La grandeur de Avraham Avinou Boï Kala Parachat Lekh Lékha 5781 – Rav Yossef Germon
La grandeur de Avraham Avinou
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La grandeur de Avraham Avinou Boï Kala Parachat Lekh Lékha 5781 – Rav Yossef Germon (Feuillet 148)
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Sfat Emet
וַיֹּאמֶר ה’ אֶל אַבְרָם לֶךְ לְךָ מֵאַרְצְךָ וּמִמּוֹלַדְתְּךָ וּמִבֵּית אָבִיךָ אֶל הָאָרֶץ אֲשֶׁר אַרְאֶךָּ (יב. א)
« Va pour toi [Éloigne-toi] de ton pays, de ton lieu natal et de ta maison paternelle, et va au pays que je t’indiquerai » (12. 1)
La paracha de la semaine raconte une des dix épreuves qu’a traversées Avraham Avinou : l’exil définitif vers une terre inconnue.
Rachi explique la redondance étonnante des mots « Va pour toi » : Pour ton bonheur et pour ton bien. C’est là-bas que je te ferai devenir une grande nation. Ici tu n’auras pas la faveur d’avoir des enfants. Et de plus, je ferai connaître ta nature à travers le monde. Avraham reçut donc la promesse divine que ce déplacement forcé lui octroiera une récompense énorme : du bonheur, du bien, devenir une grande nation, des enfants …Comment ceci peut être assimilée à une épreuve ? N’importe qui entendrait Hachem lui parler et lui promettre une énorme récompense accomplirait à coup sûr la volonté divine ! Et pourtant les Sages l’incluent bien dans la liste des dix épreuves ! Le Sfat Émet explique que la véritable épreuve était d’appliquer la parole divine de manière complètement désintéressée, uniquement car Hachem le lui avait demandé, et sans attendre la moindre contrepartie. En aucun cas, Avraham ne l’a fait pour recevoir une récompense infinie ! Cette idée est très fortement sous-entendue dans la Thora, ainsi qu’il est écrit : « Avraham partit comme le lui avait dit Hachem », comme le lui avait dit Hachem et pas pour autre chose ! Ni pour devenir une grande nation, ni pour avoir des enfants.
Le Alshikh Haquadoch
וַיְהִי רִיב בֵּין רֹעֵי מִקְנֵה אַבְרָם וּבֵין רֹעֵי מִקְנֵה לוֹט , וַיֹּאמֶר אַבְרָם אֶל לוֹט אַל נָא תְהִי מְרִיבָה בֵּינִי וּבֵינֶךָ וּבֵין רֹעַי וּבֵין רֹעֶיךָ כִּי אֲנָשִׁים אַחִים אֲנָחְנוּ (יג. ז-ח)
« Il y eut une dispute [riv] entre les bergers d’Avraham et ceux de Lot … Avraham dit à Lot : Qu’il n’y ait donc point de querelles [mériva] entre moi et toi, entre mes bergers et les tiens ; car nous sommes frères«.
Nous remarquons que la Thora a utilisé deux mots certes très proches mais différents pour signifier la dispute : riv et mériva. Le Alshikh Haquadoch explique que les disputes commencent toujours par un petit accrochage, et prennent de l’ampleur si on ne se réconcilie pas immédiatement. C’est pour cela qu’Avraham s’est séparé sur-le-champ, afin d’éviter que le feu du différend se répande à toute vitesse comme dans un champ de ronces. En employant le terme masculin de riv, Avraham dit à Lot que la dispute ne concernait pour l’instant que leurs bergers : le masculin, symbolisant l’homme qui n’enfante pas, indique que la dispute ne s’est pas encore répandue, mais s’ils ne l’arrêtaient pas immédiatement en se séparant, cela serait devenu une mériva, terme féminin qui nous enseigne que la querelle aurait fait boule de neige, telle une femme qui engendre et se multiplie.
Divré Yéhezkel
לְאַבְרָם הָעִבְרִי (יד. יג)
« Avraham l’Hébreu (A’ivri – הָעִבְרִי) » (14,13)
« A’Ivri » = celui qui se tient de l’autre côté (Rachi). Même si l’ensemble du monde se tient avec une vision de ce qu’il faut faire dans la vie, les juifs (a’ivri) se tiennent solidement de l’autre côté, fidèles à la Volonté de D. Le Divré Yéhezkel commente ce verset : « Le mot « Ivrim » (hébreux) est dérivé du verbe : « avar » (passer). Pourquoi les juifs sont-ils appelés : « Ivrim » (Hébreux)? Un juif doit savoir que ce monde n’est rien d’autre qu’un passage vers le monde futur. Nous ne sommes que des gens en transit, nous déplaçants d’un monde éphémère à l’autre éternel. Rappelez-vous, la chose principale est le monde futur.
Divré Haïm
וַיּוֹצֵא אֹתוֹ הַחוּצָה וַיֹּאמֶר הַבֶּט נָא הַשָּׁמַיְמָה וּסְפֹר הַכּוֹכָבִים אִם תּוּכַל לִסְפֹּר אֹתָם וַיֹּאמֶר לוֹ כֹּה יִהְיֶה זַרְעֶךָ (טו. ה)
«Hachem] le fit sortir en plein air, et dit : «Regarde le ciel et compte les étoiles, si tu peux les compter!» Et Il lui dit : « Ainsi sera ta descendance ». (15,5)
Lorsque nous regardons les étoiles, elles semblent plutôt petites comme un petit point lumineux. Cependant, en réalité elles sont énormes, comme nous pouvons le constater en s’en rapprochant. C’est le message que Hachem a souhaité transmettre ici à Avraham : dans ce monde, tes enfants seront considérés comme ayant peu d’importance, comme insignifiants parmi les nations. Cependant, dans le Ciel, ils sont considérés comme étant bien plus importants que toute autre nation ! Lorsque nous ne considérons pas un autre juif avec assez de valeur, c’est parce que dans notre cœur nous sommes trop distant de lui pour pleinement apprécier sa grandeur.
Rabbi Shablom de Belz
וְאַתָּה אֶת בְּרִיתִי תִשְׁמֹר אַתָּה וְזַרְעֲךָ אַחֲרֶיךָ לְדֹרֹתָם (יז.ט)
« Et toi, sois fidèle à Mon alliance, toi et ta postérité après toi » (17,9)
Rabbi Chablom de Belz s’interroge sur la redondance du pronom : « toi ».Il explique que nous avons le devoir d’accomplir toute Mitsva de manière parfaite, c’est-à-dire : par la pensée, par la parole et par l’acte. Or, celle de la circoncision ne peut être accomplie simultanément à ces trois niveaux, puisque c’est le père qui la fait pratiquer sur le corps du nourrisson. Lorsque cet enfant grandira et circoncira, à son tour, son propre fils, il complétera l’aspect manquant de cette Mitsva, celui de la pensée. Tel est le sens implicite de notre verset : « Et toi … toi et ta postérité », c’est seulement lorsque l’homme circoncit son fils, qu’il parvient à un accomplissement parfait de la Mitsva de la circoncision.
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Rabbi Bogomilsky « Védibarta Bam »
וְאַבְרָהָם בֶּן תִּשְׁעִים וָתֵשַׁע שָׁנָה בְּהִמֹּלוֹ בְּשַׂר עָרְלָתוֹ (יז. כד)
« Avraham était âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans quand il fut circoncis » (17,24)
Avraham a observé la Torah toute entière (Yoma 28b) Pourquoi a-t-il attendu d’être si âgé pour réaliser la mitsva de se circoncire ?
– Le corps humain d’une personne est la propriété unique de D. Ainsi, il est interdit de s’infliger des dommages ou des souffrances (guémara Baba Kama 90b). Avraham voulait réaliser sa brit plus tôt, mais il respecta la loi juive de ne pas causer de dommage à son corps, propriété de D. Par contre, dès que D. le lui a directement ordonné, ce n’était plus considéré comme se blesser volontairement, mais comme accomplir une Mitsva.
-Selon la guémara (Avoda Zara 27a), une personne non circoncise n’est pas qualifiée pour réaliser une circoncision. Avraham étant le premier homme à se circoncire, il n’y avait alors aucune personne pour la lui réaliser, selon la loi juive. D. lui a ordonné de se circoncire, mais Il l’a aussi aidé à le faire (vécharot imo habérit, Il coupa avec lui la brit).Une fois qu’il était correctement circoncis, Avraham a pu alors circoncire les membres de sa maisonnée.
-La guémara (Kiddouchin 31a) dit : Une personne qui réalise un acte par obligation a plus de mérite qu’une personne qui réalise un acte sans en en être obligée. Contrairement à toutes les autres Mitsvot, la circoncision ne peut se faire qu’une seule fois dans la vie d’une personne. Ainsi, Avraham a attendu d’en être obligé, ordonné par D., avant de la réaliser.
La grandeur de Avraham Avinou – Méam Loez
Avraham fut considéré comme le roi de toute la civilisation … il était si important qu’il fit même frapper une monnaie universellement acceptée pour les transactions commerciales. Elle était pareille à celles émises par les rois sur lesquelles était gravé leur nom. A l’égal des rois, seuls quatre hommes disposèrent d’une telle monnaie: Avraham, Yéhochoua, le roi David et Mordé’haï. La monnaie d’Avraham comportait un couple de vieillards sur une face, et sur l’autre un couple de nouveaux mariés. Le couple âgé représentait Avraham et Sara, tandis que le couple jeune correspondait à Itshak et Rivka. Cette monnaie se référait au miracle de la naissance d’Itshak, alors qu’Avraham et Sarah étaient déjà vieux. Lorsque Avraham atteignit l’âge de cent ans, il retrouva la vigueur d’un jeune homme, quand Sarah eut 90 ans, elle devint pareille à une jeune femme.
Halakha :
Fixer un temps pour l’étude
Chaque homme a une obligation de fixer un temps d’étude chaque jour, et ce temps doit être chaque jour à la même heure, et de préférence il faudra fixer ce moment juste après la prière du matin, car dans la journée, on sera pris par nos occupations et on risque d’arriver à annuler ce temps d’étude.
Tiré du livre « Pisaquim et Téchouvot » Yoré Déah
Dicton :
La preuve qu’un homme aime D. est dans l’amour qu’il porte aux autres
Rabbi Lévi Itshak de Berditchev
Chabbat Chalom (Feuillet Boï Kala Paracha Lekh Lékha 5781 (La grandeur de Avraham Avinou (Feuillet 148)))
יוצא לאור לרפואה שלימה של דינה בת מרים, ויקטוריה שושנה בת ג’ויס חנה, רפאל יהודה בן מלכה, אליהו בן מרים, שלמה בן מרים, חיים אהרן לייב בן רבקה, שמחה ג’וזת בת אליז, חיים בן סוזן סולטנה, סשה שלום בן דבורה רחל, אבישי יוסף בן שרה לאה, אוריאל נסים בן שלוה, פייגא אולגה בת ברנה, אברהם בן רחמונא רינה בת פיבי, נחום בן שמחה, נסים בן אסתר, מרים בת אזיזה. זרע של קיימא לחניאל בן מלכה ורות אוריליה שמחה בת מרים .
לעילוי נשמת: ג’ינט מסעודה בת ג’ולי יעל, שלמה בן מחה
Cet article « La grandeur de Avraham Avinou Boï Kala Parachat Lekh Lékha 5781 » a été mis en ligne le 30 Octobre 2020
Vous pouvez retrouver le texte de la Paracha sur le site Sefarim.fr