Mentionner la pluie dans la Amida (13)
Shoul’han Aroukh chapitre 114 §4 – Halakha Béroura (3)
16 Octobre 2013 / 12 ‘Heshwan 5774
8 Novembre 2014 / 16 ‘Heshwan 5775
Sujet : mentionner la pluie.
Chapitre 114 – Saîf 4 / Alinéa 4 dans le Shoul’han Aroukh
Halakha Béroura du Rav David Yossef tome 6 §9 et 10 – pages 153-154
Conséquence si quelqu’un a oublié de mentionner la pluie en été
בשם השם נעשה ונצליח
Halakha Béroura § 9 / ט page 153
Même dans les contrées dans lesquelles la pluie est extrêmement nécessaire pendant la période d’été, on n’a pas le droit de dire « Mashiv Haroua’h Oumoridh Hagguéshem » « Tu fais souffler le vent et tomber la pluie » en été, et si quelqu’un a mentionné « Mashiv Haroua’h Oumoridh Hagguéshem » « Tu fais souffler le vent et tomber la pluie » en été il faudra recommencer (comme vu plus haut).
Il en est de même y compris si un pays entier a besoin de pluie pendant l’été, les habitants n’auront pas le droit de dire « Mashiv Haroua’h Oumoridh Hagguéshem » « Tu fais souffler le vent et tomber la pluie » en été. Nous verrons plus loin au chapitre 117 §7 (du livre Halakha Béroura) le statut des contrées qui ont besoin de pluie en été [par exemple l’hémisphère sud où il y a inversion des saisons] en ce qui concerne la demande de pluie et de rosée dans la bénédiction sur les « années » ברכת השנים.Halakha Béroura §10/י
Halakha Béroura § 9 / י page 153
Si quelqu’un s’est trompé en été et a dit « Mashiv Haroua’h Oumoridh Hagguéshem » « Tu fais souffler le vent et tomber la pluie » et s’en est rendu compte instantanément (dans un temps inférieur à celui nécessaire pour dire « Shal-om Alékha Ribbi ») il est préférable qu’il recommence au début de la bénédiction plutôt que de réparer sur le champ son erreur (et dire Moridh Hattal immédiatement, c’est à dire « Mashiv Haroua’h Oumoridh Hagguéshem « euh » Moridh Hattal »). A postériori si quelqu’un a réparé sur le champ et a dit « Mashiv Haroua’h Oumoridh Hagguéshem « euh » Moridh Hattal » (la réparation étant en moins que le temps nécessaire pour dire « Shal-om Alékha Ribbi ») la personne est quitte de son obligation (de la prière).