Lois du Quiddoush et de la Havdala (11)
Shiouré Harashal VII
Celui qui écoute, c’est comme s’il l’avait dit lui-même (2)
Lois concernant le Quiddoush et la Havdala
Shoul’han Âroukh – Ora’h ‘Haym Ch. 271
Onzième publication. Pour lire la publication précédente.
15 Novembre 2012 / 1er Kislew 5773
26 Juin 2015 / 8 Tamouz 5775
11) Shiouré Harashal Tome 1, Parashath Lekh Lékha (page 143) VII
Sujet : celui qui écoute, c’est comme s’il avait dit lui-même
Lois concernant : « le Quiddoush et la Havdala »
בשם השם נעשה ונצליח
Pour la réfoua Shéléma de ma maman Zahrie Colette Bat Fre ‘ha.
Tout ce que nous avons appris avant-hier à savoir que « שומע כעונה » « Shomé’a kéôné » « celui qui écoute, c’est comme s’il avait dit lui-même » n’est valable que lorsque quelqu’un entend le Quiddoush (par exemple) fait par une autre personne. Mais quelqu’un qui dit le Quiddoush (par exemple) en pensée (sans entendre d’une autre personne), ce n’est pas considéré comme s’il l’avait dit (verbalement), et dans ce cas il n’est pas quitte de son obligation (de faire Quiddoush par exemple).
Il en est de même pour la lecture de la Méghilla (la lecture du livre d’Esther à Pourim), celui qui écoute la lecture faite par quelqu’un qui lit un parchemin (kasher) est quitte de son obligation. Par contre celui qui lit par la pensée et n’entend pas, n’est pas quitte de son obligation, car on voit cela dans le Talmoud (Méghilla) : celui qui dit la Méghilla (le livre d’Esther) par cœur n’est pas quitte car il faut lire la Méghilla dans un parchemin ou bien entendre la lecture de la Méghilla lue d’un parchemin Kasher. Comme on le voit dans le livre d’Esther (Esther Ch. 9 v. 28) :
וְהַיָּמִים הָאֵלֶּה נִזְכָּרִים וְנַעֲשִׂים בְּכָל-דּוֹר וָדוֹר
de commémorer et de célébrer ces jours de génération en génération
et il est écrit (Exode Ch. 17 v 14) :
כְּתֹב זֹאת זִכָּרוֹן בַּסֵּפֶר
Consigne ceci, comme souvenir, dans le Livre
[dans les deux versets on parle de souvenir]
Dans le second verset, il est nécessaire d’avoir un livre, donc même dans notre cas (de la lecture de la Méghilla) il est nécessaire de lire dans un livre (et non par cœur) et celui qui lit la Méghilla à voix basse en suivant l’officiant et en lisant dans un livre (et non dans un parchemin) n’est pas quitte car on ne peut être quitte que soit en lisant dans un parchemin Kasher soit en entendant la lecture faite par une autre personne qui lit dans un parchemin Kasher.