Etude de la Torah, Mitsvoth et prières remplacent les sacrifices
Mickaël Marciano
Leiloui Nichmat Moche Ben Aicha :
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Lors d’une explication, Rav Pin’has Abe’hssera a expliqué : « A l’époque du Beth Hamikdach, il n’y avait pas les 3 tefilots (prières) mais on disait uniquement le chema. En dehors de cela il n’y avait rien. C’était le seul lien qu’il y avait avec Hachem un court moment par rapport aux tefilot qui durent longtemps. Il y avait le Cohen qui sacrifiait l’offrande du matin et celle de l’après-midi, et ça comptait pour tout le Peuple Juif.
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Comment est-ce possible ? La réponse à cela est que la Kedoucha et la puissance qu’il y avait lorsqu’il faisait le sacrifice, et l’odeur qui montait vers le Ciel pour Hachem apportait une telle sainteté dans le monde, qu’on avait peur de faire une faute. Cela faisait rentrer en chacun une volonté de ne faire que du bien pour Hachem, et de se rapprocher de D.ieu.
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Même si un homme se trouvait loin du Beth Hamidkach, il était tellement ému par le fait qu’il y a un endroit où Hachem trouve de la satisfaction, qu’il ne pouvait plus faire de faute. Lorsqu’il y avait le Beth Hamidkach, il n’y avait pas de faute, c’est pour cela que le Beth Hamikdach s’appelle « Levanon » (du mot lavan, blanc, car il blanchissait les fautes d’Israël).
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Et pourquoi amenait-on des agneaux (kevassim) ? Le Midrach explique : car Il lavait (kevissa veut dire laver) les fautes. Cela veut dire que nos problèmes, nos épreuves découlent du même sujet : celui des fautes. C’est eux qui nous poursuivent. De même qu’un homme qui met sa main dans le feu sera obligatoirement brûlé, (et cela est indépendant de sa volonté, la main sera brûlée !) de même, celui qui faute engendre que la faute le poursuit.
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Maintenant que par nos fautes le Beth Hamikdach n’est plus présent, à nous de nous renforcer dans l’étude de la Torah, les Mitsvot, les Tefilot qui nous permettront de nous rapprocher de D.ieu et de ressentir Sa présence.