Le mois d’Eloul – Le mois de la Téchouva. Dernière ligne droite avant Roch Hachana…
Eloul Téchouva
Les Maîtres du Moussar nous enseignent que Hachem attend de nous la volonté et l’aspiration à se rapprocher de Lui, pas plus que cela !
L’homme doit ressentir une joie illimitée à l’approche du mois d’Eloul.
Cette joie provient de la chance qui nous est offerte de laver notre âme de l’impureté des fautes et des péchés que nous avons commis durant l’année, de pouvoir nous rapprocher avec plus de facilité d’Hachem, et aussi de l’occasion exceptionnelle qui nous est présentée de mériter une bonne et douce année.
A nous de nous prendre en main et de faire des efforts !
Il est bon de réciter des Tehilims (en l’occurence le Tehilim 27 durant tout le mois de Eloul), faire Téchouva, prendre quelque chose sur soi pour s’améliorer…
De plus, il est recommandé à chacun d’avoir un carnet dans sa poche et d’y noter comment s’est passée la journée
- Comment j’ai prié ?
- Comment a été ma conduite envers mon prochain ?
- Comment j’ai surmonté ma colère etc.
Nous devons y écrire chaque jour les efforts accomplis, et les choses que nous n’avons pas encore réussi à corriger.
C’est grâce à ces notes que nous lirons chaque jour que nous pourrons réaliser nos défauts et essayer de nous améliorer.
Si Hachem nous envoie une épreuve c’est qu’Il nous a déjà donné le potentiel de l’affronter et de la corriger…
Lorsqu’on commence à faire Téchouva, on doit toujours garder à l’esprit deux choses : L’exigence du travail considérable qui nous attend, mais surtout, l’aide divine extraordinaire dont on bénéficie !
Si un homme n’essaye pas de se réveiller par lui-même, à quoi bon toutes les paroles de morale… Ce qui signifie : il ne faut pas croire qu’il pourra s’opérer sur nous le moindre changement grâce à un élément extérieur, car les paroles de Moussar et d’encouragements prononcées autour de nous n’ont que le pouvoir de provoquer en nous un premier éveil. Après quoi, il est nécessaire et obligatoire de se prendre en main et de veiller à effectuer un réel travail sur sa personne et à opérer un changement de direction radical.
Sans cela, toutes les paroles de Moussar, même les plus enthousiastes, s’avèreront inutiles ! Le Yetser Hara s’appliquera à nous faire tout oublier.
Une parole de Moussar n’a que le pouvoir de nous éveiller, non celui de nous transformer.
C’est pour cela qu’après un cours de Torah, il faut absolument mettre en pratique ces paroles, prendre ce petit carnet et noter nos défauts, nos qualités…
Même si nos défauts dépassent nos qualités, peu importe !
L’essentiel est d’arriver, le jour de Roch Hachana, avec une fierté d’avoir évolué, ne serait-ce que pour une seule chose, pour prouver à Hachem qu’on Le considère, et pour lui montrer notre attachement, année après année….
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One Comment
bouaky jeanbaptiste
c’est formidable merci