Hanoukka remercier et louer. Hazon Yoshiahou. Rav Yoshiyahou Yossef Pinto
Hanoukka remercier et louer
*
Que par le mérite de l’étude de ce chapitre, Hachem envoie à Jonathan Shmouel ATTALI
Une très grande réussite spirituelle et matérielle
Une très très grande parnassa toute sa vie
Qu’il puisse mériter la bénédiction dans tout ce qu’il entreprendra.
Qu’il trouve un bon zivoug prochainement
Qu’il soit toujours en bonne santé et mérite d’entendre que des bonnes nouvelles lui et toute sa famille jusqu’à 120 ans.
Amen.
.
*
Hanoukka remercier et louer
*
Extrait du livre Hazon Yoshiahou – Le code de la vie Tome 2 de Rav Yoshiahou Yossef Pinto Shlita (Chapitre 69 Hanoukka remercier et louer)
Pour la Réfoua Chéléma du Rav Yoshiahou Yossef Pinto Shlita ben Zahrie.
Pour un Zivoug Yaffé pour Léa bat Dina Routh
Nous vous suggérons d’étudier d’autres articles issus du livre sus-mentionné (du tome 1):
- Chapitre 1 : L’amour inconditionnel
- Chapitre 2 : L’amour d’Hachem
- Chapitre 13 : Eloul : parvenir à être le plus près possible de la perfection spirituelle
- Chapitre 14 : Eloul : Le service d’Hachem spécifique au mois d’Eloul
- Chapitre 22 : Les jours entre les oppressions : s’éloigner de la colère
- Chapitre 23 : Les jours entre les oppressions : avec lui je suis en détresse
- Chapitre 60 : Hocha’ana Rabba et Simḥat Torah : la Torah est l’essentiel
Nous vous suggérons d’étudier d’autres articles issus du livre sus-mentionné (du tome 2):
- Chapitre 1 : Chacun est dans l’obligation d’influencer et de rapprocher les cœurs
- Chapitre 2 : Efforcez-vous de tous vos moyens, de sorte que Hachem vous soutienne
- Chapitre 3 : Appréciation – où allez vous ?
- Chapitre 4 : Appréciation – une pensée juste avant le passage à l’acte
- Chapitre 5 : Grâce à l’appréciation, la mitsva est réalisée dans la perfection
- Chapitre 21 : Le moyen de se rapprocher de Dieu
- Chapitre 22 : Tu aimeras ton prochain comme toi même
- Chapitre 37 : Souccot les quatre espèces sont quatre fondements
- Chapitre 38 : La fête de Souccot – j’inviterai au festin
- Chapitre 39 : La fête de Souccot – observer des principes
- Chapitre 40 : La fête de Souccot – les quatre espèces
- Chapitra 46 : La fête de Soukkot Le verdict n’est pas encore tombé
- Chapitre 54 : Le mois d’av – le mois où l’on amoindrit la joie
- Chapitre 55 : Destruction. Des pleurs pour des générations
- Chapitre 56 : Souvenir de la destruction du Beth Hamikdach
- Chapitre 67 : Hanouka je t’exalterai Hachem car tu m’as appauvri
- Chapitre 76 : Tou Béav la force de la joie
- Chapitre 77 : Il n’y a pas eu de jours heureux pour Israël comme Tou Beav.
- Chapitre 117 : Juger favorablement – rendre méritant de l’intérieur et faire des remontrances de l’extérieur.
- Chapitre 121 : Le Saint Rabbi Its’hak Louria – Le Ari Hakadoch
- Chapitre 123 : Rabénou Yossef Haïm – le Ben Ich Haï
*
*
*
Rav Yoshiahou Pinto. Hanoukka remercier et louer
*
Hanoukka remercier et louer
חנוכה \ להודות ולהלל
Les jours de la fête de Hanoukka ont pour principale essence de célébrer le miracle de l’allumage des bougies, et de rendre grâce à Hakadoch Baroukh Hou pour sa bonté et les miracles réalisés pour nos ancêtres, ces jours-là et en ce Temps-ci, et c’est pour cela que nous en serons à jamais reconnaissants.
La grandeur des remerciements adressés à Hachem pour ses bontés envers nous et la célébration du miracle, représentent un grand fondement auprès du peuple d’Israël, qui est reconnaissant et sait exprimer sa gratitude envers son Bienfaiteur.
C’est ce qui a été ordonné par la Torah à l’homme qui vient apporter un sacrifice de remerciements à Hachem (Vayikra 7, 12) : « Si c’est un sacrifice de remerciements qu’il offre, il offrira avec la bête des pains azymes pétries dans l’huile et des gâteaux azymes enduits d’huile ».
Cela signifie que si un homme apporte au Beth Hamikdach un sacrifice d’apaisement pour un miracle qu’il a vécu, comme les personnes revenues indemnes d’un voyage en mer ou dans un désert, un captif libéré ou un malade guéri, ces derniers étant tenus de rendre grâce à Hachem, ils doivent apporter avec son sacrifice quatre sortes de pains, dix de chaque, soit au total quarante pains.
Ce n’est pas le cas pour les autres sacrifices, où l’on n’apporte pas une telle quantité de pains. Le Seforno donne une explication à ce nombre impressionnant. C’est qu’avec tous ces pains, le miracle sera célébré auprès du grand nombre de consommateurs.
La sainte Torah donne au sacrifice d’apaisement de remerciements une valeur semblable à celle du plus haut niveau de sainteté, car la gratitude envers
Hachem est d’une très haute importance.
C’est pourquoi le sacrifice du remerciement doit être accompagné de quarante pains de sorte que le miracle soit connu largement du fait des personnes intervenant pour consommer les pains accompagnant le sacrifice.
Le Midrach Tanhouma (96, 6) rapporte : « Vois dans quelle mesure Hakadoch Baroukh Hou accorde le pardon aux fautes d’Israël. Hakadoch Baroukh Hou a dit : « Que celui qui a un bœuf apporte un bœuf, un bélier un bélier, un agneau un agneau, un pigeon un pigeon. REt que celui qui n’a rien de tout cela, qu’il apporte de la fleur de farine. Et que celui qui n’a pas non plus de farine vienne avec des paroles ».
Comme en atteste le verset (Osée 14, 4) : « Prenez avec vous des paroles et revenez vers Hachem ». Et il sera agréé ?
Hakadoch Baroukh Hou a répondu : « Certes », « et nous payerons nos bœufs de nos lèvres » (idem). »
Et pour quelle raison ?
C’est qu’il n’y a rien de plus important devant Hakadoch Baroukh Hou que la reconnaissance.
Et le roi David disait (Psaumes 50, 23) : « Qui offre un sacrifice de gratitude m’honore ; et qui se conduit droit, je lui montrerai la délivrance d’Elohim ».
Nos Sages z »l ont dit (Yalkout Chimoni Psaumes 50, 5763) : « Hakadoch Baroukh Hou a dit : « Le sacrifice de remerciement est plus cher pour moi que tous les autres sacrifices », car il vient gratuitement, comme il est dit : « qui offre un sacrifice de gratitude m’honore »».
Cela signifie qu’un homme qui selon sa propre décision se porte volontaire pour apporter un sacrifice de reconnaissance, du fait qu’il reconnait la grandeur du miracle qui a été fait pour lui, est d’un très haut niveau et son sacrifice a plus de valeur que tous les autres.
C’est la raison pour laquelle le sacrifice de remerciement est égal au Saint des Saints sur le plan de la consommation, car il provient du cœur pur du volontaire, qui vient reconnaître son miracle et remercier Hachem pour sa grande bonté.
C’est donc une obligation pour l’homme de réfléchir à la bienfaisance d’Hachem en sa faveur et de rendre grâce pour tous les bienfaits qu’il lui a attribués.
Nous savons que notre grand-père, Rabbi Meir Abouhatsira zatsal (Baba Méir), disait quelorsqu’une personne a des ennuis, elle doit s’engager à donner de l’argent pour l’élévation de l’âme d’un homme juste, puis, une fois le problème réglé, elle doit faire un repas pour rendre grâce à Hachem, béni soit-il, qui l’a fait sortir vers une grande lumière, ce qui correspond à « Soutiens-moi et je serai sauvé ».
Il est écrit dans les saints livres que, bien qu’il ne soit pas bon de s’engager en faisant des voeux, comme l’a dit le roi Salomon dans sa sagesse : « Mieux vaut ne pas faire de voeu plutôt qu’en faire et ne pas s’en acquitter ».
Il reste en tout état de cause recommandé de le faire en cas de détresse, car dans ce cas la mitsva vient protéger l’homme.
Le niveau de celui qui rend grâce à Hakadoch Baroukh Hou pour sa bonté et les miracles qu’il a faits pour lui est très grand, et lui fait mériter de grands résultats, comme l’ont dit nos Sages (Béréchit Raba 71, 5) : « Léa a pris une part de gratitude, et, de la sorte, sont sortis d’elle des hommes sachant remercier, qui sont Yéhouda, David et Daniel, qui ont montré leur gratitude.» Léa a eu le mérite d’avoir pour descendants ces trois justes, qui ont reconnu.
Elle a donc eu pour descendance ces hommes qui ont éclairé le monde, car elle avait su remercier et louer Hachem pour ses bienfaits pour elle.
Le degré de la reconnaissance est très haut, et nos Sages ont dit (Tana Debé Eliyahou Zouta 6) : « Hakadoch Baroukh Hou dit à Moshé : « Bien qu’ils n’aient ni la gloire ni le mérite de la Torah et des bonnes actions, ni dans leurs propres actes ni dans les actes de leurs pères, du fait qu’ils se lèvent, rendent grâce, bénissent, me glorifient et redoublent de supplications devant moi, je leur suis lié et leur double leur nourriture.» »
Par conséquent, lorsqu’un homme se rappelle la bonté d’Hachem en sa faveur, y compris lorsqu’il s’est tiré de son mauvais pas, il n’y a pas de mesure à la grandeur de sa gloire, car un homme en difficulté qui appelle Hachem n’est pas semblable à celui qui est en position de confort et rend grâce à Hachem. Car celui qui a des problèmes ne peut s’adresser à personne, et il est alors évident qu’il invoquera le Nom d’Hachem. Dans les moments de détresse, chacun sait qu’il n’y a aucune autre adresse où se tourner mes uniquement Hakadoch Baroukh Hou.
Mais lorsque tout va bien pour l’homme, après qu’il s’est tiré de ses ennuis, il faut alors un grand réveil pour se lever et louer Hachem au niveau du sacrifice de reconnaissance.
Et celui qui se lève pour remercier Hachem, sera gratifié d’une grande abondance et d’une bénédiction de vie dans l’opulence.
C’est pourquoi tout homme s’habituera à avoir toujours le Nom des Cieux sur les lèvres pour le remercier et le louer, tel Yossef le juste qui s’efforçait toujours à le faire.
A chaque instant, il remerciait Hakadoch Baroukh Hou, même lorsqu’il se trouvait au plus bas de l’échelle, lorsqu’il fut vendu comme esclave. En dépit de sa situation, il cherchait continuellement à reconnaître la bonté d’Hachem pour lui.
C’est pour cette raison qu’il a mérité la royauté, et que l’abondance provienne de lui. Il fut le nourrisseur de toute la terre.
Car la récompense de l’homme qui remercie Hachem consiste dans la multiplication de ses ressources et de ses richesses.
La reconnaissance est chère à Hachem, plus que tout autre sacrifice, et elle atteint le niveau du Saint des Saints.
Qu’Hachem nous permette d’étudier, de comprendre, de connaître et de reconnaître ses bontés en notre faveur. Qu’il nous montre sa bienfaisance, et que nous sachions l’en remercier. Alors il nous enverra la délivrance.
Nous assisterons à la délivrance divine et à l’éclairage d’une grande lumière, comme en ces jours en ce temps-là.
*
Extrait du livre Hazon Yoshiahou (Tome 2) – Le code de la vie. Il s’agit du chapitre 69: Hanoukka remercier et louer. Rav Yoshiyahou Yossef Pinto