La gravité d’une mauvaise éducation. Zéra Chimchom Paracha Ki Tétsé Drouchim 3 & 5 – Michel Baruch
La gravité d’une mauvaise éducation
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MERCREDI 6 ELLOUL 5780 26 Aout 2020.
HILLOULLA RABAH DU MAITRE L’ILLUSTRE RABBI CHIMCHON HAIM NAHMANI ZL. ZTAVKIAS. AUTEUR DU ZERA CHIMCHON !
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דברי תורתו של האי גברא רבא חסידא קדישא החכם השלם והכולל מיחידי סגולה המאור הגדול המקובל האלקי סבא דמשפטים מדור דעה כל רז לא הניס ליה מגלה עמוקות עוקר הרים מוהר »ר שמשון חיים נחמני זיע »א זצוק »ל. כשמו כך הוא השמש המאיר ליושבי בהמ »ד מקרני אור החיים.
הבטיח לעוסקים בספריו במותב תלתא בני חיי ומזוני …הא לכם זרע אור זרוע לצדיקים … ועיניכם תראינה בנים בני בנים כשתילי זיתים סביב לשלחנכם חכמים ונבונים ובתים מלאים כל טוב גם עושר גם כבוד לא יסופו מזרעכם עד שיתקיים בכם המה יראו כבוד ה’ הדר אלקינו ונשא נס לגויים ואסף נדחי ישראל במהרה בימינו אמן.
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L’ETUDE QUI PROCURE LE SALUT ET LA DÉLIVRANCE.
Zéra Chimchon ‘Hidouchim de l’illustre Maitre Rabénou Chimchon Haïm Nahmani ZTA Ztl.
RAYON-DE-VIE! ECLAT DE LUMIERE !
Divré Torah présentés et proposés par le tout petit : Michel Baruch.
La gravité d’une mauvaise éducation Zéra Chimchon Parachat Ki Tétsé Dérouchim III-V – Michel Baruch
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N’hésitez pas à lire une courte biographie du tsadik Rabbi Chimchon Haïm Nahmani zl
Zéra Chimchon Parachat Ki Tétsé Dérouchim 3-5.
Cette Etude Est Dédiée A La Réfoua Chéléma De tous ceux qui souffrent.
CHALOM CHARLY BAR SIMI
RAPHAEL AVRAHAM HAIM BAR SARAH.
Michel ‘Ammar bar Tourkiya. Liora bat Yakouta . ר »ש ליחב »א ואוב »ש
Alice Bat Simi, Jennifer Sarah Bat Gigi Régine Malka, Esther Bat Blimé. יצ » ו
בן זכר ליצחק בן שרה ונטאלי שרה בת דניאלה
TRADUIT, ADAPTÉ ET PRÉSENTÉ PAR : Le Tout Petit Michel Baruch.
Poussière sur l’immense terre du Seigneur Tout Puissant.
En cette période trouble cette étude est aussi dédiée à la protection de l’ensemble des hommes sur la terre !
Nous implorons la Miséricorde d’Ha-Chem pour que le danger cesse et que la vie normale puisse reprendre en toute quiétude pour l’ensemble de l’humanité.
Que le mérite du maître se dresse en protecteur !
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La gravité d’une mauvaise éducation Zéra Chimchon Parachat Ki Tetsé Darouch III
Rabbi Yohanan rapporte au nom de Rabbi Chimon Ben Yohaï.
Désastreuse est la mauvaise éducation au sein du foyer, elle est bien plus tragique que les tourments de la guerre de « Gog et Ma-Gog ». David ne dit-il pas dit au sujet de la rébellion d’Av-Chalom : Hymne de David ! Dans sa fuite devant son fils Av-Chalom.
Que dit-il ensuite ? Eternel ! Oh qu’ils sont nombreux mes ennemis, les puissants en nombre se lèvent contre moi ! Ps 3,1.
Alors que lorsqu’il mentionne la guerre de Gog et Ma-Gog il dit : Pourquoi les peuples s’agitent ils ? Est-ce que les nations profèrent de vaines paroles ? Ps 2,1.
Ici il n’est pas fait mention de la multitude des nations qui s’unissent pour nous combattre, le mot ennemi n’est pas même cité. Bérakhot 7b.
Il semble que pour David cette ultime bataille si crainte et terrifiante ne soit qu’une simple agitation, et qu’elle à ses yeux inefficace et inutile. Les risques de ce combat, les dangers qui en résulteraient sont insignifiants. Rachi.
Quelle est l’idée que Rachi vient rajouter ? Pourquoi est-il obligé de dire de cette guerre qu’elle est insignifiante ? L’enseignement de Rabbi Yohanan n’est-il pas suffisant pour montrer la gravité d’une mauvaise éducation ?
Et si comme le prétend Rachi c’est là le vrai sens du verset pourquoi la Guémara ne se donne pas la peine de l’indiquer ? Pourquoi se suffit-elle de souligner l’absence du terme ennemi quand le psalmiste rappelle cette bataille ?
De plus quand il dit : Oh qu’ils sont nombreux mes ennemis, les puissants en nombre se lèvent contre moi ! N’est-ce pas là une répétition ? Il nous faut alors comprendre le sens de ce verset.
Rabbi Zirah au nom de Rabbi Yrmiya Bar Abba dit la génération dans laquelle le fils de David viendra sera celle où nombreux ceux qui s’en prendront aux érudits …Chémouel ajouta comme le métal précieux qui est remis dans creuset pour être à nouveau raffiner… Les décrets se succèderont sans répit. Kétoubot 112b.
Ailleurs les maitres souhaitaient ne pas assister à sa venue. Qu’il vienne et que je ne le vois pas ! Sanhedrin 98b.
Il semble comme l’indiquent ces textes que la venue de la délivrance doit être précédée de terribles calamités, de grandes souffrances. Et si les persécutions en séries se succéderont, n’est-il pas à craindre que certains renient leur foi et adoptent d’’autres croyances, à D-ieu ne plaise.
C’est là certainement l’intention de ces deux rois qui s’en prennent à Israël avec autant d’acharnement et de méchancetés. Nous arracherons leurs liens et rejetterons au loin les cordes ! ננתקה את מוסרותימנו ונשליכה ממנו עבותימו . Ps 2,2.
Ils ne cherchent qu’à inciter Israël à renier sa foi et à trahir son alliance. Et bien plus encore si le Machia’h Ben Yossef doit perdre la vie dans cette confrontation comme il est dit dans Souccath (52a).
David lui-même à tenter de s’adonner à l’idolâtrie si ce n’est que son conseillé ‘Houchaï Ha-Arky qui l’en a dissuadé. Que dira-t-on de toi lui dit-il ? Un roi tel que David se laisse aller au culte abominable des idoles ? Et David de lui rétorquer ! Est-il préférable que l’on dise qu’un roi tel que moi s’est fait assassiner par son propre fils ?
Rav Yéhouda au nom de Rav interprète ainsi le verset suivant. Comme David arrivait au sommet, où il devait se prosterner devant le Seigneur, voici venir à sa rencontre ‘Houchaï la tunique déchirée, la tête couverte de poussière. Chémouel II 15,32. Sanhédrin 107a.
C’est donc ainsi qu’il faut comprendre le verset quand David dit : Oh qu’ils sont nombreux mes ennemis. Je suis bien obligé de m’adonner à l’idolâtrie du fait de la rébellion de mon fils, grand est mon tourment car il concerne mon âme. Puis il ajoute : les puissants en nombre se lèvent contre moi, ici il s’agit du danger physique, le risque de perdre la vie.
S’il en est ainsi pourquoi David ne dirait-il pas la même chose concernant la guerre de GOG et Ma-Gog, dans ce cas aussi les dangers sont doubles ? Les risques physiques d’une part et aussi le danger spirituel de ceux qui pourraient renier leur foi.
C’est sur ce point que Rachi intervient, ce risque certain que sous la pression constante certains abandonnent la foi n’est pas aussi grave, il est relativement léger car s’ils le font ce n’est que sous le joug de la violence et la contrainte. Ils seraient jugés avec compassion comme s’ils l’avaient fait malgré eux, dans les cas de « Oness force majeure » l’accusé est acquitté.
Mais ce principe de « Oness » devrait aussi s’appliquer à David s’il avait dû s’adonner à l’idolâtrie pourquoi dit-il alors que mes ennemis sont nombreux ?
Nous sommes bien forcé de dire que le cas d’Av-Chalom est diffèrent puisqu’il a grandi dans la maison même de David. Sa responsabilité est directe, la rébellion de son fils est la conséquence de l’éducation que le père lui a donnée.
Quand les enfants s’engagent dans des voies détestables, quand ils commettent le pire et l’irréparable c’est les parents qu’on interpelle, regardez ces plantes venimeuses que vous avez fait grandir !
Les sages s’étonnent, comment David entonne son psaume par un hymne ou un cantique alors qu’il parle de sa fuite devant son fils rebelle qui cherche à le tuer ? Ne fallait-il pas plutôt élever une lamentation ?
David malgré les tourments causés par cette rébellion trouva quelque soulagement en se disant que son fils aurait quelques sentiments à son égard et qu’il n’agirait pas avec cruauté à son encontre.
La situation aurait pu être bien pire si un enfant illégitime ou un esclave s’en été pris à lui.
Il se dit un simple fils a toujours pitié de son père. Bérakhot 7b. סתם ברא דרחים על אבא .
Il y a lieu de se demander, qu’elle certitude peut avoir David qu’Av-Chalom n’est pas un enfant illégitime ? Comment peut-il être certain que sa femme ne l’a pas trompée ?
De plus forcé de constater qu’Av-Chalom n’aura aucune compassion pour son père. Bien sûr que David a pris cela en compte, c’est pour cette raison qu’il dit en général un fils éprouve de la pitié pour son père.
Ce qui signifie que ce principe s’applique uniquement à celui qui est appelé fils, que tous considèrent comme étant le fils de son père. En effet le « Din » de « Mamzer » ne s’applique que sur celui dont on est certain de son statut, si on a ne serait-ce qu’un doute fragile l’enfant ne sera pas qualifié ainsi.
ממזר ודאי אמר רחמנא ולא ממזר ספק .
S’il en est ainsi Av-Chalom n’entre pas dans cette catégorie.
Cependant la question reste en suspens, s’il était vraiment le fils légitime de David pour quelle raison n’a-t-il pas eu pitié pour son père ?
En effet Av-Chalom menacera son père sans aucun égard et l’obligera à une fuite éperdue.
Toutefois il est à noter le choix que fera Av-Chalom de ne pas adopter les plans établis par Ahi-Tofel.
David est en fuite avec une troupe relativement réduite, Av-Chalom a investi Jérusalem et s’installe sur le trône de son père.
Ahi-Tofel conseille à Av-Chalom de ne laisser aucun répit à David. Il faut le poursuivre et le surprendre quand il est fatigué, découragé…. tout le peuple qui l’accompagne prendrait la fuite et, le roi se trouvant isolé, je le frapperais….
La chose plut à Av-Chalom et à tous les anciens d’Israël. Cependant Av-Chalom dit: « Qu’on appelle aussi Houchaï…entra chez Av-Chalom qui lui dit: …. devons-nous, oui ou non, suivre son conseil?
Parle à ton tour. » Houchaï répondit….Le conseil donné par Ahi-Tofel n’est pas bon cette fois. Tu sais, poursuivit Houchaï, que ton père et ses hommes sont braves, qu’ils sont exaspérés comme une ourse privée de ses petits dans les champs; ton père, d’ailleurs, est un homme de guerre, qui ne s’attardera pas avec sa troupe….
sans doute, en ce moment, il se cache dans quelque fossé ou quelque autre place; que plusieurs des tiens tombent, aussitôt ceux qui l’apprendront diront: Un désastre a frappé le parti d’Av-Chalom….
Av-Chalom et tous les hommes s’écrièrent: « Le conseil de Houchaï l’Archéen vaut mieux que celui d’Ahi-Tofel. Chémouel II 17,1-14.
Nous voyons qu’Av-Chalom ne se contente pas de la proposition éclairée d’Ahi-Tofel qui est un grand stratège. Il est vraiment étonnant qu’il ne se laisse pas convaincre. Puis de lui-même convoque Houchaï qui est connu pour avoir toujours été un fidèle de David et lui demande son avis sur le plan d’Ahi-Tofel.
Houchaï déconseille vivement d’adopter les desseins que propose Ahi-Tofel et expose ses arguments. Soudain Av-Chalom s’exclame que c’est là le meilleur des conseils. Quand ces faits seront rapportés à David il comprendra de suite que son fils ne voulait en aucun cas qu’Ahi-Tofel ne lui porte atteinte physiquement.
C’est pour cela que d’une part il demande aussi le conseil de Houchaï et tranche en sa faveur. En fait Av-Chalom ne voulait qu’une chose mettre son père en fuite et récupérer son trône mais en aucune façon il ne voulait sa mort.
C’est pour cela que ce psaume s’ouvre par un cantique de David quand il s’enfuit devant Av-Chalom son fils.
Il se réjouit parce que la seule chose que veut son fils est de le faire fuir. Ce qui prouve bien qu’Av-Chalom est bien son fils qui empêche Ahi-Tofel de le tuer de par la pitié que porte l’enfant à son père. ‘Iyoun Yaakov.
באלאו »א
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Zéra Chimchon Parachat ki tétsé Darouch V.
Il est interdit de prendre la mère de sur les oisillons même s’il en a besoin pour purifier le lépreux…Et si pour une Mitsva aussi facile, qui ne lui coute pas grand-chose la Torah promet le meilleur et une longue vie n’est-ce pas que pour les Mitsvots importantes il en sera de même ? ‘Houlin 142a.
Observons ce qui dit le Talmud Yérouchalmi à ce sujet : L’écriture à placé sur le même plan la plus légère des Mitsvots, c’est-à-dire le renvoi de la mère de son nid, avec la plus lourde et la plus astreignante, celle d’honorer ses parents. Ainsi qu’il est dit dans les proverbes : Ne réduit pas le chemin de vie…Il fait serpenter ses sentiers par des voies sinueuses que tu ne peux connaitre. Rachi : La Torah cache la récompense des Mitsvots afin que tu ne choisisses d’accomplir uniquement celles qui rapporteraient gros et que tu délaisses les autres celles dont le salaire est infime. C’est dans cette intention que le Seigneur a rendu ces chemins tortueux.
Sache que pour toutes les Mitsvots la récompense sera le rallongement de la vie…. Yérouchalmi Péa 1,1.
La question se pose, si l’intention de ce texte est de faire un raisonnement à « plus forte raison קל וחומר», c’est-à-dire que si pour le plus facile tel est le salaire à plus forte raison pour un travail plus difficile qu’il sera au moins équivalent. Pour faire un tel raisonnement la Mitsva du « nid » est largement suffisante pourquoi lui associée celle du respect des parents ?
De plus un des principes de déduction employé dans les raisonnements talmudique est que si une loi est dévoilée pour une Mitsva elle sera généralisée à toutes les autres. בנין אב
Mais si cette loi est dévoilée à deux reprises pour deux Mitsvots cela signifie que cette déduction ne peut se généraliser et doit être réservé aux cas spécifiques. ב’ כתובים הבאים באחד אין מלמדין
Exemple type de la généralisation בנין אב : Au sujet des témoins il est dit : Tu ne lèveras pas un témoin unique contre un homme pour tout crime et pour toute infraction, pour tout péché qu’il commettra. Par la bouche de deux témoins ou de trois la chose sera établie. Dévarim 19,15.
Pourquoi est-il précisé un témoin unique ? Il était suffisant de dire un témoin. De là nous apprenons que chaque fois que la Torah emploie le mot « témoin » même au singulier il s’agit d’au moins deux témoins. De sorte que la généralisation se fait à partir d’un cas « exemple ».
Mais si cet enseignement avait été dit à deux reprises la généralisation n’est plus pertinente. Dans notre cas nous voulons généraliser à toutes les Mitsvots la récompense mentionnée pour la Mitsva du « Nid ». Mais voilà que cette récompense est mentionnée aussi pour une autre Mitsva celle du respect des parents. Cela ne signifierait-il pas que cette récompense est destinée uniquement à ces deux Mitsvots ?
Comment répondre à ces deux questions ?
Certes, quand la Torah indique que le salaire de la Mitsva est le rallongement des jours, cette précision ne devrait normalement apparaitre que dans le cas du « Nid ». On aurait alors pu généraliser cette récompense à toutes les autre Mitsvots en employant le principe de « Kal Va-‘Homer ». Mais si cela avait été le cas on n’aurait pu inclure par ce raisonnement que les Mitsvots qui nécessitent une dépense. Quand aurait-il été de celles dont le coût est nul ?
En effet nous aurions dit : Le respect des parents coûte bien plus que la Mitsva du « Nid », voilà que cela va jusqu’à la perte d’une bourse pleine de pièces d’or. Et si pour la Mitsva du « Nid » qui ne coute pas grand-chose la torah nous garantit une longue vie, à plus forte raison pour la Mitsva qui coute et nécessite de grosses dépenses comme celle d’honorer ses parents. De sorte que nous inclurions alors toutes les Mitsvots qui exigent des dépenses. Toutes les autres seraient exclues de cette récompense. Car nous ne pouvons les inclure, comme par exemple celle de reciter le Chéma matin et soir qui ne coute rien. Et si nous voulions l’inclure, il serait objecté que la Mitsva « référence » celle du « Nid » nécessite un minimum de dépense.
Et si cette indication du rallongement des jours avait figuré sur la Mitsva du respect des parents uniquement nous n’aurions pu généraliser. En effet nous aurions appliqué cela qu’aux Mitsvots qui exigent une dépense aussi grande que la Mitsva de référence. Selon le principe de : Saisir peu garantit la possession ! תפסת מועט תפסת . C’est-à-dire qu’il est de loin préférable d’appliquer les enseignements à ce qui ressemble au plus près au cas de référence que de vouloir généraliser même aux cas qui ne lui sont pas identiques totalement. S’il en est ainsi on n’aurait exclu de cette récompense la Mitsva du « Nid ».
C’est donc pour cela que cette récompense est mentionnée dans ces deux Mitsvots, afin d’inclure toutes les autres sans aucune restriction.
Récapitulatif du raisonnement :
__ De la Mitsva du « nid » qui n’exige qu’une petite dépense on déduit celle du respect des parents qui coûte chère.
La Torah a malgré tout pris la peine de préciser cette Mitsva alors qu’en fait cela n’était pas nécessaire pour nous apprendre que même là où il n’y a aucune dépense la récompense sera identique ce qui est alors valable pour l’ensemble de toutes les Mitsvots.
Jusque-là nous avons expliqué le Yérouchalmi.
A présent il nous faut expliquer la Guémara dans ‘Houlin qui lie ce raisonnement du « Kal Va-‘Homer » à l’interdiction de prendre la mère de sur la couvée même s’il s’agit d’accomplir la Mitsva de purifier un lépreux.
Analysons cette démarche qui consiste à prendre la mère de sur sa couvée sous prétexte d’accomplir une autre Mitsva. Ce qui signifie que l’autre Mitsva est prioritaire de par son importance et que celle-ci n’est que secondaire. On peut donc pour cette raison la dédaigner. Et là nos sages nous mettent en garde car nous ne connaissons pas la réelle valeur de chacune des Mitsvots.
Parfois certaines Mitsvots peuvent paraitre sans grande valeur, mais derrière cette apparence trompeuse se cache une valeur insoupçonnée. Preuve en est l’exemple de cette Mitsva du « Nid », qui ne coute pas grand-chose qui semble insignifiante et pourtant nous disent les sages de la dédaigne pas au profit d’une autre qui pourrait te sembler d’extrême importance.
Voilà que procurer au lépreux la pureté c’est le réhabilité, le rétablir dans la société. C’est aussi lui faire réintégrer le foyer familiale afin qu’il puisse se retrouver avec son épouse dans l’intimité. Ce qui est un acte d’importance à ne pas en douter, n’est-ce pas pour cela que le Nom de D-ieu est effacé ?
Il en va de même quand le Yérouchalmi dit que la Torah a placé sur les deux plateaux de la balance ces deux Mitsvots, la plus légère, celle du « Nid » qui ne coute rien, mais plus encore, il nous est donné de réparer la transgression. Cet interdit est qualifié de transgression qui se transforme en Mitsva positive. Par exemple il est interdit de voler, cet acte est une transgression mais dès qu’il a été commis de suite survient une Mitsva positive à accomplir, celle de rendre l’objet volé.
De sorte que l’interdit n’est totalement transgresse que lorsqu’il n’est plus possible d’accomplir la nouvelle Mitsva qui se présente. Dans le cas du « Nid », il est interdit de prendre la mère de sur sa couvée, si on le fait on transgresse un « Lav ». Mais pour autant cet interdit n’est pas entière accomplit, car dès lors il y a la Mitsva de la renvoyer. Tant qu’il est possible de la renvoyer la transgression n’est pas entière. Ce n’est que si on brise les ailes de la mère que la transgression est complète et qu’on est passible de 39 coups. Cette catégorie de transgressions est bien moins grave que toutes les autres ce qui ajoute à la « légèreté » de cette Mitsva.
Alors que l’honneur du aux parents est égal à celui que l’on doit à D-ieu et bien plus. Car pour toute Mitsva qui nécessite une dépense comme celle des 4 espèces que chacun doit acheter cette obligation est sujette aux moyens celui qui n’a pas les moyens d’acheter l’objet pour accomplir la Mitsva en est dispensé. Mais pour honorer ses parents l’obligation va au-delà de ses moyens, il a l’obligation de quémander pour subvenir à leurs besoins. Voir Tossaphot Kidouchin 30a. ד »ה כבד ה’ מהונך
Il nous faut à présent répondre à la seconde question, comment pourrait-on généraliser que le rallongement de la vie est la récompense pour toutes les Mitsvots, à partir de ces deux exemples ?
Pourquoi ne pas appliquer la règle : De deux versets qui viennent dire la même chose on ne peut généraliser !
ב’ כתובים הבאים באחד אין מלמדין .
S’il en est ainsi nous ne pouvons plus considérer ces deux Mitsvots comme totalement identiques, chacune d’elles possédant une caractéristique particulière.
En effet si la Torah n’avait mentionné la longueur de la vie que dans la Mitsva du nid, nous n’aurions certainement pas pu appliquer cette récompense à la Mitsva d’honorer les parents.
Voilà qu’il est interdit de délaisser cette Mitsva pour en accomplir une plus importante comme purifier le lépreux. Ce qui laisse supposer qu’on aurait pu le faire, l’injonction de « ne prend pas la mère » vient pour corriger cette hypothèse.
Alors que cette possibilité est inexistante dans la Mitsva du respect des parents. Il n’est pas autorisé au fils de faire la volonté de son père quand il s’agit de transgresser une loi de la Torah. Comme le stipule le texte. Vaykra 19,3.
אִישׁ אִמּוֹ וְאָבִיו תִּירָאוּ וְאֶת שַׁבְּתֹתַי תִּשְׁמֹרוּ אֲנִי ה’ אֱלֹהֵיכֶם.
Révérez, chacun, votre mère et votre père, et observez mes Chabbaths: je suis l’Éternel votre D-ieu.
Rachi : Le texte rapproche l’observance du Chabbath de la crainte du père afin de t’enseigner que, nonobstant l’injonction qui t’est faite de le craindre, s’il te demande de profaner le Chabbath, ne l’écoute pas Et de même pour toutes les autres Mitsvoth. Je suis Hachem… Toi et ton père êtes tenus de m’honorer. Aussi ne l’écouteras-tu pas pour abolir mes paroles. Yébamot 5b.
Et si la Torah avait choisi de « dévoiler » la récompense dans la Mitsva du respect des parents on n’aurait pas pu l’appliquer à la Mitsva du « Nid ». Voilà que le respect des parents relève de la Mitsva d’honorer Ha-Chem Lui-Même. השוה הכתוב כיבוד אב ואם לכבוד המקום. Voir Kidouchin 30b.
De sorte que l’honneur des parents est une Mitsva bien plus précieuse que celle du nid, il ne nous est pas donné de déduire de l’une sur l’autre. C’est donc que chacune possède une particularité différente il est donc indispensable que la récompense soit indiquée dans toutes les deux.
. באלאו »א
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דברי תורה אלו להצופ »ט בשפע רב למדב »רדק ז »ט בק’ ליחב »א בב » א וליד »בא ז »ט לדיב » חא רפואה שלמה ליהונתן אברהם בן מרים בתוך שאר ח »י אמן ואמן בילא »וא.
ברכה והצלחה בכל מילי לדר »ג‘ לכ משפ‘ יאב »א וכל אשר לו ימ »בא וכל אשר לו עליה בכל מעלות הת‘ יד »בא יפתח ה‘ לנו כל השערים להבין להשכיל ללמוד וללמד ולק ‘ יאיר לנו בתה »ק או »א.
עשה עמי אות לטובה !
Fin de l’article « La gravité d’une mauvaise éducation. Zéra Chimchom Paracha Ki Tétsé Drouchim 3 & 5 – Michel Baruch« . Mis en ligne le 26 Août 2020