Messilat Yecharim – La prudence – cours n°2 

Rav Perets Bouhnik

Messilat Yecharim la prudence. Cours dédié Léilout Nishmat Tsipora Lévana Bat Myriam

Ce livre, Messilat Yecharim, a été écrit par Rabbi Moshe Haim Lussato le Ram’hal et figure parmi les classiques du Moussar. Le Moussar est une doctrine qui enseigne à l’homme à bien se comporter ainsi qu’à prendre les bonnes décisions à l’aide de la crainte du Ciel.

Le Messilat ne sera pas entièrement retraduit lors de ces cours, puisque cela a déjà été fait par Rav Mordechai Chriqui dans le livre « La Voie des Justes ». Seuls certains points pratiques seront  détaillés pour dans ces résumés.

Nous vous conseillons d’étudier le cours précédent :

• Messilat Yécharim – Introduction et chapitre 1 (L’engagement de l’Homme)

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Résumé du cours. Le résumé ne dispense pas d’écouter le cours qui est plus complet.

Messilat Yécharim La prudence

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Ce cours correspond au chapitre 2 (La prudence) et au chapitre 3 (Les degrés de la prudence) du livre.

L’auteur, le Ramhal, nous apprend que l’homme doit toujours faire attention et réfléchir à chacune de ses actions, de ses valeurs et de ses habitudes : sont-elles bonnes et vraies ? Il faut être capable de tout remettre en cause, y compris son éducation, et tout analyser à la lumière de la Torah. Cela demande beaucoup d’analyse, de remise en question et de connaissance en Torah. Quelqu’un qui ne réfléchirait pas à ses habitudes serait pire qu’un animal, qui lui n’a pas  d’intelligence. L’auteur compare un tel individu à un aveugle qui marcherait sur le bord d’un fleuve, et qui serait constamment en danger de noyade.

L’une des ruses du Yetser Hara, comme l’avait fait Pharaon avec les Bnei Israël, est de toujours donner et trouver des occupations pour l’homme afin de ne pas lui laisser le temps de réfléchir à sa vie. Toute personne qui remet en question son parcours et ses actions dans ce monde-ci, verra l’aide d’Hachem qui le sauvera du Yetser Hara.

La prudence consiste à bien réfléchir à ce qui au bien qui est contenu dans une action que l’on va ou aurait déjà commise. Si on trouve des points négatifs, il faudra trouver les corriger ou les contourner. Nos bonnes actions aussi doivent être analysées : est ce qu’elle ne serait pas quelque entachée de duplicité ? N’existe-t-il pas un moyen de faire encore mieux ?

A la fin de nombreuses et régulières analyses journalières, nous devrions être capable de nous débarrasser de nos mauvaises habitudes. L’auteur compare ce travail aux commerçants qui vérifient chaque soir leurs comptes. Le fait de fixer un moment de réflexion, même court, aura des conséquences très positives sur notre vie.

Une erreur fréquente est de croire que le mal commis est en réalité du bien. Dans ce cas, on ne pourra jamais se débarrasser du mal qui est en nous si on le laisse se dissimuler sous des bonnes actions.

Un homme qui réfléchit toujours et à chaque instant à sa conduite à la lumière de la Torah, pourra trouver la manière de se parfaire et les ruses pour contourner son mauvais penchant. Cet homme là pourra devenir un Tsadik, c’est-à-dire un homme qui peut prétendre à une certaine perfection.

Comme  il est écrit dans les Lamentations / Eikha « Examinons nos voies, scrutons-les et retournons à l’Eternel ! »

Durée du cours : 7 minutes environ

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