Onzième cours sur lois de Chémirat Halachon Si on peut identifier l’identité Chapitre 3 – Rav Perets Bouhnik
Chémirat Halachon Si on peut identifier l’identité
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Nous vous proposons les cours précédents
- Introduction à la série
- Second cours : Chémirat Halachon 9 premiers Lavim
- Troisième cours : Chémirat Halachone 8 derniers Lavim
- Quatrième cours : 5 premiers commandements positifs (Assin)
- Cinquième cours : Chémirat Halachon commandements positifs (Assin 6 à 10)
- Sixième cours : Chémirat Halachon commandements positifs (Assin 11 à 14)
- Septième cours : Chémirat Halachon Arourim 1 à 3 – malédictions 1 à 3 – début chapitre 1
- Huitième cours : Chémirat Halachone Fin chapitre 1
- Neuvième cours : Chémirat Halachone Début chapitre 2 Dire la vérité
- Dixième cours : Chémirat Halachon Erreurs de jeunesse Fin chapitre 2
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Le cours est dédié au zivoug Yaffé de ma fille Léa.
Les cours sont donnés par le Rav Perets Bouhnik qui étudie dans un Collel à Créteil. Tous les droits associés aux enregistrements lui sont réservés.
Les cours sont audio, ils peuvent être téléchargés gratuitement. Hormis les deux cours d’introduction, il y a 42 Cours.
Ce 11ème cours dure 10 minutes environ.
Vous pouvez écouter le cours directement soit sur notre site soit sur YouTube, soit le télécharger :
Bonne écoute !!!
Pour télécharger le cours (il suffit de clicker sur le bouton) : Télécharger “Lois de Shémirat Halashone - Chapitre 3” 11.K3_ENTIER.mp3 – Téléchargé 184 fois – 4,59 Mo
Pour suivre le cours précédent.
Un peu de vocabulaire
- Assour: c’est interdit
- Issour : (un) interdit
- Lékhaf Zékhout : avec bienveillance
- Hakhamim : sages de la Torah
Résumé du cours (Chémirat Halachon Si on peut identifier l’identité)
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La lecture du résumé ne dispense pas d’écouter le cours audio qui est plus complet. Profitez en bien !
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Halakha 1 : Combien grand est l’interdit du lachon hara, même si ce qu’on dit est la stricte vérité (dire la vérité). Si en disant de tels propos on se cache et on met en garde nos interlocuteurs de ne pas les répéter, alors c’est d’autant plus grave qu’on frappe son ami en secret. A l’inverse, si la personne le dit en présence de la personne concernée ou oserait le dire en face, c’est aussi du lachon hara puisqu’elle dit de mauvaises choses, et par certains égards c’est même plus grave : c’est faire preuve d’insolence et c’est humilier son prochain en public
Halakha 2 : Les Hakhamim ont permis de dire des propos qui peuvent être interprétés dans un sens positif ou négatif à condition que les propos puissent être dit en face de la personne concernée et qu’ils soient dits sur un ton amical, sinon c’est interdit, et ce même si on aurait osé tenir de telles paroles en face de l’autre personne.
Halakha 3: Si quelqu’un ne fait pas du lachon hara par haine ou par moquerie c’est interdit puisqu’il dit tout de même du mal sur l’autre.
Halakha 4 : L’interdiction s’applique aussi si on ne dévoile pas, si on n’explicite pas le nom de la personne concernée alors qu’un de nos interlocuteurs puisse deviner son identité. Cette interdiction s’applique aussi lorsque la personne ne prononce rien de mal mais par ses propos entraine du mal ou de la honte à quelqu’un c’est du lachon hara betsina (en cachette).
Halakha 5 : Lorsque des gens disent des propos médisants par ruse, sans dire le nom de la personne concernée, c’est aussi considéré comme du lashon hara.
Halakha 6 : Si la personne ne veut aucun mal à celle qui est concernée par ses propos, c’est tout de même assour et le locuteur devra tout de même se faire pardonner.
Halakha 7: Si on voit quelqu’un qui a dit/fait une action qui peut être jugée positivement ou négativement, il existe plusieurs manières de penser de tels actes :
- si c’est un yirei eloki, une personne craignant le Ciel : on doit juger lekav zehout (favorablement), même si on aurait tendance à penser négativement de prime abord.
- si c’est un benoni, une personne moyenne dans sa pratique des mitsvot : ca on doit juger en fonction de la probabilité. Si c’est 50/50 on doit juger avec lekaf zekhout, si l’acte tend plus à être jugé négativement on peut émettre un doute sur la personne et si c’est l’interprétation de l’acte est clairement positive c’est assour de le juger la personne négativement. En parlant sur cette personne à un tel moment on fait à la fois du lashon hara et oenfreint la mitsvah de juger son prochain favorablement.
Halakha 8 : Lorsque cet homme benoni/moyen accomplit une action qui tend plus vers une interprétation négative, il est uniquement permis de penser négativement à son égard. En aucun cas il n’est permis de parler sur son prochain si on n’a pas la certitude complète de la véracité de notre jugement, sinon cela est considéré comme du Motsi chem ra et on aura en plus sali la notoriété de la personne concernée par nos propos.
Biographie du Hafets Haïm (sur Wikipédia.org)
Série sur les lois de Lachone Hara
L’article « Onzième cours sur lois de Chémirat Halachon Si on peut identifier l’identité Chapitre 3 – Rav Perets Bouhnik » a été mis en ligne le 31 janvier 2016 et mis à jour le 9 juin 2020 puis le 28 octobre 2020
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