La Mitsva du compte du ‘Omer. 6. Étude des lois du compte du ‘Omer (5 et fin)
Yalkout Yossef – Yéhouda Berros
La Mitsva du compte du ‘Omer
Nous vous conseillons la publication précédente :
- Introduction aux lois du compte du Omer – La Mitsva et sa signification
- Étude des lois du compte du ‘Omer (1)
- Étude des lois du compte du ‘Omer (2)
- Étude des lois du compte du ‘Omer (3)
- Étude des lois du compte du ‘Omer (4)
Halakha 24 : « Quel jour du compte sommes-nous ce soir ? »
Si, après la sortie des étoiles, un ami nous demande : « Quel jour du compte sommes-nous ce soir ? », on devra lui répondre de la manière suivante : « Hier, nous étions tel jour… »
Si on lui répond cependant : « Aujourd’hui, nous sommes tel jour… », on aura alors accompli, soi-même, la Mitsva du compte et on ne pourra plus le réciter avec Berakha ce soir-là !
En effet, on a vu précédemment que, d’une part, la récitation de la Berakha n’était pas indispensable (Halakha 5), et d’autre part, il est possible de compter dans une langue que l’on comprend, autre que l’hébreu (comme le français – Halakha 6).
Par contre, si on lui répond sans prononcer le mot « היום – Aujourd’hui« , on pourra compter ce soir-là avec Berakha.
Toutefois, si on lui répond en prononçant le mot « Aujourd’hui » mais que l’on prend soin d’exprimer à voix haute l’intention de ne pas se rendre quitte par cette réponse, on pourra compter avec Berakha ce soir-là.
Halakha 25 : Cas particulier 7
Celui qui étudie dans le Choulkhan Aroukh, le soir du 8ème jour du ‘Omer, et qui lit la Halakha suivante : « et le 8ème jour il dira
היום שמונה ימים לעומר שהם שבוע אחד ויום אחד »
… il pourra tout de même compter avec Berakha ce soir-là. (Bien qu’il ait récité la phrase du compte correspondant au jour, celle-ci ne fait pas office de compte véritable car il ne l’a prononcée que dans le cadre de son étude).
Halakha 26 : Cas particulier 8
Celui qui dit, le 32ème jour du ‘Omer, après le coucher du soleil : « Il ne faut pas réciter le vidouï car ce soir on est le 33ème jour du ‘Omer« , il pourra tout de même compter cette nuit avec Berakha.
Halakha 27 & 28 : Cas particuliers 9 & 10
Celui qui a oublié de compter le 33ème jour durant la nuit, et qui, pendant la journée qui suit, il répond par exemple à son ami « Aujourdhui on est le 33ème jour » ou qu’il corrige l’officiant à la synagogue, en le voyant réciter les Ta’hanounim, en lui disant la même chose, pourra se reposer sur ce qu’il a dit en tant que rattrapage du compte qu’il a oublié la nuit précédente. Et il pourra donc ensuite compter avec Berakha les jours suivants.
De même, celui qui écrit dans une lettre
« היום ל »ג בעומר« ,
certains décisionnaires disent qu’il pourra compter avec Berakha ce soir-là.
Halakha 29 : Cas particulier 11
Celui qui répond, durant la nuit, à son ami « Aujourdhui on est tel jour » sans préciser le compte des semaines, pourra compter avec Berakha cette nuit-là.
Halakha 30 : Cas particulier 12
Celui qui a oublié de faire le compte le jeudi soir et qui ne s’en souvient que le vendredi soir après la prière de Arvit de Chabbat, mais avant le coucher du soleil, peut encore se rattraper et compter sans Berakha (le jour du jeudi soir). Il pourra ensuite, après la sortie des étoiles, compter avec Berakha le jour du Chabbat.
Halakha 31 : Interdictions avant l’heure du compte
Une demi-heure avant le coucher du soleil et jusqu’à ce que l’on compte, on ne doit pas manger plus de 56g de pain, même si on a déjà prié Min’ha.
Mais si on a commencé à manger avant cette demi-heure de manière permise (à un moment permis), on n’est pas obligé d’interrompre le repas lorsque l’heure du compte arrive ; on comptera lorsque l’on finit de manger.
Sinon, si on commencé après la demi-heure, on doit s’arrêter à la tombée de la nuit pour compter et ensuite on peut poursuivre son repas (certains permettent néanmoins de finir le repas et de compter ensuite).
Il est permis à priori de manger des fruits etc… à volonté avant le compte ainsi que moins de 56g de pain.
‼ FIN ÉTUDE DES LOIS DU COMPTE DU ‘OMER ‼