Halakha Quotidienne
Lois du Kaddish (12)
Saif 2 – Mishna Béroura (suite)
Lois concernant le fait de répondre au Qaddish par la communauté
Shoul’han Âroukh – Ora’h ‘Haym Ch. 55-56
Onzième publication.
10 Janvier 2013 // 28 Teveth 5773
10 Février 2015 // 21 Shévat 5775
12. Shoul’han Âroukh – Ora’h ‘Haym Ch. 55 Saîf ב (Alinéa 2)
בשם השם נעשה ונצליח
Ora’h ‘Haym Ch. 55 Saîf ב (Alinéa 2)
Pour le Zivoug Yaffé de mon adorable fille Léa.
Nous avons abordé dans notre précédente publication le second Saîf du chapitre 55. Nous avons traduit ce Saîf ainsi que le premier passage du Mishna Béroura.
Huitième commentaire du Mishna Béroura (8)(ח) [sur le chapitre 55]
)ח) או קדושה – לאו דוקא דה »ה אפילו רק באבות וכדלקמיה בס »ג ואפשר דנקט לרבותא דסיפא דאפילו בזה דוקא אם נשתיירו רובן
(8) ou la Qeddousha : ce n’est pas exhaustif et il en est de même (la même loi) si on a commencé le début de la Amida (partie appelée Avoth où on rappelle que Hashem est le D.ieu de nos patriarches Avraham, Yts’haq et Yaâkov) comme on le verra au Saîf ג(Alinéa 3), et il est possible qu’il ait donné ces exemple en pensant à la fin du Saîf, c’est à dire que même dans ce cas (la Qeddousha) il s’agit d’un cas où il reste la majorité.
Neuvième commentaire du Mishna Béroura (9)(ט):
)ט) אותו הקדיש – ואם היה הקדיש שקודם ברכו כתב הדה »ח בשם א »ר דיוכל לומר ג »כ הברכו דכולא חדא ענינא הוא. ובספר מאמר מרדכי חולק ע »ז עי »ש:
ce Qaddish : s’il s’agit du Qaddish qui est avant Barékhou, le Dérekh Ha’haym a écrit au nom du Elia Rabba qu’on peut dire également Barékhou car tous forment un unique sujet. Dans le livre Maamar Mordékhay, l’auteur s’oppose à cet avis.
Dixième commentaire du Mishna Béroura (10)(י)
)י) הקדושה – וה »ה כל תפלת י »ח. ולפי מה שמבואר בהג »ה שבסעיף ג’ גומר גם החצי קדיש וקדיש שלם שלאחריה. וכתבו האחרונים דיאמר ג »כ ברכה דאלהינו ברכנו בברכה המשולשת וכו’ דכל שהתחיל בתפלת י »ח גומרה אף על גב דתנן אין נושאין כפים בפחות מעשרה ואפילו אם התחיל התפלה בעשרה וכדאיתא בר »ן וב »י היינו דוקא נ »כ ממש ומשום שהוא ענין אחר אבל תפלת אלקינו יאמר מאחר שהתחיל בתפלת י »ח וג »ז שייך לתפלת י »ח
ou (10) cette Quéddousha : il en est de même pour la prière des 18 bénédictions (la Amida), complètement. D’après ce qu’a écrit l’annotation du Rama au Saîf ג’ (Alinéa 3) on termine également le demi-qaddish et le Qaddish complet qui est dit après la Amida. Les A’haronim ont également écrit qu’on dira le passage sur les Cohanim (rappelé dans le texte du Mishna Béroura, c’est à dire ce passage mais les Cohanim ne font pas la bénédiction et ne font pas le « Nessiath Kappaym ») ; c’est à dire que dès qu’on a commencé la Amida on la termine, bien qu’il soit enseigné (dans la Guémara) :
- on ne fait pas la bénédiction des Cohanim » à moins de dix y compris si on a débuté la Amida à dix,
on voit dans le Rane et dans le Beth Yossef qu’on ne fait pas Nessiath Kappaym lui même (mais qu’on dit ce passage) [c’est à dire que les Cohanim ne vont pas à l’estrade pour faire la bénédiction, mais qu’on lit tout de même le texte précité comme s’il n’y avait pas de Cohanim dans l’assemblée] parce qu’il s’agit d’un autre sujet [ce n’est pas un unique sujet avec la Amida] par contre le passage אלקינו on le dira puisqu’on a débuté la [répétition de la] Amida et que ce passage se rapporte à la [répétition de la] Amida.
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