La Hazara (répétition) de la Amida
Halakha Yomit – Rav Freddy Elbaze
Hazara de la Amida. Traduction et adaptation par Rav F. Elbaze
Les articles de « Halakha Yomit » sont traduits et adaptés par le Rav Freddy Elbaze. Les articles originaux sont issus du site Halacha Yomit
Cette publication est dédicacée au Zivoug Yaffé de Raphael ben Michelle et de tous les célibataires.
Nos sages ont institué que lorsque chacun a terminé sa Amida Bélahach (à voix basse), que le Chalia’h Tsibour reprenne l’ensemble de la Amida à voix haute ; Quelle est la raison ? afin que s’il se trouve dans l’assistance une personne qui n’est pas « Baki », qui ne sait pas prier, qu’il puisse malgré tout, s’acquitter de son devoir en écoutant mot à mot la Tephila du H’azan.
Le Chalia’h Tsibour (officiant) ne peut rendre quitte qu’une personne ne sachant pas prier ; mais quiconque sachant prier, ne se rend pas quitte en écoutant simplement la H’azara.
La H’azara ne peut se faire qu’en présence de 10 hommes.
Il faut que la personne qui désire s’acquitter de la h’azara comprenne le Lachon Hakodech (la langue sainte c’est à dire l’hébreu). Pourquoi compte-t-elle sur le Chalia’h Tsibour ? Soit car elle ne sait pas lire, soit car elle n’a pas de Sidour et ne connaît pas le texte de la Amida par cœur.
Il y a certaines situations de force majeure où l’on ne fera pas de répétition de la Amida (on fait alors une seule Amida): Le Hazan commencera la Amida à haute voix, en introduisant la Kédoucha, jusqu’à Hakel Hakadoch ; Le Tsibour fera bien attention à lire en même temps que le H’azan (officiant), mot à mot ; ensuite chacun terminera à voix basse sa Amida.
On ne tolérera de prier qu’une seule Amida, qu’en cas de force majeure ; c’est-à-dire lorsque le temps pour prier Chaharit ou Minha est trop court (par rapport à la limite dans le temps).
On ne priera pas la H’azara, si le Kahal n’est pas attentif à la Tephila, et risque de parler pendant celle-ci et ne pas répondre aux Amen. Il en est de même s’il y a juste 10 personnes et certaines d’entre elles transgressent le Chabbat en Public. Egalement s’il s’agit d’un Minyane, où les personnes travaillent très tôt, et que le temps presse, on ne priera qu’une seule Amida.
La Takana des Hakhamim de répéter la Amida, est si forte que même si tout le Kahal (l’assemblée) sait parfaitement prier, et que chacun a déjà prié à voix basse, le Chalia’h Tsibour priera une seconde fois à voix haute (malgré tout).
Au moment de la H’azara, le Tsibour sera bien attentif à chaque mot de la Amida, il répondra à chaque Berakha « Baroukh Hou Ouvaroukh Chémo » et Amen.
Le Tsibour ne lira pas en même temps que le H’azan ; Il sera interdit de parler, même des Divré Torah, même étudier à voix basse ne sera pas autorisé.
S’il n’y a pas au moins neuf personnes qui sont attentives aux Berakhot (bénédictions) de la H’azara, celles-ci seront considérés presque Lévatala (en vain) C’est pourquoi chacun considérera être le neuvième.
Quand il a été rapporté qu’il était interdit de parler pendant la Hazara, ceci est valable même si il y a 9 personnes au moins qui écoutent attentivement la H’azara.
Il convient que chacun saisisse son Sidour pendant la répétition pour être bien concentré sur les bénédictions.
Le Ari Hakadoch avait l’habitude de fermer ses yeux et de bien écouter chacun des mots de la Amida.