Lois des bénédictions I. 4. La Matsa en dehors de Pessa’h – Yalkout Yossef Ch. 168 §3 Yéhouda Berros
Matsa en dehors de Pessa’h
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A étudier Léilouy Nichmat (pour l’élévation de l’âme de) Chalbia Gilberte Jeanne bat Chalbia Émilie ve khamous
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Lois sur les Berakhotes (Bénédictions) – Yalkout Yossef
ÉTUDE N°1 : Sur quelle pâte disons-nous Hamotsi ? – Siman 168 (Choul’hane Aroukh)
Ce chapitre contient 15 Halakhot et une introduction fondamentale
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Nous vous suggérons d’étudier l’ensemble des chapitres du Yalkout Yossef (cours écrits) présents sur notre site. Nous remercions Yéhouda Berros de nous permettre de diffuser son travail important
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Nous sommes à le troisième publication de ce chapitre. Nous abordons maintenant les Halakhot dans le Yalkout Yossef. Nous vous conseillons d’étudier l’introduction, fondamentale, avant de lire la suite.
- Introduction – Motsi ou Mézonot ? Règles générales
- Bérakha si on consomme une infime quantité ? Yalkout Yossef Chapitre 161 §1
- Hamotsi ou Mézonot sur la pizza ? Yalkout Yossef Chapitre 161 §2
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Quatrième Publication
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Halakha 3 : La Matsa en dehors de Pessa’h
Les Séfarades ont l’habitude, après Pessa’h, de réciter Boré Minei Mézonot avant de consommer la Matsa, et ‘ Al Hami’hya après.
Ceux qui agissent ainsi ont un avis sur lequel se reposer.
(En effet, la Matsa, étant fine et craquante, n’est pas considérée comme du pain mais comme Pat Habaa Békisnine de type Kossés, sur laquelle on récite Mézonot. Voir Introduction).
Les personnes pieuses ont l’habitude de ne manger la Matsa que lors d’un repas où l’on mange du pain (on fera Hamotsi sur le pain et on acquittera ainsi la Matsa) ou de fixer un repas sur la Matsa, c’est-à-dire en consommant une grande quantité, un minimum de 72 dirhém, correspondant à 230 g (ou 216g, notion de Keviout Sé’ouda). Ainsi, selon cette deuxième habitude, on pourra réciter sur la Matsa Hamotsi et le Birkat Hamazone.
On sera également obligé de se laver les mains avant, comme pour le pain, mais sans Bérakha (ceux qui récitent tout de même la Bérakha sur cette Nétila ont un avis sur qui se reposer).
(Rav Ovadia Yossef suit finalement l’avis du ‘Hida et conseille vivement d’agir selon les 2 habitudes citées ci-dessus, c’est-à-dire soit manger la Matsa au cours du repas soit en consommer une grande quantité)
Certaines personnes se dispensent de réciter la Bérakha avant de consommer la Matsa en goûtant un bout de pain (c’est-à-dire en récitant Hamotsi sur ce bout). Dans ce cas, (comme ils n’ont pas consommé un minimum d’un Kazaït de pain, ils ont juste goûter), ils réciteront ‘Al Hami’hya (faisant partie du Mé’én Shalosh) à la fin de la consommation de la Matsa.
Celui qui n’est pas du tout habitué à manger du pain, pour des raisons de santé par exemple, et ne consomme que de la Matsa, il récitera dessus Hamotsi et Birkat Hamazone.(car c’est « son pain » avec lequel il se rassasie)
Nos frères Ashkénazes ont l’habitude de réciter Hamotsi et Birkat Hamazone, sur la Matsa, comme pendant Pessa’h. (Pourquoi ? La Matsa n’est-elle pas Pat Habaa Békisnine, craquante et fine ? Certes la Matsa est considérée comme Kossés comme vu ci- dessus, mais ils considèrent toutefois que la Matsa est différente d’un cracker par exemple, que l’on mange uniquement pour grignoter et en petite quantité, la Matsa elle est en général consommée pour se rassasier. Donc elle n’est plus vraiment considérée comme Pat Habaa Békisnine pour les Ashkénazes)
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