Les prémices signe de reconnaissance. Boï Kala Paracha Ki Tavo Rav Yossef Germon
Les prémices signe de reconnaissance
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Ce cours est dédié à la Réfoua Chéléma de David Réphaël ben Hélène Messaouda et Tsipora Ahava bat Sarah.
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Les prémices signe de reconnaissance Boï Kala Paracha Ki Tavo 5780 (Feuillet 143)
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Les prémices signe de reconnaissance
וְלָקַחְתָּ מֵרֵאשִׁית כָּל פְּרִי הָאֲדָמָה (כו. ב)
Tu prendras des prémices de tous les fruits de la terre. (26. 2)
La Paracha traite du sujet des Bikourim, ces prémices de la récolte des sept fruits d’Erets Israël que l’on devait apporter au Beth Hamikdash. Les Sages nous enseignent qu’Hachem nous a donné cette Mitsva, pour que nous travaillions le sentiment d’Hakarat hatov, reconnaissance envers Hakadosh Baroukh Hou pour toutes les bontés qu’Il nous donne. En effet, imaginons un agriculteur qui a travaillé dur. Il a labouré son champ, préparé les sillons, planté les graines, arrosé les plants, visité son verger plusieurs fois par semaine pour vérifier que les conditions de culture étaient optimales. Au bout de tant de mois d’effort, lorsqu’il voit son premier fruit pousser, le premier sentiment qui lui vient à l’esprit est la satisfaction personnelle du travail accompli. Il veut la concrétiser en consommant ce fruit. La Thora lui dit alors : non ! Il doit d’abord remercier Hachem sans qui rien n’aurait été possible. C’est Lui qui a permis à cette récolte de pousser. Et pour le remercier, il faut vaincre son envie de consommer ces prémices et les amener au Beth Hamikdash en signe de reconnaissance.
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Hafets Haim
הַיּוֹם הַזֶּה ה’ אֱלֹוקיךָ מְצַוְּךָ לַעֲשׂוֹת אֶת הַחֻקִּים הָאֵלֶּה (כו. טז)
«Aujourd’hui, Hachem ton D. t’ordonne d’accomplir ces décrets ». (26. 17)
La paracha Ki Tavo regorge d’enseignements qui nous préparent à Roch Hachana qui approche à grands pas. La Thora nous enseigne «Aujourd’hui, Hachem ton D. t’ordonne d’accomplir les mitsvot ». Rachi explique que chaque jour, les paroles de la Thora doivent nous paraître nouvelles, comme si elles venaient d’être données au Har Sinaï. Notre maître le Hafets Haïm, enseigne que le yetser hara (mauvais penchant) utilise habituellement une méthode bien rodée. Quand l’Homme s’engage à se renforcer et à mieux servir Hakadosh Baroukh Hou, le yetser hara le convainc d’attendre le lendemain pour changer, et ainsi il arrive à repousser l’application de ses décisions jour après jour. C’est pour cela que notre paracha nous a enseigné « Aujourd’hui, Hachem t’ordonne… » Afin de nous apprendre que chaque jour l’ordre d’accomplir les mitsvot est différent de la veille, et donc qu’on ne peut pas repousser une mitsva au lendemain, puisque le lendemain la même mitsva proviendra d’un nouvel ordre.
Le Rav Shternboukh conclut en proposant de préférer dire « je prends sur moi cet engagement jusqu’à demain », plutôt « qu’à partir de demain ». Ainsi, on pourra petit à petit progresser et arriver à se rapprocher de notre Créateur, et réveiller en lui la miséricorde divine qui nous permettra de sortir acquittés du Grand Jugement qui s’annonce.
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«Le repas du roi» du Rav Moché Pell « la mitsva et son histoire » du Rav Itshak Shnéor
וְרָאוּ כָּל עַמֵּי הָאָרֶץ כִּי שֵׁם ה’ נִקְרָא עָלֶיךָ וְיָרְאוּ מִמֶּךָּ (כח.י)
« Tous les peuples de la terre verront que tu portes le nom de Hachem. et ils te craindront. » (28.10)
La guémara (Ménahot 35b) nous révèle que le verset fait référence aux téfilin de la tête, dans les mots : « … tu portes le nom de Hachem. … » A ce propos le Gaon de Vilna dit un jour à ses élèves : il n’est pas écrit : les Téfilin qui sont sur la tête, mais les Téfilin de la tête’. Il n’est pas suffisant simplement de porter les téfilin, il faut ressentir que toute leur signification est présente dans la tête, et c’est là qu’on pourra dire : que tu portes le nom de Hachem.
Le Rambam explique (Hilkhot Téfilin 4,25) : la kédoucha des téfilin est incommensurable, et à l’instant même où elles sont sur son bras et dans sa tête, une personne est humble, possède la crainde de Hachem, n’est pas attirée par les futilités, n’a pas de mauvaises pensées et son cœur est tourné vers la vérité et la justice. On peut se demander : Mais pourtant, j’ai déjà vu des juifs avec les téfilin qui avaient un comportement léger, et ne correspondaient pas à la description du Rambam …Dans le même état d’esprit que la réponse du Gaon de Vilna, la réponse à cette interrogation se trouve écrite dans l’extrait du Rambam ci-dessus.
« A l’instant où les téfilin sont … dans sa tête …», il ne s’agit pas seulement d’avoir les téfilin ‘sur la tête’, mais de savoir dans sa tête que l’on porte sur nous un objet de sainteté comparable à un séfer Torah, un objet qui est de plus le signe de l’alliance avec Hachem.« Ce sera pour toi comme un signe sur ta main et comme un souvenir entre tes yeux. » (Chémot 13,9).
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Rabbénou Béhayé
וּבָאוּ עָלֶיךָ כָּל הַקְּלָלוֹת הָאֵלֶּה וְהִשִּׂיגוּךָ (כח. טו)
«Et que toutes ces malédictions viendront sur toi et t’atteindront» (28,15)
Le mot : « véhissigouha » (t’atteindront, וְהִשִּׂיגוּךָ) est écrit d’une façon pleine, avec un vav, alors que plus haut dans les bénédictions, quand il est dit : «toutes ces bénédictions viendront sur toi et t’atteindront » (Ki Tavo 28,2), c’est écrit sans le vav (t’atteindront, וְהִשִּׂיגֻךָ). Comment comprendre cela ? En effet, normalement une bénédiction vient d’une façon plus pleine, abondante, que la malédiction ! Rabbénou Béhayé répond que c’est écrit d’une façon pleine, selon ce qui est écrit : « Je suis avec lui dans le malheur, détresse » (Téhilim 91,15 : imo, avec toi עִמּוֹ-אָנֹכִי בְצָרָה). Les dernières lettres de chaque mot sont : youd, hé, vav (יהו), et c’est pourquoi dans ce verset qui parle de nos moments de douleur sont écrites les trois lettres du Nom de Hachem (י-ה-ו-ה). Parce que la Torah a effrayé les juifs par des malédictions, elle vient dire en allusion qu’ils ne seront pas perdus, car Hachem est présent, réside [toujours parmi eux] dans leur malheur et les protège.
Nétsiv « Arhév Davar »
תַּחַת אֲשֶׁר לֹא עָבַדְתָּ אֶת ה’ אֱלֹוהקיךָ בְּשִׂמְחָה וּבְטוּב לֵבָב (כח)
«Parce que tu n’auras pas servi Hachem ton D. dans la joie et le contentement du cœur» (28,47)
L’ultime réussite pour un homme consiste à s’attacher à Hachem en accomplissant les mitsvot dans la joie.
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Rav Aharon de Karlin Beit Aharon
Un homme doit se réjouir de chaque occasion où il sert Hachem, soit en pensée, soit dans son comportement. Même si les actes eux-mêmes ne durent qu’un bref moment, leur impact est immense.
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Hida
Le terme Simha est un acronyme pour : « Simhat mitsva « obligation » : nous sommes obligés d’accomplir les mitsvot dans la joie. Même une pensée positive passagère produit des résultats édifiants. Lorsqu’un homme se réjouit de faire une mitsva, sa récompense est plus grande que celle octroyée pour l’accomplissement de la mitsva elle-même.
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Orhot Tsadikim
Lorsqu’un homme sert Hachem avec joie, sa Mitsva est ennoblie, et sa récompense est démultipliée en ayant 1000 fois plus de valeur que si elle était réalisée sans joie.
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Ari zal « Chaar haKavanot »
Ne prenez pas à la légère, le fait de servir Hachem dans la joie, car la récompense [de cela] est infiniment grande.
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Hafets Haïm « Chem Olam »
D’ailleurs, le Séfer Harédim écrit : Tous les niveaux spirituels qu’a pu atteindre le Ari zal, sont venus en récompense du fait qu’il était débordant de joie et de bonheur, au plus haut point, à chaque fois qu’il réalisait une mitsva.
Le Baal Chem Tov avait l’habitude de dire : Même si l’on ne devait recevoir aucune autre récompense que la joie et le plaisir d’accomplir une mitsva, cela serait suffisant. Hachem nous a donné la Torah avec une abondance de mitsvot, nous pouvons nous en servir à volonté. Même la mitsva la plus infime a plus de valeur que tous les trésors matériels de ce monde.
Cette existence, foisonnant de joyeuses opportunités, doit nous satisfaire au point de nous combler entièrement.
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Rabbi Nathan Tsvi Finkel « Tnouat haMoussar »
Les mitsvot ont été données pour notre bonheur et notre plaisir ultime. L’objectif des lois de la Torah est de donner à une personne une façon de vivre qui va lui améliorer considérablement sa vie.
Halakha : Minhag de jeûner la veille de Roch Hachana.
On a l’habitude de jeûner la veille de Roch Hachana, mais on ne jeunera pas jusqu’à l’entrée de la fête car on ne doit pas arriver dans la fête à jeun, alors à partir de l’heure de Minha (ketana) on arrêtera le Taanit, certains arrêtent le jeune à partir de Minha kedola, une demie heure après le milieu de la journée. Il est conseillé de » faire Minha avant de manger.
Tiré du Sefer « Pisqué Téchouvot » 6
Dicton :
Si tu veux que Hachem t’aide à réussir, réjouis-toi de la réussite de l’autre. La meilleure façon d’ouvrir son mazal, et d’ouvrir son cœur au bonheur de notre prochain.
Rav Ronen Chaoulov
מזל טוב ליום הולדת של בתי מרים בת מלכה
מזל טוב ליום הולדת של בתי תהילה בת מלכה
Chabbat Chalom (Feuillet Boï Kala Ki Tavo 5780 (Les prémices signe de reconnaissance (Feuillet 143))
יוצא לאור לרפואה שלימה של דינה בת מרים, ויקטוריה שושנה בת ג’ויס חנה, רפאל יהודה בן מלכה, אליהו בן מרים, שלמה בן מרים, חיים אהרן לייב בן רבקה, שמחה ג’וזת בת אליז, חיים בן סוזן סולטנה, סשה שלום בן דבורה רחל, אבישי יוסף בן שרה לאה, אוריאל נסים בן שלוה, פייגא אולגה בת ברנה, רינה בת פיבי. אברהם בן רחמונא.לידה קלה לרינה בת זהרה אנריאת. זרע של קיימא לחניאל בן מלכה ורות אוריליה שמחה בת מרים.
לעילוי נשמת: ג’ינט מסעודה בת ג’ולי יעל, שלמה בן מחה.
Cet article « Les prémices signe de reconnaissance. Boï Kala Paracha Ki Tavo Rav Yossef Germon » a été mis en ligne le 31 Août 2020
Vous pouvez retrouver le texte de la Paracha sur le site Sefarim.fr
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