Lois Mentionner la pluie dans la Amida (7) Shoul’han Aroukh chapitre 114 – Résumé des Séifim 1 et 2
Lois Mentionner la pluie dans la Amida
3 Octobre 2013/ 29 Tishré 5774
25 Octobre 2015 / 2 Heshwan 5775
7) Shoul’han Aroukh Chapitre 114 §1 et §2 – résumé
Sujet : mentionner la pluie.
בשם השם נעשה ונצליח
Résumé des deux premiers alinéas du Shoul’han Aroukh. Texte provenant du Kitsour Yalkout Yossef de Rav Yts’haq Yossef (Chapitre 114 §1).
Le texte complet en hébreu du Kitsour Yalkout Yossef peut être trouvé (à la version près du Yalkout Yossef) sur le lien suivant : Torat Emet
1. מתחילים לומר »משיב הרוח ומוריד הגשם » בתפלת מוסף של יום טוב האחרון של חג [שמחת תורה], ופוסקים בתפלת מוסף של יום טוב הראשון של פסח.
2.1 ואסור ליחיד להזכיר משיב הרוח ומוריד הגשם, עד שיכריז השליח צבור תחלה. לפיכך אם היה חולה או אנוס לא יקדים תפלתו לתפלת הצבור, לפי שאסור להזכיר עד שיאמר השליח צבור.
2.2 אבל אם יודע שכבר הכריז השליח צבור, אף על פי שהוא לא שמע מזכיר משיב הרוח ומוריד הגשם. [שארית יוסף חלק ג עמוד צה. ילקוט יוסף מהדורת תשס »ד, תפלה כרך ב, סימן קיד הערה א].
Dans l’édition de 5764, la référence précise est « Téfilla, Tome 2 page 44 ».
En complément, sont données des précisions issues du livre Halakha Béroura [HB] ; le texte proprement dit du Yalkout Yossef (YY) ci-dessus, est constitué des §1, 2.1 et 2.2 suivants.
1. [YY] On commence à mentionner « Mashiv Haroua’h Oumoridh Hagguéshem» « Tu fais souffler le vent et tomber la pluie» à partir de la prière de Moussaf du dernier jour de la fête (Sim’hat Torah en Israël et le premier jour de Shémini Atséret hors d’Israël) ; on arrête de dire ce texte à partir de Moussaf du premier jour de Pessa’h.
2.1 [YY] Il est interdit à un particulier de mentionner « Tu fais souffler le vent et tomber la pluie » tant que l’officiant n’a pas annoncé qu’il faut dire ce texte. En conséquence, si quelqu’un est malade ou est dans un cas de force majeure, il ne faudra qu’il devance et fasse le Moussaf avant que la communauté ait prié Moussaf, car il est interdit de mentionner « Tu fais souffler le vent et tomber la pluie » tant que l’officiant ne l’a pas annoncé.
2.2 [YY] Par contre si un particulier sait que l’officiant a déjà annoncé « Tu fais souffler le vent et tomber la pluie », bien qu’il ne l’ait pas entendu [personnellement], il mentionnera « Tu fais souffler le vent et tomber la pluie ».
2.3 [HB] Pour la même raison, si quelqu’un arrive en retard à la synagogue alors que l’assemblée a déjà débuté le Moussaf, ce particulier dira « Tu fais souffler le vent et tomber la pluie », bien qu’il ne l’ait pas entendu, il mentionnera « Tu fais souffler le vent et tomber la pluie ».
2.4 [HB] L’habitude répandue dans le peuple juif est que l’officiant annonce avant la prière de Moussaf qu’à partir de dorénavant il faut mentionner « Tu fais souffler le vent et tomber la pluie ». Certains ont l’habitude de dire des poèmes liturgiques (Piyoutim) dont l’objet est la louange envers l’Eternel qui nous « fais souffler le vent et tomber la pluie ». Telle est l’usage dans les communautés Séfarades.
2.5 [HB] A posteriori, si l’assemblée a oublié d’annoncer qu’il faut mentionner « Tu fais souffler le vent et tomber la pluie » avant le Moussaf, et que l’officiant s’est pressé dans sa prière en solitaire et a dit à voix haute « Tu fais souffler le vent et tomber la pluie », l’assemblée a le droit de dire dans la prière en solitaire « Tu fais souffler le vent et tomber la pluie ».
2.6 [HB] Il est bon que, y compris en ce qui concerne le fait de commencer à dire « Tu fais descendre la rosée » en été, l’officiant l’annonce avant Moussaf ; telle est l’habitude des communautés Séfarades.
2.7 [HB] Celui qui réside en un lieu où il n’y a pas de Minyane (dix hommes qui prient en communauté), doit attendre, le jour de Shémini Atséreth, pour prier Moussaf, l’heure à laquelle on prie Moussaf dans les communautés juives ; c’est à dire un peu avant la fin de la sixième heure à partir du début du jour, car il est certain qu’une communauté ne priera pas plus tard.
2.8 [HB] Dans un lieu où il y a un Minyane qui prie avec le lever du soleil (Nets Ha’hama), il y a lieu de douter pour savoir si l’annonce faite par l’officiant est valable pour ceux qui vont prier dans un second Minyane plus tardif, pour des personnes qui souhaiteraient prier Moussaf avant que l’officiant du second Minyane fasse l’annonce. Par contre, une personne qui prie chez elle, a le droit de prier Moussaf dès que l’officiant du Minyane qui prie au lever du soleil a fait l’annonce même si personnellement elle n’a pas l’habitude de prier avec ce premier Minyane.
2.9 Si quelqu’un a prié tard le jour de Shémini Atséreth et a entendu l’officiant annoncer « Tu fais descendre la rosée », malgré tout il ne devra pas dire pendant la prière de Sha’harith (du Matin) « Tu fais descendre la rosée » [il devra dire « Tu fais descendre la rosée » y compris dans les régions où on n’a pas l’habitude de dire « Tu fais descendre la rosée » en été].
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Initialement mis en ligne le 25 octobre 2014 et mis à jour le 3 Novembre 2019
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