Paracha Ekev – Le Birkat Hamazon – Michel Barukh
Paracha Ekev Birkat Hamazon
Explication approfondie sur la Paracha de Ekev par Michel Baruch. Tous droits réservés à Michel Baruch (Beth Hamidrach de Sarcelles)
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בינו עמי עשו
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Paracha Ekev – Le Birkat Hamazon
Cours audio d’une durée de 21 minutes environ
Compte tenu de l’importance des notions développées nous avons transcrit le début du cours. Puis nous donnons le plan du cours :
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Paracha Ekev Le Birkat Hamazon.
Nous allons parler dans cette Paracha de la table, de l’obligation de manger, la nécessité de manger, d’être rassasié. La Mitsva de Birkat Hamazon et tout ce qui a un rapport avec la nécessité de se nourrir
Dans la Paracha il est dit :
וַיְעַנְּךָ, וַיַּרְעִבֶךָ, וַיַּאֲכִלְךָ אֶת-הַמָּן אֲשֶׁר לֹא-יָדַעְתָּ, וְלֹא יָדְעוּן אֲבֹתֶיךָ: לְמַעַן הוֹדִיעֲךָ, כִּי לֹא עַל-הַלֶּחֶם לְבַדּוֹ יִחְיֶה הָאָדָם–כִּי עַל-כָּל-מוֹצָא פִי-יְהוָה, יִחְיֶה הָאָדָם
Oui, Hachem t’a fait souffrir et endurer la faim, puis il t’a nourri avec cette manne que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères ; pour te prouver que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais qu’il peut vivre de tout ce que produit le verbe du Seigneur.
Que signifie ce Passouk (verset) ? Nombreux sont les commentateurs qui se sont interrogés sur le sens profond de ce Passouk et souvent il est resté fermé jusqu’à ce qu’arrive Rabbénou Ha Ari Zal pour ouvrir, pour jeter de la lumière sur ce verset véritablement obscur.
Il explique qu’à la sortie d’Egypte, Israël passe d’un monde où la matière règne en maître absolu, c’est l’Egypte la matérialité totale et absolue. L’homme n’est sur terre que pour jouir de ce monde et il sort de là et il passe à une autre dimension là où c’est la spiritualité absolue. Donc il est nécessaire de se détacher pour rentrer véritablement dans le nouveau monde, la nouvelle dimension de ce monde ; Israël doit se détacher de la matérialité.
Cette transition se fait par cette période de souffrance, de faim comme il est dit dans le verset « Oui, Hachem t’a fait souffrir et endurer la faim » qu’Israël subit au début de son parcours
Puis Hachem donne la Manne et Israël afin de se nourrir et qu’il obtienne sa subsistance, et automatiquement cette subsistance n’est plus dépendante des règles de la nature Cette manne ne nourrit pas l’homme naturellement elle n’est pas donnée pour assouvir leur faim, mais pour qu’ils sachent que la manne nourrit la partie spirituelle qui compose l’homme comme dit le texte lui-même « l’homme ne vit pas uniquement de pain » mais il vit de la parole de D.
La manne est une « matière spirituelle » qui nourrit l’âme, le Nefesh, l’âme primaire liée au corps. Quand celle-ci est rassasiée, le corps l’est aussi.
Israël est alors apte à recevoir la Torah dans sa véritable dimension celle que les anges voulaient s’approprier dans le fameux dialogue qu’il y a entre moché et les anges, quand Moché monte dans les cieux. Celle dont il disait que les hommes de chair et de sang ne sont pas dignes de la torah.
Le Erev Rav n’est pas satisfait de cette manne il réclame des oignons, de l’ail, des légumes ; puis il devra travailler la manne pour la cuire pour la consommer. Ils ne peuvent s’en satisfaire car leur nature est attachée à la matière. Ils ne possèdent pas les qualités spirituelles requises pour n’être nourris que de la parole de Dieu. Ils n’auront pas non plus accès à la réelle dimension de la torah mais uniquement à sa partie matérielle, le sens littéral, le Pchat,
Les quatre niveaux de la création sont le minéral végétal l’animal et l’humain. Tous contiennent cette spiritualité. Cette lumière qui les fait exister c’est la parole de Dieu, rien n’existe en ce monde en dehors de la parole de Dieu
Le minéral aussi contient la parole de Dieu. Il n’est pas une nature morte mais bien une nature vivante qui contient la vie. De cette vue matière inerte ou plutôt qui nous semble inerte, les végétaux se développent et vivent. Les animaux qui nous sont autorisés à la consommation s’en nourrissent eux-mêmes de ces végétaux qui tirent eux-mêmes, les végétaux, leur force de le du minéral
C’est ainsi que les énergies contenues dans les quatre niveaux sont récupérées pour être canalisées vers les cimes de la création. Nous avons déjà dit, à plusieurs reprises, que le monde au départ contenait une partie négative qu’Adam Harichone avait pour mission d’éliminer. Une petite partie négative. En fautant les forces négatives qui étaient limitées et réduites, se sont amplifiées et répandu dans l’ensemble de la création à tous les niveaux. Dans les moindres recoins de ce monde se trouvent des énergies négatives que nous devons éliminer et les énergies positives que nous devons récupérer
C’est le sens et la raison profonde du besoin de s’alimenter.
Les sacrifices qui étaient offerts dans le sanctuaire permettaient de faire ce travail. Ils étaient composés de farine, de vin des libations, d’animaux. Sur tout cela on ajoute du sel. Ils étaient consumés et leur fumée montait en odeur agréable à Hachem
La finalité du culte était l’élévation de la matière et la canalisation des énergies vers les mondes supérieurs. Donc on voit qu’il y a quatre niveaux dans les Korbanot (sacrifice).
La table remplace l’autel. La table de l’homme est son «Mizbéa’h (autel) ; ; elle permet d’accomplir le même travail.
En avons-nous conscience ; prenons-nous le temps d’y penser ?
La réussite de ce travail en dépend ; nous avons l’obligation d’y mettre de l’intention ; chacun à son niveau et ceci est d’ailleurs marqué dans le Shoul’han Aroukh.
Comme pour la Manne chaque élément de notre alimentation contient des lumières qui nous nourrissent. Elles nourrissent notre Nefesh, notre corps en tire en tire la subsistance physique, et c’est l’intention première que nous devons avoir lorsque nous nous mettons à table.
Ne soyons pas le Erev Rav qui ne pensait qu’à satisfaire les besoins du corps
Nous vous recommandons d’écouter la suite de ce cours, d’une importance capitale.
Thèmes abordés
- Le plaisir
- La bénédiction
- Ne pas se goinfrer
- L’alimentation est comme un sacrifice élevé
- Les quatre niveaux du Birkat Hamazone (les 4 bénédictions) ; seule bénédiction qui est de la Torah.
- Explication de la quatrième bénédiction qui est d’ordre Rabbinique.
- Il faut déguster la bénédiction et prendre conscience de la grandeur du Créateur.
- Bien prononcer les bénédictions sur sont la source de l’abondance dans ce monde.
- L’intention lorsque nous mangeons (nous renforcer pour servir notre Créateur)
- Le tri et l’élimination des parties négatives
- Maym A’haronim et son sens au niveau du Ari Zal
- Sainteté de la consommation et sanctification de la matérialité
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Disponible au public l’ouvrage « De la Couronne au Trône de Gloire ».
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Commentaire du Sidour Téfila du Matin en coffret de trois volumes.
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