Importance d’allumer les lumières de Hanouka – Yalkout Yossef Ch. 671 §1-2- Yéhouda Berros
Importance d’allumer les lumières de Hanouka
Lois de Hanouka Yalkout Yossef
ÉTUDE N°2 : Règles concernant l’allumage des lumières de Hanouka et allumage à la synagogue
Siman 671 (Choul’han Aroukh) – Ce chapitre est subdivisé en 2 parties : la partie 1 contient 30 Halakhotes et la partie 2 contient 21 Halakhotes
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Le texte complet en hébreu peut être trouvé (à la version près du Yalkout Yossef) sur le lien suivant : Torat Emet
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Nous vous conseillons d’étudier le chapitre précédent : Choses interdites et permises lors de la fête de ‘Hanouka (Ch. 670)
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Cette publication est Léilouy Nichmat Hanna bat Rivka
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Première publication (Du ch. 671 Neuvième en tout) – Importance d’allumer les lumières de Hanouka
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Halakha 1/1 : Importance de la Mitsva d’allumer les lumières de Hanouka
א. צריך להזהר מאד בהדלקת נרות חנוכה, כי היא מצוה חביבה עד מאד, שיש בה משום פרסום הנס בהודאה לה’ יתברך על הניסים שעשה לנו, והעושה כן זוכה לבנים תלמיד חכמים
Il faut beaucoup veiller à l’allumage des lumières de Hanouka (Nérot ‘Hanouka) car c’est une Mitsva très précieuse : elle porte en elle la force de propager et diffuser le miracle (Pirsoum Haness)[1], en reconnaissance vis à vis de D… pour les miracles qu’Il opéra pour nous.
Tout celui qui agira ainsi méritera d’avoir des enfants Talmidei ‘Hakhamim[2].
Halakha 2/1 : Cas du pauvre vis-à-vis de la Mitsva d’allumage
ב. אפילו עני שאין לו מה יאכל אלא מן הצדקה, מוכר כסותו או נותנו בעבוט כדי להשיג דמי שמן או נרות שעוה להדלקת נרות חנוכה כדי שיעור נר אחד לכל לילה. וכן חייב להשכיר עצמו לפועל שכיר כדי שיוכל ליקח שמן להדלקה כדי שיעור נר אחד לכל לילה. ולכן מצווים כל גבאי צדקה להשגיח על העניים, ולתת להם שמן להדלקת נרות חנוכה, אלא שאינם מצווים לתת להם אלא כדי נר אחד בכל לילה, כפי עיקר הדין של המצוה
Même un pauvre qui se nourrit à l’aide de la Tsédaka devra vendre ses habits ou les prêter sur gage, afin d’assumer les frais de l’huile ou des bougies de cire, pour l’allumage des lumières de Hanouka, à hauteur d’une bougie par soir (c’est-à-dire la stricte obligation, voir Halakha 7)
Il a l’obligation également de s’engager en tant que salarié afin d’acheter de l’huile pour l’allumage, à hauteur d’une bougie par soir.
Ainsi, chaque Gabay (chargé des fonds de Tsedaka) a la Mitsva de prendre soin des pauvres et de leur donner de l’huile pour allumer les lumières de Hanouka, mais encore uniquement à hauteur d’une lumière par soir car c’est la loi stricte de la Mitsva.[3]
Références
[1] Comme on le verra par la suite, toutes les règles et instructions, fixées par nos Sages, quant au lieu et au temps de l’allumage, ont pour seul but de contribuer à la publication du miracle. Toutefois, le fait de publier le miracle aux yeux du public n’est pas une condition de validité de la Mitsva et, un juif qui habiterait seul, dans un endroit désert, doit lui aussi allumer les veilleuses de ‘Hanouka, afin de susciter en lui-même le souvenir du miracle. (Pniné Halakha)
[2] En effet, il est enseigné dans le Talmud : « Haraguil béNer, haviane lo banim talmidei ‘hakhamim – celui qui est « habitué » à allumer une bougie, on lui accordera des enfants érudits en Torah – Shénéémar ki ner Mitsva véTorah or – comme il est dit (dans Michlé) car la Mitsva est une bougie et la Torah une lumière ».
Explications : sur ce verset, Rachi commente en disant que cela correspond tout d’abord aux lumières de Chabbat et de ‘Hanouka (voir Mishna Beroura 671, saïf katan 1).
De plus, nos Sages se sont évertués à expliquer la signification de l’expression « haraguil béNer » : le Tour et le Choul’hane ‘Aroukh (263, 1) disent que cela correspond à celui qui prend soin d’allumer de « belles lumières » pour Chabbat (voir le Ba’h sur ces propos). Le Pélé Yo’ets écrit dans ce sens : c’est celui qui utilise « un bel et propre ustensile » pour l’allumage, ainsi que de « l’huile d’olive pure ».
Autrement dit, celui qui allume de belles veilleuses de ‘Hanouka, en utilisant une huile d’olive pure ainsi qu’une belle et jolie ‘Hanoukia, méritera d’avoir des enfants érudits en Torah.
[3] La bougie obligatoire que nous allumons chaque soir s’appelle « Ner Chel ‘Hiouv », et celles que nous allumons en plus, à partir du 2ème soir, s’appellent « Nerot Chel Hidour », lumières qui « embellissent » la Mitsva (voir Halakha 7)
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Cet article « Importance d’allumer les lumières de Hanouka – Yalkout Yossef Ch. 671 §1-2- Yéhouda Berros » a été mis en ligne le 9 décembre 2019 et mis à jour le 30 novembre 2020
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