Messilat Yesharim – Chapitre 11 (seconde partie)

La Nekiout Relations interdites (la propreté des fautes)

Nekiout Relations interdites

Cours dédié Léilout Nishmat Tsipora Lévana Bat Myriam

Nous vous conseillons le premier cours sur la Nékiout, la propreté des fautes

Résumé du cours. Le résumé ne dispense pas d’écouter le cours qui est plus complet.

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Messilat Yesharim – Chapitre 11 (suite)

Dans ce chapitre le Ramhal énumère les averot dont nous devons nous éloigner pour atteindre la nekiout.

Les Arayot – Nékiout relations interdites (problèmes de mœurs)

La majorité d’entre nous est coupable de vol, et seule une minorité est coupable des mauvaises mœurs.

Celui qui veut se purifier complètement des arayot doit faire face à un travail difficile. Effectivement, l’interdit ne porte pas uniquement sur l’union proscrite, mais aussi sur tout ce qui s’y rapproche. Comme il est écrit « Hachem a dit : ne dit pas « puisqu’il m’est interdit d’avoir une relation avec une femme défendue alors je vais juste la prendre et je n’aurais pas de fautes sur moi, je vais l’embrasser je n’aurais pas de fautes sur moi ». Hachem a dit : de même que le nazir ne doit pas boire du vin, il n’a pas le droit également de manger les raisins, ou boire de leurs jus.  De même une femme qui n’est pas a toi tu n’as pas le droit de la toucher de quelque manière que ce soit. Et tout celui qui touche une femme qui n’est pas à l’homme amène la mort sur lui-même. » Pour le Ramhal, cette comparaison  avec le cas du nazir est magnifique : lorsque la Torah nous interdit quelque chose, ça prouve qu’Hachem veut aussi qu’on s’interdise tout ce qui touche à la chose. Dans le domaine des arayot l’action est interdite, mais également la vision, la parole, l’écoute et la pensée.

L’action est interdite comme on l’a déjà rapporté dans le fait de toucher, d’embrasser ou de presser.

Concernant la vision, les Hakhamim ont dit « tout celui qui donne ou qui reçoit de la monnaie d’une femme à la caisse dans le but de la regarder ne pourra pas être exempt du gehinam. Même celui qui ne regarde que le petit doigt d’une femme afin d’en profiter est quelque chose de grave. » Un homme ne doit pas regarder une femme, qu’elle soit mariée ou non, et peut importe qu’elle soit ou non jolie.

Par rapport à la parole avec une femme il est dit dans Pirkei Avot « Celui qui multiplie les paroles avec une femme entraîne le mal pour lui-même » même dans l’écoute d’un chant d’une femme « la voix de la femme est nudité » (concernant les enregistrements il faut demander à des rabbanim si cela est permis de les écouter). De manière plus générale, il est interdit d’écouter des gros mots ou des obscénités. Le Ramhal ramène une Guemarra qui affirme que par la faute des paroles grossières et malsaines de mauvais décrets sont décidés dans le Ciel et peuvent entraîner la mort des jeunes gens. Le fait d’écouter et de ne rien dire est aussi une faute.

Le Ramhal prouve donc que tous les sens de l’homme sont concernés par l’interdit des mauvaises mœurs, et qu’il faut faire attention à chacun pour être vraiment naki, c’est à dire propre à 100% dans ce domaine là. Même au niveau de la pensée, l’homme ne doit pas penser à des femmes et toute mauvaise pensée n’est pas acceptée par Hachem.

Durée du cours : 30 minutes et demi environ

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