Messilat Yecharim – Cours N° 12 -Chapitre 11 (3ème partie)
La Nekiout Nourritures interdites (la propreté des fautes)
Nekiout Nourritures interdites
Cours dédié Léilout Nishmat Tsipora Lévana Bat Myriam
Nous vous conseillons les cours précédents sur la nékiout :
- Nékiout, la propreté des fautes, Chapitre 10 et début chapitre 11
- Nékiout, seconde partie du chapitre 11
Résumé du cours. Le résumé ne dispense pas d’écouter le cours qui est plus complet.
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Messilat Yesharim – Chapitre 11 (suite)
Dans ce chapitre 11 le Ramhal énumère les averot (fautes) dont nous devons nous éloigner pour atteindre la nekiout.
Le chapitre 11 est particulièrement long puisqu’il énumère tous les types de péchés.
Nékiout Nourritures interdites
La nourriture regroupe les bêtes tréfot, les viandes non abattues rituellement, le sang, le mélange lait/viande, les graisses interdites, la cuisson par un non juif, la casherout des ustensiles ainsi que le vin des goyim…
Dans tous ces domaines le Ram’hal insiste sur la grande méticulosité dont nous devons faire preuve et dans laquelle il faut se renforcer. Bien souvent ces aliments sont plus attractifs, on a envie de les manger, ils ont l’air bons, ils sont moins chers, on ne veut pas les jeter… Celui qui se permet d’être laxiste alors que la halakha l’interdit se fait du mal à lui-même. Comme il est écrit dans Vayikra à propos de la nourriture interdite « ne vous souillez point par elles, vous en contracteriez la souillure ».
Les nourritures interdites font rentrer une impureté dans le cœur et dans l’être même de l’homme, à tel point que la sainteté d’Hachem – la Shekhina- peut se retirer de sa personne, ce qui ouvre la porte à tous les problèmes spirituels sans aucune forme de protection. La Guemarra rapporte que la avera obstrue le cœur de l’homme, c’est-à-dire qu’elle le rend insensible à la spiritualité. La avéra enlève à l’homme la véritable connaissance qu’Hachem nous a donnée et le rend bestial. La nourriture interdite a une particularité : elle rentre dans le corps de l’homme et en fait ensuite partie intégrante.
Le Ramban demandait pourquoi Hachem nous a permis d’abattre les animaux et de les faire souffrir ? Il répond que l’animal connait une élévation de cet acte. Lorsque l’animal est mangé par l’homme il fait alors corps avec l’homme et peut ainsi étudier la Torah. Le Ramban en déduit que ça vaut la peine de souffrir pour s’élever dans la Torah.
Rabbi Moshé Cordovero disait, à son époque, qu’à cause de ce qu’on mange on n’a pas le même niveau spirituel que les générations précédentes.
Le Ram’hal explique qu’il ne s’agit pas seulement des animaux interdits ou les reptiles, même les animaux casher qui sont touchés par une maladie ou un coup s’appellent taref, et ce même s’ils ont été abattus rituellement.
Il faut considérer toutes les nourritures interdites comme du poison. Si un poison venait à se mélanger avec le repas, personne ne prendrait le risque d’en manger. Il en est de même pour les nourritures interdites, qui sont néfastes pour l’homme dans ce monde et dans le monde futur.
Durée du cours : 30 minutes et demi environ
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