Halakha Quotidienne – Pourim et 4 Parashiyoth (5)
Ces Halakhot sont pour un Zivoug Yaffé de Léa bat Dina Routh
5) Shiouré Harashal Tome 1, Parashat MishpaTim (page 272)
Lois des quatre parashiyoth
Pour accomplir la Mitsva du « Zekher léma’hatsit Hashékel »
Si quelqu’un est malade et n’a pas pu écouter la Parasha de Zakhor au moment où elle est lue, lorsqu’il écoutera la Parasha de Ki Tétsé il devra avoir l’intention de se rendre quitte (de Zakhor, le passage « Zakhor » est dans la Parasha de Ki Tétsé), puisque de toute manière on lit la Parasha Ki Tétsé dans laquelle on raconte ce qu’a fait Amaleq et le fait de l’effacer.
Cette personne accomplira alors la Mitsva (de se souvenir de Amaleq). Il n’y a pas de différence entre les deux (on peut se rendre quitte lors de ces deux occasions) mais seulement le moment qui se trouve avant Pourim (où on lit la Parasha de Zakhor qui est dans Ki Tétsé) est plus approprié.
Dans le Shoul’han Aroukh (Ch. 685 §7) on voit que s’il y a un village dans lequel il n’y a pas Minyan (10 hommes de plus de 13 ans) pour lire à la Torah, ou bien s’ils ne disposent pas d’un Séfer Torah Kasher, toute l’année ils sont quittes de l’obligation de lire à la Torah car ils sont dans un cas de force majeure. Par contre lors du Shabbat Zakhor, les villageois ont l’obligation de résider dans une ville à côté d’une synagogue afin de pouvoir entendre, avec Minyan, la lecture de la Parasha de Zakhor et la lecture de « Para » dont la lecture est obligatoire par ordre de la Torah.
La lecture de la Parasha Para est également une obligation de la Torah, tel est l’avis de Tossafote (Talmoud Bérakhot 13a) de Ribbi Yéhouda Hé’hassid, du Rosh du Rashba, du Ritva et d’autres. C’est pourquoi, Maran a écrit dans le Shoul’han Aroukh (Ch. 146) que celui qui fait Shéné Miqra véé’had Targoum » [2 fois la lecture de la Torah en Hébreu et une fois en Araméen] pendant que l’officiant lit à la Torah [au moment où l’officiant lit avec cantillation, il lit en même temps que lui] a le droit de faire ainsi toute l’année (s’il n’a pas de temps libre pour lire par ailleurs) ; par contre lors des lectures des Parasha Zakhor ou Para, il faut s’interrompre et écouter attentivement chaque mot puisque l’obligation (de lire ces passages) est de la Torah.
Bien que certains ne sont pas d’accord et pensent que l’obligation de lire la Parasha de Para est d’ordre Rabbinique (et non de la Torah) malgré tout il faut être rigoureux comme ceux qui considèrent que cette lecture est une obligation de la Torah.
Ces lectures (de Zakhor et de Para) doivent être lues dans un Séfer Torah Kasher et écrit avec tous les enjolivements (Halakhiques) possibles. Même s’il y a de nombreux Sifré Torah [pluriel de Séfer Torah] dans l’armoire, et que c’est le jour anniversaire de la mort d’un des donateurs d’un Séfer Torah [un Séfer Torah fait par Untel ou au nom de Untel, l’usage étant de lire dans ce Séfer Torah le Shabbat de la semaine anniversaire de la mort de cette personne], malgré tout pour la Parasha de Zakhor [et de Para] on ne prend pas en considération cet usage et on lit dans le meilleur Séfer Torah à notre disposition. En conséquence, on ne prendra que le Séfer Torah le plus beau (d’un point de vue Halakhique et non esthétique) pour ces lectures.
L’officiant qui lit le passage sur Amaleq (Parashat Zakhor) doit lire lentement avec toutes les précisions (de prononciation), mot à mot (très distinctement) ; il doit également penser à rendre quitte l’assemblée de son obligation.
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