La Téchouva II – Ecoute ! Michel Baruch
La Téchouva Ecoute
Les rayons lumineux.
La Téchouva II. Ecoute !
Commentaires et éclairages par : Le tout petit Michel Baruch.
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Nous vous recommandons la première partie du cours
Dans cette série (cours audio) :
Eloul – Téchouva – Séli’hot
- Le mois d’Eloul – Le mois du repentir
- Eloul – Réparation et renaissance
- Eloul les Sélihot – Introduction
- Eloul les Sélihot – Les 13 attributs de clémence
- Eloul les Sélihot – Les supplications
- Eloul les Sélihot – Je me lève avant le jour pour implorer le Seigneur (ce cours)
- Le psaume 27 (lu depuis Eloul jusqu’à Sim’hat Torah)
Roch Hachana
- Le Chofar
- Préparation au jugement La ligature d’Its’hak
- Les 3 livres ouverts le jour de Roch Hachana
- Le son du Chofar
- Moussar du Rashash avant les sonneries
- La prière de Roch Hachana
- La Amida de Roch Hachana
- Hamelekh Hakadoch
- Moussaf de Roch Hachana
- Avinou Malkénou
- Le Tachlikh
- Le secret du Tachlikh
- Rambam Lois de la Téchouva Ch. 1 et 2
- Rambam Lois de la Téchouva Ch. 3
- La prière de Hannah
Cours écrits sur Roch Hachana et Yamim Noraïm :
- Ségoula du Psaume 27 pendant Eloul
- Roch Hachana : l’expression de nos ambitions
- La Téchouva
- La Téchouva II (ce cours)
- La prière de Moché
- Kol Nidré
- Chir Hamaalot Mimaamakim
- Le Vidouï confession des fautes
- Le Vidouï II – L’action de repentance
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La Téchouva II. Ecoute ! Michel Baruch
La Paracha Haazinou !
Il faut écouter !
Dans cette paracha Moché prend à témoins les cieux et la terre, il les appelle afin qu’ils entendent toutes les mises en garde et les avertissements qu’il adresse à Israël. Pourquoi les prend-il à témoins ? Moché se dit : Je ne suis qu’un être de chair et de sang, demain je serai mort. Et si jamais Israël venait à dire qu’ils n’ont pas accepté cette alliance qui pourra les contredire ? Moché choisit des témoins dont la « présence » est éternelle, ces témoins appliqueront les sentences de cette alliance. S’ils sont méritants les cieux donneront leurs pluies et la terre son fruit et s’ils trahissent cette alliance le ciel se fermera et la terre ne donnera plus ses récoltes. Rachi.
Quel sens faut-il donner à ce témoignage ? En quoi cela est diffèrent des mises en gardes que la Torah a exprimé à de nombreuses reprises ? Comme dans le 2 eme paragraphe du Chéma ?
Aux cieux, Moché dit Ha-Azinou, que l’on traduit par tendre l’oreille et à la terre il dit écoute.
האזינו השמים ואדברה ותשמע הארץ אמרי פי.
L’expression « tendre l’oreille » sous-entend la proximité, Moché est proche des cieux, il s’adresse à eux en 1er alors que le verbe « entendre » traduit la distance et l’éloignement. Vous les cieux soyez attentifs, tendez l’oreille afin que je puisse parler. Le verbe דבר ne s’emploie que lorsque l’on s’adresse à quelqu’un qui entend qui reçoit le message et qui y adhère. Comme s’il disait : Que mes paroles pénètrent profondément dans tes oreilles, qu’elles fassent l’effet recherché, qu’elles y laissent une trace certaine. Au sujet de la terre il dit que la terre écoute, comme si elle devait faire un effort pour accepter les « paroles de ma bouche ». Les Paroles אמירה ce dit quand elles ne sont pas obligatoirement entendues, dans le sens d’être acceptées, ici cela traduit l’effort que fait Moché pour arriver à convaincre. Le sens du mot entendre traduit cela j’accepte par conviction, tes paroles sont parvenues à me convaincre.
Cette écoute des paroles de Moché nécessite un travail de la part de celui qui « écoute », les comprendre, les méditer, y mettre de la réflexion et en tirer la leçon puis les mettre en application.
L’homme a les pieds sur la terre ferme, il évolue dans le monde réel de la matérialité cependant son esprit, son âme le porte vers les cieux. Cet homme est bien plus grand que les anges car il transcende les mondes.
Moché s’adresse donc à nous, à chacun d’entre nous en particulier, il ne fait pas un discours global et impersonnel mais il dit à chaque individu ce qu’il doit entendre. C’est le sens du verset de la paracha précédente. Moché alla et il parla, mais où est-il allé pour parler ? Il me semble bien que Moché fit l’effort d’aller frappé à la porte de chacun des enfants d’Israël pour lui dire son message. A chacun il tient un discours particulier, avec des mots et des phrases spécifiques, il ne répète pas la même leçon. Non ! bien sûr que non ! Moché exprime son discours par ses émotions et la force de conviction. Ce qui va convaincre les enfants d’Israël ce ne sont pas juste les mots mais la manière de les dires, la forme qui porte le contenu est la puissance de la vérité qui sort du cœur pour atteindre les cœurs.
דברים היוצאים מן הלב נכנסים ללב.
Il s’agit bien de traduire le message par des émotions, par des sentiments, en fait il convient d’y mettre de la vie.
Ainsi Moché s’adresse aux cieux, il s’agit de la partie élevée de l’homme, cet individu totalement spirituel, lui aussi doit tendre l’oreille et entendre. Il s’agit d’entendre, mais que faut-il entendre ?
Il faut entendre les paroles de celui qui nous parle et surtout pas ce que nous voulons entendre. Ce qui nous convient ! Tu dois être comme les cieux qui écoutent et entendent avec une totale objectivité. Sans trahir ou détourner, falsifier le message transmis.
Tu te dois d’avoir l’intelligence de l’écoute, ne sois pas figé dans tes certitudes, n’érige pas des murailles de protection autour de toi pour que mes paroles ne puissent t’atteindre. Le message de Moché est clair ses paroles sont limpides.
Cependant très souvent elles n’arrivent pas jusqu’à nous, elles restent éloignées de notre cœur comme inaccessibles, la raison est bien simple nous avons élevé des écrans de « protection » pour nous en préserver pour qu’elles ne viennent pas déranger le bon déroulement de notre vie.
Moché, appelle la terre et là il lui dit aussi d’être attentive, c’est la partie basse de cet homme, ici aussi il s’agit de bien entendre le vrai message de s’en imprégner pour en faire une réalité.
C’est là qui se situe les difficultés pour raffiner ses qualités humaines et les Midoths. Il convient de méditer à notre attachement à la matérialité et la recherche des plaisirs de ce monde. Il ne s’agit pas comme on pourrait le penser de se retirer de ce monde mais bien au contraire de le sanctifier. D’insuffler une dimension de sainteté aux actes les plus anodins de notre quotidien.
Il est indispensable pour les hommes de manger de boire et de jouir de tout ce qu’Ha-Chem a créé dans son monde pour le plus grand bien des hommes, tout cela il faut le faire , évidement. Mais la vraie question est comment ?
La définition de la « vie » est le plaisir d’exister, d’être, ainsi il convient de canaliser ces plaisirs et les mettre au service d’Ha-Chem dans la sainteté des actes. Cet homme duquel nous parlons ne doit pas avoir une double personnalité celle qui s’exprime lors des Mitsvot et celle qui se réveille quand le « profane » reprend ses droits. Il doit être le même homme celui qui sert son créateur 24 heures sur 24, dans tous les moindres détails de son existence.
La vraie Téchouva consiste à être soi-même, à se faire plaisir, à avoir la joie de vivre de par notre engagement dans la Torah et les Mitsvot. La Torah c’est la vie, non pas uniquement dans le monde à venir, mais ici dans ce monde ci. תורת חיים
Parfois un acte profane contient bien plus de spiritualité qu’un acte de Mitsva. En effet, une simple promenade en montagne ou au bord de la mer procure un tel plaisir que l’on se sent tellement bien que nous élevons une louange de reconnaissance sincère à l’Eternel. Alors que lorsque nous accomplissons une Mitsva sans « gout » sans envie sans plaisir celle-ci n’est qu’un acte vide, qui ne contient aucune vitalité. Il n’est qu’un corps sans âme !
Observe comment les supporters s’investissent dans le soutien qu’ils apportent à leur équipe, comment s’élève du stade une clameur une ferveur une passion un enthousiasme frénétique une exaltation extraordinaire, regarde la communion qui se produit entre ces milliers de personnes. Médite, le plaisir, la jouissance qu’ils retirent de leur sport favori. Tu es peut être l’un d’entre eux, tu sais alors de quoi je parle, tu as toi-même vécu ce plaisir et cette exaltation? Mais alors je te demande, quand tu fais une Mitsva, quand tu te rends à la synagogue et quand tu fais la prière, pourquoi donc tu n’as pas la même ferveur la même passion, pourquoi donc tu ne ressens aucune exaltation ?
Observe toi quand tu dégustes un de tes plats préférés, combien tu es satisfait de l’instant présent, tu dois mon cher ami reproduire cela quand tu accomplis les Mitsvot d’Ha-Chem ! Là se trouve la vraie Téchouva ! Tu dois être toi-même en harmonie et dans l’épanouissement au plus profond de ton être.
Nos maîtres disent le seul réceptacle capable de contenir la bénédiction est le Chalom.
לא מצא הקב »ה כלי מחזיק ברכה אלא בשלום .
Il s’agit bien sûr que règne la concorde entre les hommes afin que la Brakha se déverse en ce monde. Les conflits et les oppositions, la discorde, la haine et la mésentente éloignent toutes les abondances.
Cependant cela doit essentiellement s’expliquer au niveau de l’individu, qui doit lui-même devenir le réceptacle de la bénédiction. En effet, souvent les hommes ont l’impression que leurs prières ne sont pas entendues, qu’Ha-Chem les ignore et ne les exauce pas. Nous disons dans la prière une bénédiction qui stipule qu’Ha-Chem entend et exauce toutes les prières, alors comment cela se peut?
ברוך אתה ה’ שמע תפילות .
Ceci n’est pas dit au sens figuré, mais littéralement, Il entend, c’est-à-dire qu’Il accepte et exauce toutes les prières. La raison de cela n’est pas que la prière n’est pas acceptée ou ne peut être exaucée, elle a été bien sur entendue alors où est le problème ? La Brakha nécessite un réceptacle le « Kéli » dans lequel elle va s’écouler, c’est cela qui manque. Le seul « Kéli » qui peut la contenir est le Chalom, c’est que l’homme pendant sa prière, lors de ses Mitsvot doit être en harmonie avec lui-même, le bien -être, le contentement et la satisfaction de l’accomplissement de l’acte de Mitsva doit la porter vers les hauteurs, c’est alors que lui-même devient le « Kéli », il est apte à recevoir toutes les infinies bénédictions.
Voilà que je te dévoile en cette veille de Roch Ha-Chana un grand secret, celui de la réussite spirituelle et matérielle, tout ce que les hommes espèrent pour cette nouvelle année est là à ta portée. Que vas-tu en faire? Je te demande de tendre l’oreille, d’être attentif et de bien comprendre le message, la réussite est là toute proche, elle est une réalité.
A toi de jouer maintenant !
Le tout petit: Michel Baruch. Poussière sur l’immense terre du Seigneur Tout Puissant !
אנא עפרא דמן ארעא ע »ה מישל דוד ברוך ס »ט תבֺרך מפי עליון המצפה לישועה י »ר שלא ימושו מפי ומפי כל זרעי וזרע זרעי עד בגצ »בבי.
דברי תורה אלו להצופ »ט בשפע רב למדב »רדק ז »ט בק’ לבב » א וליד »בא ז »ט לדיב »חא ויצחק בר רג’לא מערבי בר מרגלית.
י »ר שיתקיימו בי ובזררעי כל הברכות שהרב מברך בהקדמתו.
ברכה והצלחה בכל מילי לדר »ג’ לכ משפ’ יאב »א וכל אשר לו ימ »בא וכל אשר לו עליה בכל מעלות הת’ יד »בא יפתח ה’ לנו כל השערים להבין להשכיל ללמוד וללמד ולק ‘ יאיר לנו בתה »ק או »א .
עשה עמי אות לטובה !
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