Mentionner la pluie dans la Amida (17)
Shoul’han Aroukh chapitre 114 §7 et §8
27 Octobre 2013 / 23 ‘Heshwan 5774
18 Novembre 2014 / 25 ‘Heshwan 5775
Sujet : mentionner la pluie.
Chapitre 114 – Saîf 7 & 8 / Alinéas 7 & 8 dans le Shoul’han Aroukh
בשם השם נעשה ונצליח
Nous sommes dans le Shoul’han Aroukh au Chapitre 114, et passons aux Saifim / alinéas 7 et 8.
Le septième Saîf / alinéa du Shoul’han Aroukh (Nous sommes dans le Chapitre 114) est le suivant :
שולחן ערוך
בכל מקום שאנו אומרים חוזר לברכה שטעה בה, ה »מ שטעה בשוגג, אבל במזיד ומתכוין, חוזר לראש.
Tout cas [de la Halakha] pour lequel nous disons qu’il faut revenir à la bénédiction à laquelle on s’est trompé, ceci n’est vrai que si l’erreur est involontaire mais si elle est volontaire et intentionnellement il faudra revenir au début de la prière (de la Amida).
Cette loi est ramenée dans le Yalqout Yossef dont nous vous proposons la traduction
יב בכל מקום שנפסק להלכה שאם טעה חוזר לראש הברכה שטעה בה, זהו רק כשטעה בשוגג, אבל במזיד ובמתכוין, לעולם חוזר לראש התפלה. [שארית יוסף חלק ג עמוד צז. ילקוט יוסף מהדורת תשס »ד, תפלה כרך ב, סימן קיד הערה יב, עמוד נט].
Tout cas (dans la prière) où la halakha tranche qu’en cas d’erreur il faut revenir au début de la bénédiction dans laquelle on s’est trompé, il ne s’agit que lorsque l’erreur est involontaire mais si l’erreur est volontaire et intentionnellement il faudra revenir au début de la prière (de la Amida).
Passons au huitième Saîf / alinéa du Shoul’han Aroukh
שולחן ערוך
Les lettres entre parenthèses renvoient au commentaire du Mishna Béroura (que nous aborderons dans la prochaine publication)
)לה) בימות החמה, אם נסתפק אם הזכיר מוריד הגשם אם לא, (לו) עד (לז) ל’ יום (לח) בחזקת שהזכיר הגשם, וצריך לחזור. הגה: וה »ה לדידן דאין מזכירין טל בימות החמה, אם נסתפק לו אם אמר מוריד הגשם בימות הגשמים, כל ל’ יום, חוזר, דודאי אמר כמו שרגיל והרי לא הזכיר לא טל ולא גשם; לאחר ל’ יום אינו חוזר (ד »ע(.
(35) Pendant l’été, si quelqu’un a un doute s’il a dit « fais tomber la pluie » ou non, (36) s’il est dans les (37) trente jours [à partir du moment où on arrête de mentionner la pluie] alors il y a une (38) présomption qu’il a mentionné la pluie et il devra reprendre la prière [N.B. voir plus haut pour savoir à quel endroit il doit reprendre].
Annotation du Rama : il en est de même pour nous [c’est à dire les Ashkénazim] qui ne mentionnons pas la rosée pendant l’été, si quelqu’un a un doute s’il a dit « fait tomber la pluie » en hiver, s’il est dans les trente jours [depuis Shémini Atséreth] il devra recommencer, car il est alors sûr qu’il a dit ce qu’il est habitué à dire et dans ce cas il n’a mentionné ni la pluie ni la rosée. Après trente jours il ne reprendra pas [en son nom propre].
<<Fin de l’annotation du Rama>>