Halakha Quotidienne – Pourim et 4 Parashiyoth (1)
Ces Halakhot sont pour un Zivoug Yaffé de Léa bat Dina Routh
1) Shiouré Harashal Tome 1, Parashat MishpaTim (page 272)
Lois des quatre parashiyoth
Chaque année, à cette époque, l’assemblée lit les quatre Parashiyoth, passages de la Torah :
- שקלים Shékalim
- זכור Zakhor
- פרה Para
- החודש Ha’hodesh
La Parasha de Shékalim (un shekel est un sicle d’argent) est lue le Shabbath qui précède Rosh Hodesh Adar (le début du mois de Adar qui est le mois pendant lequel il y a Pourim), elle nous rappelle que l’homme doit agir pour faire la Tsédaqa (dont parle cette Parasha) car ce n’est pas l’étude qui est le principal mais l’action [l’étude amène à l’action].
Nous avons l’habitude de donner chaque année une somme d’argent en « souvenir du demi sicle en argent » pour les institutions de Torah ou bien pour les pauvres qui sont des Béné Torah, à ceux qui n’ont pas de revenus. La quantité à donner pour « souvenir du demi sicle en argent » est de 3 dirhem (une mesure utilisée dans les pays arabes) d’argent pur ce qui fait 10 grammes d’argent pur (il faut donner la valeur de 10 grammes d’argent pur) [à calculer en fonction du cours de l’argent].
La Mitsva de donner de la Tsédaka est importante et grande, comme on le voit dans le traité de « Avoth Dérabbi Nathan » :
- Une fois Ribbi Yo’hanan Ben Zakkay montait avec ses élèves sur le mont du temple (une partie permise) et il virent des renards qui étaient dans les ruines du Temple (de Jérusalem). Ribbi Yeoshoua a commencé à pleurer amèrement ; ils lui demandèrent « pourquoi pleures-tu ? » Il leur répondit «C’est l’endroit où nos pères faisaient des sacrifices au Saint Béni Soit-Il et où leurs fautes étaient rachetées (pardonnées) ; et maintenant cet endroit est en ruine et je ne pleurerais pas ? »
- Les sages lui répondirent par un verset (Osée Ch. 6 v6) :
כִּי חֶסֶד חָפַצְתִּי, וְלֹא-זָבַח; וְדַעַת אֱלֹהִים, מֵעֹלוֹת
C’est que Je prends plaisir à la bonté et non au sacrifice, je préfère la connaissance de D.ieu aux holocaustes,
C’est à dire que la bonté (le Hessed) qu’un individu fait est plus chérie et importante aux yeux du Saint béni Soit-Il que celui qui apporte des sacrifices rémunératoires (שלמים) ; et « la connaissance de D.ieu » , c’est à dire lorsque l’homme étudie la Torah, c’est plus importante aux yeux du Créateur que les holocaustes (sacrifice עֹלָה ). Comme l’a dit l’Eternel au roi David (Psaumes Ch. 84 v11) :
כִּי טוֹב-יוֹם בַּחֲצֵרֶיךָ, מֵאָלֶף: בָּחַרְתִּי—
Assurément, un jour dans tes parvis vaut mieux que mille [autres]; je préfère
Et il est écrit également (I Rois Ch. 3 v 4)
אֶלֶף עֹלוֹת יַעֲלֶה שְׁלֹמֹה,
Salomon offrit mille holocaustes.
L’eternel dit : « je préfère un jour pendant lequel, toi David, tu es assis et étudies la Torah, à 1000 holocaustes que, dans le futur, ton fils Salomon amènera en sacrifice devant Moi ; comme on le voit dans la Guémara (Méghilla, 3) « La Torah est plus grande (l’étude de la Torah) que le fait d’apporter des sacrifices et d’apporter les sacrifices perpétuels (du matin et du soir) ».
En conséquence, celui qui donne la Tsédaka, y compris de nos jours (où il n’y a plus de sacrifice et donc la comparaison pourrait ne plus être valable) est plus important « aux yeux » de l’Eternel que celui qui apporte des sacrifices ; il est considéré comme si le Beth Hammiqdash avait été reconstruit de son vivant et qu’il y avait apporté des sacrifices.
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