Mariage en période de deuil – Rav Haym Ishay
Mariage en période de deuil
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Question au Rav
- un ami m’a posé une question et j’aimerais avoir confirmation. Il a rencontré une fille, et désire l’épouser, seul hic elle a perdu son père en janvier et donc en deuil. Ils doivent bien attendre qu’elle sorte du deuil pour se marier ?
Réponse du Rav
S’ils sont séfarades, ils n’ont pas besoin d’attendre la fin de l’année ou ne serait-ce que des 30 jours de deuil pour se fiancer.
Les achkénazes attendront la fin des 30 jours de deuil et pourront se fiancer.
Si le fiancé n’a jamais eu d’enfants et qu’ils sont séfarades, ils pourront même se marier durant la période des 30 premiers jours de deuils. Les ashkénazes attendront, là encore, la fin des 30 premiers jours pour se marier.
La cérémonie pourra avoir lieu avec musique que se soit pour les séfarades (même dans les 30 premiers jours de deuil) comme pour les ashkénazes (durant la première année de deuil).
Références : Cf moed katane 23a, yébamote 62b, yabia omer volume 7 yoré déa responsa 41, tour/choul’hane aroukh yoréa déa 392 (voir l’avis du rambam rapporté par le tour et l’avis tranché par le beith yossef rapporté dans le choul’hane aroukh).
Il faudra à vos amis néanmoins revenir vers moi ou un autre possek alakha pour savoir comment les autres membres de la famille endeuillés doivent procéder et participer à la simha du mariage.
Dernier point pour les séfarades, si le fiancé a déjà eu des enfants d’une première union ; ils pourront se marier durant l’année de deuil mais non durant les 30 premiers jours de deuils.
Les ashkénazes, comme vous l’avez sans doute déjà compris, attendront dans tous les cas la fin des 30 premiers jours de deuil.
Rav Haïm ISHAY
