracle de l’ouverture de la mer. Tout ce qui se fait par l’ordre naturel, pour nous cet ordre est différent. Ce qui est écrit: » et la terre, il l’a donnée aux hommes » pour nous, elle est donnée d’une manière différente. C’est une création nouvelle. Nous somme nourris par D-ieu comme tout le monde mais pas de la même manière. Nous sommes liés à l’ouverture de la mer. Tout le monde se marie. C’est dans l’ordre normal des choses. Mais pour nous, c’est aussi dur que l’ouverture de la mer. Notre conduite passe par l’ouverture de la mer. Nous sommes dans une conduite dictée par l’ouverture de la mer. Notre terre vient de la mer des joncs. Un des maîtres de la Mishna pleurait en disant: » je n’ai jamais vu un renard qui représente la ruse, devenir commerçant. Il n’a pas besoin de sa ruse pour subvenir à ses besoins. Je n’ai jamais vu une biche se servir de sa vitesse pour assouvir ses besoins. Car leur subsistance vient facilement. Pourquoi ai-je besoin de me servir de toutes mes qualités pour subvenir à mes besoins? » Et pour nous encore plus que pour les autres peuples. Car sans le miracle de l’ouverture de la mer, il nous serait impossible de subvenir à nos besoins. Tout ce qui se fait d’une manière naturelle pour les peuples, pour nous, il faut passer par l’ouverture de la mer. Pour cela, nous sommes appelés hébreux » ceux qui ont traversé ». Nous ne sommes pas comme les autres passants de ce monde car nous vivions par le mérite de l’ouverture de la mer. C’est une autre dimension de perception de la vie. C’est elle qui nous maintient en vie.
La Torah nous ordonne de nous souvenir de la sortie d’Égypte, tous les commandements tirent leur source dans la sortie d’Égypte. Mais nous ne trouvons aucun commandement qui soit reliée à l’ouverture de la mer. Seuls les sages qui ont institué le texte de la prière, ont inclus le chant de la mer. Pourquoi cette différence? La sortie d’Égypte, il y a un besoin de s’en souvenir et donc, il y a un commandement de la Torah de la mentionner deux fois par jour. L’ouverture de la mer est en nous, nous sommes appelés en son nom. Nous sommes une partie d’elle. Une chose qui est en nous, il n’y a pas besoin de la renouveler car elle est en nous, elle est nous. La sortie d’Égypte, la nuit de Pessah, chaque homme doit se considérer comme s’il sort d’Égypte. Chaque année, cette sortie se renouvelle en nous car si nous ne la renouvelons pas, elle risque de s’oublier. Par contre ce que D-ieu a fait à l’ouverture de la mer ne peut s’oublier.
Le Zohar explique pourquoi avoir institué le chant de la mer dans la prière chaque jour. Car nous nous relions par cela à quelque chose qui est en nous. Lorsque nous disons le chant de la mer et que nous évoquions le chant que les enfants d’Israël ont dit à l’ouverture de la mer, cela ne vient pas en tant que souvenir mais en tant que reconnaissance que ce chant a inversé l’ordre naturel de notre vie. L’ouverture de la mer devient notre manière de vivre. « tout le monde comme son cheminement, il doit se conduire ». Toute chose qui est naturelle pour tout être de ce monde est pour nous aussi difficile que l’ouverture de la mer. C’est l’ouverture de la mer qui a déclenchée cette conduite surnaturelle, qui a fait que la « manne » « nourriture céleste » descende sur terre et nourrisse pendant quarante ans les enfants d’Israël dans le désert. C’est écrit dans le Ramban: d’où vient la « manne »? Tout a été dévoilé à la mer des joncs. C’est ce que nos sages enseignent: » ce qu’a vu la plus petite des servantes, le prophète Yéh’ezqu’el ben bouzy ne l’a pas vu ». Il n’y a pas eu plus grand dévoilement de la présence divine. Même la servante, a ressenti la présence divine. Tous connaissaient ce sur quoi ils parlaient. Chacun a ressenti et s’est associé au miracle. Cette intensité de dévoilement n’a jamais été aussi forte si ce n’est au don de la Torah. Le Rambam dit que cette présence était tellement forte que leurs sens l’aient eux-mêmes perçue, clairement, comme une chose visible à l’œil nu. D-ieu a pris cette vision qu’ils ont eue et l’a transformée en quelque chose de physique. Tout était miracle. Le Ramban appelle cela « le rayonnement de la présence divine qui s’est matérialisée », tellement cela était palpable. D-ieu a fait de ce miracle une nature chez les enfants d’Israël. La subsistance des enfants d’Israël vient de l’ouverture de la mer. En réalité, cette génération de la sortie d’Égypte, ces hommes et ces femmes qui ont traversés la mer, qui ont été nourrit de la « manne » nourriture céleste, ce sont eux qui nous ont enfantés. Notre réalité vient de l’ouverture de la mer. La vie que nous vivons dans ce monde matériel, manger boire….sa source s’est ouverte à la mer des joncs. Nous descendons de ces êtres qui ont vu le rayonnement de la présence divine, de cette révélation divine qu’ils ont montrée du doigt. D-ieu a épaissi son rayonnement afin de nous le transmettre et devenir un héritage génétique.
« Il nous a donnés la Torah de vérité et a implanté au plus profond de nous la vie éternelle du monde futur« .
Par la Torah, il nous insuffle continuellement la vie éternelle du monde futur. Et nos sages enseignent: » la Torah n’a été donnée qu’à ceux qui ont mangé la « manne ». Au moment du don de la Torah, il n’y avait que ceux qui ont été nourris de « manne ». Ils ont mangé de la nourriture qui n’avait pas de rapport avec ce monde matériel. Le Talmud explique que dans le monde futur, il n’y a ni nourriture ni boisson. Seulement les justes sont assis et se nourrissent du rayonnement de la présence divine. La Torah a été donnée à ces même gens qui ont été nourris par le rayonnement divin. Au moment du don de la Torah, la vie éternelle a été implantée en nous. C’est ce que nos sages enseignent: » la prière assise ». La partie de la prière qui se trouve dans le Shéma qui est un service, ne peut s’acquérir que par la prière. « Donne-moi la Torah ». C’est cela la prière assise. Nous disons le chant de la mer avant ce don de la Torah. Pour cela, on doit la dire le plus proche du Shéma. Le Shéma commence par la bénédiction du « Yotser » » celui qui a créé la lumière » car la Torah ne peut être reçue que par ceux qui ont traversés la mer. Puisque chaque jour, on a l’obligation de recevoir la Torah, alors nous avons l’obligation de lire le chant de la mer et ainsi vivre cette fabuleuse traversée. Chaque jour, nous devons vivre cette ouverture de la mer afin de recevoir la Torah de nouveau car chaque jour nous sommes une nouvelle création. Au moment où on lit le chant de la mer, le peuple d’Israël reçoit cette couronne que le roi « messie » recevra. le prophète Yéh’ezqu’el ben bouzy par la prophétie, a vu le char céleste qui représente le principe de la conduite divine dans le monde jusqu’à sa dernière étape. À la fin du chant de la mer, il est dit: » D-ieu règnera à jamais » deux fois. Dans la traduction de Onquélos, il est écrit au présent. Tout celui qui dit le chant avec la bonne intention, qui vit cette conduite dévoilée au moment du chant de la mer, voit (au présent) la couronne du Messie. Tout le futur est devant lui comme le présent.
Tous ces chapitres ne sont pas de simples histoires. Il faut les traverser, les vivre. Il faut vivre l’ouverture de la mer. Le « shla » (livre de commentaires) écrit que celui qui lit le chant avec intensité et avec une joie indicible comme s’il traversait la mer, ses fautes lui sont pardonnées. Et pourquoi? Car il n’est plus le même homme. Il devient une nouvelle création,un hébreu, celui qui traverse la mer. La lecture du chant a la même valeur que le retour à D-ieu.
On peut associer le chant aux versets de louanges car bien qu’ils soient dits sur la conduite « naturelle » divine du monde et que le chant de la mer est une louange de la conduite surnaturelle, puisque celle-ci est devenue notre conduite naturelle, alors il est logique de louer D-ieu au moyen du chant de la mer.
Notre véritable monde est le monde futur. Dans ce monde physique, notre réalité est aléatoire. Celui qui lit réellement le chant chaque jour, ressent que sa survie dans ce monde dépend d’elle car c’est ce qui nous fait être réel. Tout le processus de notre existence dépend de l’ouverture de la mer. Si la sortie d’Égypte est le principe de notre extirpation de ce monde, de notre naissance, l’ouverture de la mer est le moyen de perdurer, de grandir, de faire vivre cette nouvelle naissance.
Nos sages enseignent qu’au temps du Messie, D-ieu va faire autant de miracles qu’à la sortie d’Égypte et même, il va ouvrir la mer. Pour nous dévoiler que notre réalité n’est pas liée au cheminement naturel du monde.