Ikar Vétafel Salade de fruits. Yalkout Yossef Ch. 212 §2

Lois des bénédictions III. Ikar  VéTafel – L’aliment essentiel et l’aliment accessoire. Adoucir le goût avec des fruits – Salade de fruits. Yalkout Yossef Ch. 212 §2. Yéhouda Berros

Ikar véTafel salade de fruits

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A étudier pour la Réfoua Chéléma de Yéhochoua’ ben Ravka Yaffa

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Lois sur les Berakhot – Yalkout Yossef

ÉTUDE N°3 : Ikar VéTafél – L’aliment essentiel et l’aliment accessoire – Siman 212 (Choul’hane Aroukh)

 Ce chapitre contient 8 Halakhotes

Nous sommes dans la troisième étude sur les bénédictions.

Nous vous suggérons d’étudier la première étude sur les bénédictions : Motsi ou Mézonot ? (cours écrits) présente sur notre site, en 11 publications.

Nous vous suggérons également la seconde étude : Lois sur les aliments qui arrivent au cours d’un repas – Siman 177 (Choulkhane Aroukh)

Nous vous recommandons d’étudier la première publication de cette série :

• Ikar et Tafel – L’aliment essentiel et l’aliment accessoire. Règles générales. Yalkout Yossef Ch. 212 §1

Nous remercions Yéhouda Berros de nous permettre de diffuser son travail important

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Ikar Vétafel Salade de fruits

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Le texte complet en hébreu peut être trouvé (à la version près du Yalkout Yossef) sur le lien suivant : Torat Emet

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Seconde publication

Halakha 2 : Ikar Vétafel : Adoucir le goût avec des fruits – Salade de fruits

Les différentes catégories utilisées dans le texte sont définies dans la première publication

Celui qui mange durant le repas des fruits pour adoucir le goût du fromage, il est préférable qu’il mange ces fruits sans pain, afin qu’il puisse réciter la Bérakha dessus.

(En effet, on se trouve devant un problème halakhique :

– d’une part, étant donné que les fruits ne viennent qu’adoucir le goût fort du fromage, ils sont considérés comme tafél (Catégorie n°2), et ainsi on ne devrait pas réciter la Bérakha dessus.

– Or, d’autre part, nous avions déjà étudié précédemment que lorsque l’on mange des fruits durant un repas où l’on mange du pain on doit réciter la Bérakha dessus car ils sont consommés en tant que dessert, ils n’accompagnent pas le pain et ne sont pas dispensés par la Bérakha du Motsi .

Il y a donc une ma’hlokète, une discussion halakhique : faut-il oui ou non réciter la Bérakha sur ces fruits ?

 Ainsi, pour sortir du doute, il vaut mieux d’abord en manger seuls sans pain, pour réciter la Bérakha, et ensuite, lorsque l’on voudra adoucir le goût du fromage, on n’aura plus besoin de la réciter de nouveau).

Il est bon ainsi d’avoir la Kavana, l’intention, lors du Motsi, de ne pas acquitter les fruits. De plus, il est davantage recommandé d’exprimer cette intention et cette volonté à voix haute.

 En complément du Yalkout Yossef : quelques autres cas de ïkar et tafél…

• SALADE DE FRUITS

Ce cas fait partie de la Catégorie n°3, c’est-à-dire que les fruits qui composent cette salade ont des Bérakhot différentes et qu’ils sont tous importants ou essentiels pour nous (s’il n’y a que des fruits sur lesquels on récite uniquement Haèts ou uniquement Haadama, il n’y a pas de problème dans ce cas, on récite la Bérakha sur un fruit et par ce biais on acquitte tous les autres).

Ici, comme les fruits ont des Bérakhot différentes, on se pose la question s’il faut réciter une ou deux Bérakhot ? et également, quelle Bérakha, Haèts ou Haadama ?

Pour les Séfaradim :

– si on arrive à distinguer les morceaux de fruits, s’ils sont plus ou moins entiers dans la salade, on récite les deux Bérakhot (par exemple une salade composée de quartiers de mandarine et de gros morceaux de banane, on doit réciter Haèts sur la mandarine et Haadama sur la banane).

– s’ils sont coupés en petits morceaux de sorte qu’on trouve de la banane et de la mandarine dans chaque cuillerée, on récite la Bérakha du fruit en quantité majoritaire ; dans le doute on récitera la Bérakha de Haadama car c’est une Bérakha qui englobe aussi les fruits de l’arbre.