Feuillet Ori Véych’i Parachat Kora’h Rav Alon Arviv
Parachat Kora’h Rav Arviv
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כתם פז – ביאורים על הפרשה
LA TACHE D’OR – Commentaires Sur La Paracha – Ori Véych’i Parachat Kora’h Rav Alon Arviv
Moshe envoya quérir Dathan et Abirâm, … « Nous n’irons point »… et prétendre encore t’ériger en maître sur nous! (Nom. 16, 12-13)
Quelle question avait posé Moshe Rabbenu à Dathan et Abirâm pour qu’ils répondent nous n’irons point? Vers quel endroit nous n’irons point? Les commentateurs optent pour aller devant le grand jury, et à mon humble avis, il est possible que Moshe Rabbenu leur a proposé de s’éloigner de la dispute (littéralement de s’en aller – NdT) et de leur réponse nous comprenons qu’ils ne voulaient pas s’éloigner de cette dispute; de plus Moshe Rabbenu leur a proposé d’aller en terre d’Israel, ce à quoi leur réponse était : (Nom. 16,13) Est-ce peu que tu nous aies fait sortir d’un pays ruisselant de lait et de miel, pour nous faire mourir dans ce désert, ce qui explicitement parjure les actes de Moshe Rabbenu, et considèrent la sortie d’Egypte comme un acte mineur, pour dire que Moshe Rabbenu ne s’est pas trop efforcé pour les sortir d’Egypte, qu’ils considèrent comme un pays ruisselant de lait et de miel, pour les faire mourir dans ce désert, qui est la terre d’Israel.
De plus, Dathan et Abirâm ont voulu indiquer à Moshe Rabbenu que du fait de la faute des explorateurs, toute la génération du désert est condamnée à mourir dans le désert et ne pourra pas arriver en terre d’Israel, et de leur point de vue, ils n’ont plus besoin de Moshe Rabbenu comme chef car ils savaient qu’il ne rentrera pas en terre d’Israel et qu’il devait mourir à l’entrée de la terre d’Israel, mais à cause de la faute des explorateurs, Moshe Rabbenu a eu droit à une prolongation de vie de 40 ans , et Dathan et Abirâm ne veulent pas de lui comme chef, c’est pour cela qu’ils ont répondu et prétendre encore t’ériger en maître sur nous!
Ceci montre à quel point la faute de Dathan et Abirâm était grande : ils étaient prêts à mourir dans le désert du moment que Moshe Rabbenu ne les fera pas rentrer en terre d’Israel! Et c’est ce qui a été dit au sujet de Pharaon : celui qui renie le bien que lui a prodigué autrui en fin de compte reniera D’… ; Moshe Rabbenu a sorti le peuple d’Israel d’Egypte, a prié et supplié D’… de pardonner la faute du veau d’or, et pour beaucoup d’autres occasions et le tout pour le bien du peuple d’Israel, et en guise de remerciement, Dathan et Abirâm lui répondent : est-ce peu que tu nous a fait sortir d’Egypte, pour dire qu’ils considéraient cela comme un acte minime. Et tout de suite après cela la Torah nous enseigne (Nom. 16,30) ces hommes ont offensé l’Éternel! Moshe Rabbenu insiste au sujet de Korah et de toute sa faction sur le terme renier pour dire qu’ils ont renié D’….
Le manque de respect
Ils se dressèrent devant Moshe (Nom. 16,2)
Lorsque Moshe Rabbenu allait dans un endroit, tous se levaient en son honneur, par respect. Si Korah et sa faction ne se seraient pas levés, tout le monde les auraient conspué ; ils se sont levés avant que Moshe Rabbenu n’arrive pour montrer qu’ils ne se lèvent pas pour lui, et c’est ce que dit le texte de la Torah, ils se dressèrent devant Moshe, avant que Moshe Rabbenu n’arrive.
Un brin de mérite pour les médisants
Le Rav Zonenfeld Zatsa’’l pose la question suivante : pour quelle raison Dathan et Abirâm ne sont pas morts lors de la plaie des ténèbres en même temps que tous ceux qui ne voulaient pas sortir d’Egypte? Et il répond que même s’ils étaient des mécréants, la terre d’Israel leur était chère, car pendant la dispute ils ont dit à Moshe Rabbenu : tu ne nous a pas apportés à la terre ou ruissellent le lait et le miel, et de là découle que si Moshe Rabbenu les avait fait rentrer en terre d’Israel, ils n’auraient pas eu de réclamations.
עטרת פז
La couronne d’or Editorial (Parachat Kora’h Rav Arviv)
Dans la dispute que Korah et sa faction ont créé se dévoile la mesure de la modestie de Moshe Rabbenu comme le cite le verset (Nom. 16,15) Moshe, fort contristé, dit au Seigneur: « N’accueille point leur hommage! Je n’ai jamais pris à un seul d’entre eux son âne, je n’ai jamais fait de mal à un seul d’entre eux. » Le symbole de la modestie?, très étonnant!
Nos Sages au sujet des frais du chef de la communauté ont dit dans le midrash comme suit: Moshe Rabbenu leur a dit, même ce qui m’est permis de prendre, je ne l’ai pas pris, car selon la coutume, une personne qui s’occupe des devoirs sacrés (comme par exemple le trésorier de la tsedaka) prélève son salaire des fonds assemblés (car tout son travail est de combler les besoins des pauvres), donc j’avais le droit de prendre des fonds pour acheter un âne pour aller de Midian en Egypte pour sauver le peuple d’Israel, et je n’ai pris que mon propre âne dans ce but.
Dans ce même sens, le prophète Samuel qui était le dirigeant du peuple a tancé le peuple d’Israel à ce sujet (de prélever son salaire des fonds publics) et leur a dit (Sam I. 12,3) Eh bien! Accusez-moi à la face de l’Eternel et à la face de son élu, s’il est quelqu’un dont j’aie pris le bœuf ou l’âne car bien qu’il était en droit de le prendre, il n’a rien pris.
Chez ces deux prophètes qui étaient extraordinairement intègres, on a remarqué la profonde modestie, et c’est pourquoi leur reproche envers le peuple d’Israel est très fondé, mais s’ils prélevaient leur salaire des fonds publics, ce ne saurait être le cas.
La guémara rapporte au sujet de Rabbi Hanina Ben Terradion, qui était l’un des 10 martyrs, et qui avait été attrapé lorsqu’il enseignait la Torah, qu’il a été condamné à être brulé vif avec un parchemin de Torah autour de lui. Rabbi Yossi Ben Kisma a posé la question: si j’étais brulé vif avec un parchemin de Torah autour de moi, est-ce que j’aurais droit à la vie éternelle dans le monde futur? Rabbi Yossé lui répondit: comment tu te conduis dans le quotidien? Rabbi Yossi ben Kisma lui répondit: une fois mon argent personnel s’est mélangé avec de l’argent que je devais donner en tsedaka, et j’ai tout donné en tsedaka. Rabbi Yossé lui a alors dit: si c’est ainsi, je souhaite que ma part du monde futur soit comme la tienne car la tienne est très grande!
Ce passage de la guémara est difficile à accepter, car il ne suffit pas du dévouement de Rabbi Hanina qui s’est dévoué pour que la Torah ne soit pas oubliée, et qui a eu le mérite de mourir pour sanctifier D’… pour accéder à la vie future ; et il est encore plus difficile à accepter le geste de Rabbi Yossi ben Kisma qui, pour ne pas être soupçonné d’avoir utilisé des fonds destinés à la tsedaka, méritait la vie dans le monde futur. Ceci nécessite une explication.
Une personne d’envergure n’est pas mesurée dans ses actes importants, car pour ces actes-là, cette personne a reçu des forces et des qualités pour les faire, et ceux-ci ne reflètent pas sa personnalité. C’est dans les actes mineurs que se révèle la véritable personnalité de cette personne, car il est reconnu que les grands actes de cette personne sont tous intègres. C’est pour cette raison que Rabbi Yossé a été impressionné par le geste de Rabbi Yossi Ben Kisma, car il y avait dans ce geste cette sagesse de rester intègre et de faire attention aux choses sans grande importance, et ceci prouve que chez Rabbi Yossi Ben Kisma, tous ses actes étaient sous la providence divine et en bon raisonnement, et pour cela, sa part dans le monde futur est grande.
קומי אורי– סיפור לשבת
KOUMI OURI – Histoire Pour Shabbat (Ori Véych’i Parachat Kora’h Rav Alon Arviv)
Le midrash Raba rapporte que Korah était très intelligent, pourquoi est-il rentré dans cette folie? Et on explique que sa vue l’a induit en erreur, et en vérité, que signifie que sa vue l’a induit en erreur? Qu’est-ce que Korah a vu et à quoi il s’attendait? Et le midrash répond qu’il avait vu une grande descendance qui émane de lui-même. La question qui se pose est comment Korah a vu sa descendance jusqu’à la génération de Samuel, mais n’a pas vu l’imminent, ce qui va se produire dans ses pénates, et n’a pas compris qu’il allait disparaitre de la surface de la terre.
Il est possible d’expliquer que a force d’orgueil, certaines personnes ne se rendent pas compte de l’endroit où ils se trouvent, pensent que tout le monde doit leur obéir, mais ils oublient que toute leur richesse ne leur profite pas et leur nuit ; Korah avait un poste important dans le Tabernacle, il portait l’arche de l’alliance, poste plus qu’honorable. En fin de compte, son poste et tous ses biens ont été engloutis en enfer. Il apparait qu’à force d’orgueil, même le poste spirituel qui lui revenait de droit a été perdu.
On raconte que le Baron de Rothschild est un jour arrivé dans une ville à une heure très matinale, et est rentré dans une synagogue pour prier Shaharit. Il constate que tous sont présents : le Rav, le chantre, le Dayan, les fidèles, et que la prière n’a pas commencé…. Lorsqu’il a posé la question pour savoir de quoi il s’agissait, on lui expliqua que le ‘’patron’’ de la ville n’était pas encore arrivé, et que tout le monde l’attend… Passent cinq minutes, passent encore cinq minutes, et tout le monde attend… vers sept heures et quart le ‘’patron’’ arrive avec les yeux bouffis de sommeil, marche vers sa place sur le mur oriental, s’installe à sa place à côté du Rav et fait signe de commencer l’office…
Le Baron de Rothschild était offusqué de l’insolence de ce ‘’patron’’… le Rav de la synagogue doit attendre? Tous les fidèles doivent attendre? Le moment de lire la Torah est arrivé. Le Baron demanda à monter à la Torah et après les bénédictions lorsque le bedeau demanda quel montant le Baron voulait donner celui-ci dit : Je donne un montant égal à la fortune du ‘’patron’’. Comme le bedeau ignorait que la personne devant lui était le Baron de Rothschild il lui dit : c’est de la folie! Le ‘’patron a une très grosse fortune ! Le Baron s’entête: je donne un montant égal à la fortune du ‘’patron’’. Le bedeau s’exclama : arrêtez de vous moquer ! si vous voulez faire un don à la synagogue, citez un montant, et si vous ne voulez pas faire de don, personne ne vous oblige.
Le Baron répondit : j’ai déjà dit que je voulais faire un don, et j’ai même cité le montant de ce don! Le bedeau très intrigué demanda : vous avez ce montant pour faire ce don? Le Baron répondit, oui et j’ai des milliers de fois ce montant. L’agitation dans la synagogue devenait de plus en plus grande, et le bedeau a compris que devant lui était le Baron de Rothschild en personne.
Le bedeau couru vers le ‘’patron’’ et lui demanda de citer le montant de sa fortune pour que le Baron puisse faire ce don. Mais le ‘’patron’’ refusa de citer un montant en disant qu’il ne révèlera pas en public ses avoirs personnels. Tout le monde essaya de le convaincre : il s’agit d’une perte immense pour la communauté, le montant que le Baron veut donner aidera tous les pauvres de la ville. Si tu ne dis pas le chiffre, le Baron s’en ira et tout sera perdu! Le ‘’patron’’ persista dans son refus : il est impossible de demander à quelqu’un de dévoiler en public ses affaires personnelles. Le Baron dit alors : il n’a pas besoin de dévoiler quoi que ce soit ! je peux envoyer des avocats et des comptables qui peuvent vérifier les dossiers et savoir le montant de sa fortune. Après plusieurs vérifications, il s’avère que la ‘’patron’’ n’avait presque rien, que la majorité de ses biens était hypothéqué aux banques, mais qu’il se montrait comme le ‘’patron’’ de la ville que tout le monde attend pour commencer l’office….
(Eccl. 5,12) Il est un mal cuisant que j’ai constaté sous le soleil c’est la richesse amassée pour le malheur de celui qui la possède. Rachi commente à ce sujet: comme la richesse de Korah qui s’en est enorgueilli et qui est descendu en enfer. Une personne ne doit pas faire un mauvais usage des cadeaux que D’… lui a donné, car sa déchéance sera exposée en public.
הליכות מלכי
Sur la médisance
Notre Torah nous enseigne qu’il ne faut pas faire de médisance au sujet d’autrui, pour dire qu’un tel a fait à une autre personne quelque chose, même si la chose a vraiment été faite au sujet de cette personne, celui qui rapporte les faits commet une très grande faute (sauf si les faits ont été rapportés selon la manière permise et qu’il y a un intérêt au public à savoir ces faits).
Rabbenu Bahyé dans son livre Hovat Halevavot écrit: l’un des hassidim a dit que beaucoup de personnes devront faire face au tribunal céleste, et lorsque l’on leur montrera le livre de leurs mérites, ils verront beaucoup de mérites qu’ils n’ont jamais faits, et on leur dira que ce sont les mérites de celui qui a médit à leur sujet. Si quelques mérites venaient à manquer à d’autres personnes, on leur dira que leurs mérites ont été perdus parce qu’ils ont médit sur autrui. De même, ils trouveront des fautes qu’ils n’ont pas commises, et on leur dira que ce sont les fautes des personnes sur lesquelles ils ont médit.
Il ne faut pas s’étonner du fait qu’une personne perde ses mérites pour cause de médisance qu’il a l’habitude de faire ; Rambam écrit que parmi ceux qui n’ont pas de part dans le monde futur on trouve les mécréants, ceux qui renient la Torah et les médisants ; il est expliqué que la ‘’qualité’’ de la médisance fait perdre à celui qui médit tous ses mérites et que tous les mérites que le médisant a accumulé pendant son existence grâce aux mitzvot qu’il a fait son transférés à celui sur lequel il a médit.
Le Rav Shlomo Kluger fait le lien à ce sujet selon les écrits du roi Salomon (Eccl. 5,5) Ne permets pas à ta bouche de charger ta personne d’un péché; et ne prétends pas devant le messager [de D’…] qu’il y avait inadvertance de ta part: pourquoi D’… devra-t-il s’irriter au son de ta voix et ruiner l’œuvre de tes mains? Nos sages disent que ce verset concerne ceux qui médisent. L’explication de ce verset est comme suit: puisqu’un tel a médit au sujet d’autrui, les péchés du sujet de la médisance passent au compte du médisant et les mérites du médisant passent au compte du sujet de la médisance. Lorsque le médisant viendra devant le tribunal céleste, on ouvrira le livre de ses péchés et on lui montrera des péchés qu’il n’a jamais commis ; le médisant criera à l’ange que c’est par inadvertance, qu’il y a une erreur dans les comptes célestes, et il clamera que ses mérites ont disparu et que c’est aussi une erreur dans les comptes célestes. C’est ce que le verset dit et ne prétends pas devant le messager [de D’…] qu’il y avait inadvertance de ta part, car alors D’… sera irrité au son de ta voix, parce que tu as médit sur ton prochain, tous les péchés de ton prochain sont versés sur ton compte et tes mérites sont passés sur son compte, et D’… a spolié tes droits et les a octroyés à ton prochain qui est meilleur que toi et sur lequel tu as médit.
C’est pourquoi toute personne doit faire extrêmement attention à ce péché de médisance, en particulier lorsqu’il n’y a pas d’intérêt public, et si une personne fait son possible et ne fait pas de médisance, D’… lui gardera ce bien. Si quelqu’un d’autre a médit à son sujet, il ne doit pas en faire cas et s’énerver, au contraire! les mérites sur les mitzvot qu’il n’a pas accomplis passent sur son compte. Que D’… nous garde de cette médisance et nous donne une langue pour dire les louanges de D’… Notre génération a eu le mérite de recevoir le livre de Marane Hafetz Haim qui traite du sujet de la médisance, et chacun doit s’efforcer, selon ses capacités, d’apprendre ces propos pour son propre mérite, et en le faisant, évite de pécher et gratifie tout le peuple d’Israel.
Une discussion au nom du ciel (Ori Véych’i Parachat Kora’h Rav Alon Arviv)
Dans les Pirkei Avot, il y a une distinction entre une discussion qui est au nom du ciel (Léshem Shamaiym) qui est la discussion entre Shamay et Hillel et une discussion qui n’est pas au nom du ciel qui est la dispute de Korah et sa faction.
La question qui se pose est pour quelle raison il n’est pas écrit : la dispute entre Korah et Moshe Rabbenu, car en fait, la dispute principale est entre Korah et Moshe Rabbenu.
L’explication fournie est que Moshe Rabbenu était dans une intention au nom du ciel (Léshem Shamaiym), mais l’intention de Korah et sa faction n’était pas dans le même sens, pour dire que dans la faction même il y avait des dissensions. Chacun des membres de la faction avait un intérêt différent et le seul point commun qu’ils avaient était de contrer Moshe Rabbenu ; c’est pourquoi cette dispute n’est pas au nom du ciel (Léshem Shamaiym).
C’est pourquoi il est écrit Shamay et Hillel et non Bet Shamay et Bet Hillel (les écoles respectives des Tannaim), car Shamay et Hillel étaient dans une discussion exclusivement Léshem Shamaiym mais chez leurs élèves, il est possible que des intérêts personnels soient rentrés dans leurs discussions, car chacun disait: mon Rav est plus grand que le tien….. et même ces disputes étaient Léshem Shamaiym.
Fin de l’article « Feuillet Ori Véych’i Parachat Kora’h Rav Alon Arviv« . Mis en ligne le 11 Juin 2021