Lois des bénédictions II. Aliments qui arrivent au cours d’un repas. Gâteau consommé au cours du repas. Yalkout Yossef Ch. 177. §3. Yéhouda Berros
Gâteau consommé au cours du repas
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A étudier pour la Réfoua Chéléma de Yéhochoua’ ben Ravka Yaffa
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Lois sur les Berakhotes – Yalkout Yossef
ÉTUDE N°2 : Lois sur les aliments qui arrivent au cours d’un repas – Siman 177 (Choulkhane Aroukh)
Ce chapitre contient 11 Halakhotes
Nous sommes dans la seconde étude sur les bénédictions, et dans la seconde publication.
Nous vous suggérons d’étudier la première étude sur les bénédictions : Motsi ou Mézonot ? (cours écrits) présente sur notre site, en 11 publications. Nous remercions Yéhouda Berros de nous permettre de diffuser son travail important
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Nous vous recommandons d’étudier les publications précédentes du même chapitre :
- Aliments qui arrivent au cours d’un repas. Règles générales. Yalkout Yossef Ch. 177
- Aliments doux et sucrés – Dessert pendant le repas. Yalkout Yossef Ch. 177. §2
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Gâteau consommé au cours du repas
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Le texte complet en hébreu peut être trouvé (à la version près du Yalkout Yossef) sur le lien suivant : Torat Emet
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Troisième Publication
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Halakha 3 : Gâteau consommés au cours du repas (et les 4 solutions À RETENIR)
[Pour rappel, la Halakha et le Choul’han Aroukh désigne les « gâteaux » par le terme Pat Habaa Békisnine, qui regroupe 3 catégories de pâtes cuite au four : Niloch, Mémoulé et Kossés, qui seront citées plus bas.
On récite dessus la Bérakha de Mézonot selon tous les avis, en dehors du repas.
Voir ÉTUDE 1
Ici, la Halakha va enseigner quelle Bérakha réciter lorsqu’ils sont mangés en fin de repas, comme dessert].
A priori, il n’est pas convenable de manger des gâteaux lors d’un repas (où l’on consomme du pain).
Ceci car il persiste tout de même un doute si la Bérakha à réciter est Hamotsi ou Mézonot.
[Explications : plus haut nous avons vu qu’il existe 3 avis différents pour définir une pâte ou gâteau Mézonot.
Donc pourquoi parle-t-on de doute sur la Bérakha ?
En vérité, le Choul’hane Aroukh explique qu’effectivement on récite sur ces 3 sortes de pâte la Bérakha de Mézonot, mais il précise bien que c’est dans le doute qu’on le fait ! En effet, un gâteau serait Mézonot « à 100% », sans aucun doute, uniquement s’il remplit les 3 conditions en même temps : Niloch, Mémoulé et Kossés. Dans ce cas, si on mange ce gâteau lors d’un repas, en tant que dessert, on fera Mézonot sans aucun doute, car il n’en fait plus partie (du repas) et n’est pas acquitté par la Bérakha de Hamotsi.
S’il ne remplit qu’une seule des trois conditions, le Choulkhane Aroukh conclut qu’il existe une incertitude : est-ce que la pâte est considérée comme Pat Habaa Békisnine donc Mézonot ou Pat Gamour ou pain, donc Hamotsi ? Cette incertitude est à prendre en compte lorsqu’on mange des gâteaux au milieu d’un repas : en effet, est ce qu’au final ce gâteau a gardé son statut de pain ?! Auquel cas, on ne récite aucune Bérakha dessus, car il serait déjà acquitté par la Bérakha de Hamotsi, faite au début du repas !
En dehors d’un repas, cette incertitude n’a aucun impact sur la Bérakha, on récite en pratique Mézonot dessus]
Ainsi, celui qui mange un gâteau au milieu du repas ne récite aucune Bérakha, car un doute persiste.
Quelle est finalement la ou les solutions préférables pour ne pas se mettre en situation de doute ?
1. Première solution
Il est bon qu’il pense à acquitter, pendant qu’il récite Hamotsi sur le pain, les gâteaux qu’il mangera (en tant que dessert) à la fin du repas.
2. Deuxième solution (‼ la meilleure solution à priori ‼)
Même pour les 3 catégories de gâteaux (Pat Habaa Békisnine) : 1) celui fourré de noix et de miel (Mémoulé ), celui dont la pâte a été pétrie avec sucre ( Niloch ) ou celui qui est sec et croustillant ( Kossés ), pour lesquels on récite en pratique Mézonot, il est a priori préférable de ne pas les servir avant le Birkat Hamazone mais après. (C’est la solution qu’il convient de retenir ‼ Il faut repousser la consommation de gâteaux après le Birkat Hamazone)
COMPLÉMENT :
3. Troisième solution Manger moins d’un Kazaït (27g) de gâteaux avant le repas en pensant acquitter les gâteaux consommés en fin de repas.
4. Quatrième solution Demander à quelqu’un, qui n’a pas mangé de pain, de nous acquitter lorsqu’il récitera Mézonot sur les gâteaux.
Mais si quelqu’un désire réciter tout de même, pour ces gâteaux, la Bérakha de Mézonot, lorsqu’on les mange comme dessert à la fin du repas (une fois qu’on est rassasié), il a un avis sur lequel il peut se reposer. (En particulier pour du Ra’hat ‘Halkoum, fait à base de farine et de sucre, sur lequel on récite Mézonot. De nos jours, d’ailleurs, il n’est pas fabriqué à base de farine mais d’amidon de maïs, et il faut réciter Chéhakol)
Mais on ne fait pas de Bérakha lorsqu’on mange ces sortes de gâteaux au milieu du repas, pour se rassasier (comme des Borékass), car alors il est sûr qu’ils font partie du repas et qu’ils sont acquittés par la Bérakha de Hamotsi.
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